Résumé :
– Les États-Unis signalent plus de 10 000 nouveaux cas, soit le plus grand bond quotidien à ce jour.
– Le nombre de nouveaux cas de coronavirus confirmés au cours des deux derniers jours est le plus important à ce jour.
– Le gouverneur de New York Andrew Cuomo affirme que les cas dans son Etat doublent tous les 3 jours.
– Le Pentagone affirme que 174 militaires sont contaminés par le coronavirus.
– Le président de Harvard est positif.
– L’Alaska ordonne la mise en quarantaine des visiteurs.
– Le Royaume-Uni signale un nouveau bond dans les cas.
– Les États-Unis recensent plus de 100 décès en un jour.
– Le Premier ministre indien, M. Modi, annonce un embargo national de 21 jours qui sera le plus important jamais observé dans le monde.
– Pelosi : « Un réel optimisme » Le Congrès pourrait parvenir à un accord sur le projet de loi de relance dans les prochaines heures.
– Le montant total des affaires dans le monde approche les 400 000.
– Le Premier ministre Abe, le CIO accepte de retarder d’un an les Jeux de Tokyo, les Jeux paralympiques devant toujours avoir lieu cet été.
– L’Inde renforce sa quarantaine.
– Des stylistes italiens fabriquent des masques à base de coronavirus.
– Le Pakistan déploie son armée.
– L’Italie ferme des stations-service.
– L’Albanie impose une quarantaine quotidienne de 16 heures.
– Washington DC ordonne la fermeture des entreprises « non essentielles ».
– La Russie et la Pologne ferment davantage d’entreprises et renforcent les restrictions.
– Le Myanmar et le Laos confirment leurs premiers cas.
– Selon le Dr Birx, il faudra une à deux semaines pour que les efforts de New York portent leurs fruits.
– Selon Steny Hoyer, deux ou trois autres projets de loi de relance économique pourraient être présentés.
– Le Vatican refuse de fermer alors que 4 de ses employés sont tombés malades.
– L’Inde interdit l’exportation de respirateurs.
– Trump invoquera la loi Defense Production Act (DPA) afin de produire 60 000 masques.
– Lagarde soutient les coronabonds.
– Le G7 promet « tout ce qui est nécessaire » pour sauver l’économie mondiale.
– La Thaïlande va déclarer l’état d’urgence.
– Macao et Hong Kong renforcent leurs restrictions.
– Pékin lève l’embargo du Hubei, Wuhan.
– Près de la moitié du Royaume-Uni a regardé l’allocution de Johnson lundi soir
– La Belgique fait état de plus de 500 nouveaux cas.
– Les indices des directeurs d’achats européens offrent un premier indicateur du préjudice économique.
– Le ministre allemand des finances affirme que d’autres mesures de relance sont à venir.
– Hawaï annonce son premier décès.
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Mise à jour (21h20) : Eurogroup essaie de trouver la meilleure façon d’aider les plus faibles et les plus touchés (Italie, Espagne) par le coronavirus parmi eux.
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Mise à jour (20h30) : Alors que les décès en Italie s’accélèrent de nouveau, contrecarrant les lueurs d’espoir d’un ralentissement, le président Trump aurait fait marche arrière en insistant sur la réouverture de l’économie pour Pâques, lors d’un appel à l’achat avec une équipe de gros bonnets (les investisseurs ont célébré la nouvelle de l’appel en faisant monter les actions à leur plus haut niveau de la session). M. Trump a exprimé à plusieurs reprises sa réticence à laisser l’économie fermée pendant plus de trois semaines mardi, ce qui était une bonne nouvelle pour le marché. Un « hôtel de ville » avec Fox News en fin de journée a remplacé la conférence de presse habituelle du groupe de travail.
Le secrétaire au Trésor, Steve Mnuchin, a déclaré qu’il espérait toujours parvenir à un accord sur le plan de relance de la lutte contre le coronavirus mardi.
« Je dirais simplement que nous essayons de finaliser tous les documents. Nous passons par beaucoup de questions compliquées et nous faisons beaucoup de progrès », a-t-il déclaré en passant d’une réunion à l’autre il y a quelques instants.
« Encore une fois, nous essayons d’obtenir un accord aussi vite que possible. Alors, j’espère que c’est ce soir. Absolument. Je pense toujours que nous pouvons y arriver », a-t-il dit lorsqu’on lui a demandé si un accord serait conclu ce soir.
Au milieu de tout ce chaos, les CDC viennent de confirmer qu’il y a maintenant au moins 50.076 cas de ce nouveau coronavirus aux Etats-Unis. Au moins 646 personnes sont mortes et 100 décès ont déjà été signalés mardi.
Le total comprend des cas provenant des 50 États, du district de Columbia et d’autres territoires américains, ainsi que tous les cas rapatriés.
Trump a réitéré mardi que le gouvernement américain « ne laissera pas Boeing » faire faillite, après que le PDG de Boeing, Dave Calhoun, a insisté à la télévision dans les nouvelles mardi pour dire qu’il préférait faire sauter la compagnie à flanc de montagne plutôt que de remettre ne serait-ce qu’une petite partie de ses capitaux au gouvernement fédéral.
Comme nous l’avons déjà mentionné, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré mardi qu’il envisageait de nouvelles restrictions frontalières potentielles pour les États-Unis.
Plus d’informations sur les premiers intervenants dont le test est positif : Le service des pompiers de la ville de New York a déclaré mardi que 51 de ses membres avaient été testés positifs au coronavirus.
Le gouvernement français va lancer un nouveau programme d’aide financière afin de lutter contre la propagation du virus dans les pays en développement, avec un accent particulier sur les anciens pays territoriaux de la France en Afrique, a déclaré mardi le ministre français de l’Europe et des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Cette décision intervient alors que l’Eurogroupe s’attarde sur une mesure impliquant la vente de « coronabonds » pour financer la réponse des membres les plus touchés de l’Union.
En Afrique de l’Ouest, le président de la Sierra Leone, Julius Maada Bio, a décrété un état d' »urgence de santé publique » de 12 mois à partir de mardi dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
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Mise à jour (20h25) : Le Vatican a confirmé ses premières infections de coronavirus dans la cité-état, mais ses dirigeants ne veulent pas fermer la ville sainte, qui est entourée par la capitale italienne de Rome. Les personnes infectées comprennent un employé de bureau « et deux employés de musée », a déclaré le porte-parole du Vatican Matteo Bruni lors d’une conférence de presse mardi, a rapporté l’AP.
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Mise à jour (20h00) : Alors que Nancy Pelosi tente de se battre pour obtenir les votes finaux nécessaires à l’adoption du deuxième plan d’aide économique en réponse à l’épidémie de coronavirus, Steny Hoyer, chef de la majorité de la Chambre, a déclaré à CNN que 2 ou 3 autres plans pourraient être en route. Aux dernières nouvelles de Steven Mnuchin, il a déclaré à Fox News qu’il espérait obtenir un accord « ce soir ».
Pendant ce temps, Kevin Cirilli de Bloomberg nous a apporté une disposition que les démocrates espèrent insérer dans le paquet : Des prêts à faible taux d’intérêt pendant six mois si les PME remplissent les conditions requises. Cela les inciterait à ne pas licencier. Politico, quant à lui, a rapporté que Chuck Schumer pense avoir obtenu 130 milliards de dollars pour les hôpitaux et 150 milliards de dollars pour un fonds de relance de l’Etat et des collectivités locales.
Enfin, Kayla Tausche de CNBC a tweeté que la Maison Blanche pense avoir un accord en place d’ici le « coucher du soleil ce soir ».
Mais le moment du vote « n’est pas clair ».
Le bureau du shérif du comté de Santa Clara compte désormais dans ses rangs quatre cas confirmés de COVID-19, le dernier en date étant celui d’un shérif adjoint.
Doug Collins, représentant du Parti Républicain, a envoyé une lettre à Mike Pompeo, secrétaire d’État, mardi, disant qu’il avait entendu des responsables de la santé de l’État dire qu’ils avaient des difficultés à obtenir des équipements parce que les entreprises américaines se concentraient sur l’exécution d’un afflux de commandes en provenance d’Europe, et que les États-Unis devraient suivre l’exemple de l’Inde et interdire l’exportation d’équipements médicaux critiques. Collins était l’un des membres du Congrès qui s’est mis en quarantaine.
D’après les chiffres de CNN, au moins 13 États et 13 municipalités des États-Unis ont ordonné à 144 522 931 personnes de rester chez elles en raison de la pandémie, selon les données compilées par CNN à partir des estimations de la population du recensement américain.
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Mise à jour (18h40) : Le président de Harvard, Lawrence S. Bacow, a déclaré que lui et sa femme avaient été testés positifs au coronavirus.
« Nous avons commencé à ressentir des symptômes le dimanche – d’abord des toux, puis des fièvres, des frissons et des douleurs musculaires – et nous avons contacté nos médecins le lundi. Nous avons été testés hier et nous venons de recevoir les résultats il y a quelques minutes », a-t-il déclaré dans un communiqué.
M. Bacow a déclaré qu’il n’était pas sûr de la manière dont lui et sa femme avaient contracté le virus, mais a ajouté que « beaucoup moins de personnes ont croisé notre chemin récemment que ce n’est habituellement le cas » depuis qu’ils ont commencé à travailler à domicile le 14 mars.
« Nous allons prendre le temps nécessaire pour nous reposer et récupérer pendant les deux semaines d’isolement à la maison », a-t-il ajouté. « J’ai la chance d’avoir une grande équipe, et beaucoup de mes collègues vont prendre plus de responsabilités au cours des prochaines semaines, car Adèle et moi nous concentrons sur notre santé ».
Harvard a été l’une des premières grandes universités américaines à mettre en ligne toutes ou la plupart de ses classes.
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Mise à jour (18h20) : Mardi, le président Trump a une fois de plus tenté de nier que son administration avait laissé tomber la réponse au coronavirus, tout en déclarant qu’il aimerait voir le pays rouvrir d’ici Pâques.
Bien sûr, la gestion bâclée des tests par les CDC a été bien documentée, et le fait que personne dans l’administration n’ait agi pour surpasser les CDC et commencer à stocker des tests provenant d’ailleurs pourrait être considéré comme l’une des plus grandes erreurs de l’administration dans la gestion de la crise.
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Mise à jour (18h05) : Alors que Pelosi et Schumer continuent de se battre avec Mnuchin sur les dispositions de surveillance d’un vaste plan de relance d’urgence de 2,5 billions de dollars pour les coronavirus, les CDC et l’Agence italienne de protection civile ont publié de nouveaux responsables.
Selon les CDC, il y a maintenant 544 décès confirmés aux États-Unis, contre 400 auparavant. En ce qui concerne le nombre total de cas, il y en a eu 44 232 aux États-Unis, contre 33 455 la veille.
En Italie, le nombre de décès a augmenté de 743, selon l’Agence de protection civile, suite à des rapports antérieurs qui faisaient état d’un bond en Lombardie. Cela a porté le total des cas italiens à 6.820, le deuxième jour le plus meurtrier jamais enregistré.
Le nombre total de cas en Italie est passé de 63 924 hier à 69 176 aujourd’hui.
Les marchés italiens se sont fortement redressés mardi, avec la « bonne nouvelle » que la quarantaine pourrait fonctionner. Malheureusement, cette bonne nouvelle commence déjà à s’estomper.
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Mise à jour (18h00) : La Russie, qui a noté 495 cas de coronavirus, vient d’ordonner la fermeture de tous les cinémas, boîtes de nuit et aires de jeux pour enfants du pays, après avoir interdit l’accès aux étrangers et fermé les frontières.
La Pologne a également renforcé ses restrictions de circulation et de rassemblement afin de ralentir la propagation accélérée du coronavirus. Les nouvelles mesures, qui s’appliqueront à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 11 avril, limiteront les personnes à être autorisées à quitter leur domicile uniquement pour des travaux essentiels, des visites chez le médecin ou à la pharmacie, pour acheter de la nourriture ou pour promener le chien.
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Mise à jour (17h25) : Pour résumer, voici une sélection de commentaires faits par les négociateurs ce matin.
Nous ne savons pas exactement où se trouve la « zone rouge ». Est-ce une référence à « Twin Peaks » ?
Quoi qu’il en soit, les derniers titres des journaux suggèrent que le vote sera reporté à demain, tandis que Pelosi prévoit de tenir des « discussions » avec son caucus dans une heure, bien que Schumer laisse également entendre qu’elles pourraient être résolues.
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Mise à jour (17h00) : Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré mardi, alors qu’il continue à diriger le pays depuis chez lui tout en s’occupant de ses deux enfants (leur mère est en isolement après avoir été testée positive au COVID-19), qu’il pourrait imposer certaines restrictions aux frontières alors que le nombre de cas confirmés aux États-Unis augmente.
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Mise à jour (16h30) : Chuck Schumer vient de dire que nous sommes « sur la ligne des deux mètres » – regardez le reste de son discours et le débat qui s’ensuit au Sénat, en direct :
Il a déclaré que sa rencontre avec Mnuchin – qui vient de se terminer – les a rendus optimistes sur le fait que le projet de loi serait présenté « dans quelques heures ».
Le titre du plan démocrate, a dit Schumer, est « les travailleurs d’abord ».
Mais s’il voulait vraiment faire passer les travailleurs en premier, il devrait voter « oui » sur le projet de loi qui commencerait à leur couper les vivres.
Le projet de loi du Sénat permettra de payer le salaire complet des travailleurs « inactifs » pendant une période pouvant aller jusqu’à quatre mois. Ce qui permettra aux employés de se « reconstituer rapidement » dans ces petits restaurants et entrepôts. Il l’a décrit comme « une assurance chômage sur les stéroïdes ». Il a ajouté qu’il n’y a pas de contrevenants de part et d’autre qui les empêcheront d’appliquer la législation dans les prochaines heures. Il a ajouté qu’au cours des derniers jours, « nous avons fait d’énormes progrès dans la réalisation de ces objectifs ».
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Mise à jour (16h20) : Le maire de Washington DC, Muriel Bowser, vient d’ordonner la fermeture de toutes les entreprises « non essentielles » alors que la capitale se prépare à une quarantaine.
On ne peut s’empêcher de se demander si cela inclut le Capitole ?
Après la condamnation de la FEMA et du gouvernement fédéral pour n’avoir rien fait pour aider New York à accumuler plus de respirateurs, M. Cuomo a déclaré que les hôpitaux expérimentaient des modifications qui pourraient permettre à deux patients d’être branchés à un seul respirateur.
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Mise à jour (16h10) : Le gouverneur de l’État de New York, M. Cuomo, a déclaré que les infections de COVID-19 doublent tous les trois jours dans son État, et que le nombre de nouveaux cas pourrait arriver dans les deux à trois semaines à venir, et pourrait être « plus élevé et plus précoce » que ce que nous pensions.
Regardez sa conférence de presse quotidienne, qu’il tient depuis le Centre Javits, en cours de transformation en hôpital de transit :
Cuomo a averti que les États-Unis « ne peuvent pas sacrifier la santé publique pour l’économie », réfutant le président Trump et – plus récemment – l’insistance de Larry Kudlow sur le fait que les gens devront retourner au travail dans quelques semaines. New York « ne sacrifiera pas 1 à 2% de la population » pour sauver l’économie, a déclaré M. Cuomo (rappelez-vous, il avait auparavant déclaré que plus de 80% des New-Yorkais pourraient éventuellement contracter le virus).
« L’augmentation du nombre de cas se poursuit sans relâche. Le taux d’augmentation a augmenté », a déclaré M. Cuomo. « Nous ne le ralentissons pas et il s’accélère de lui-même. »
L’État a confirmé 5 000 autres cas dans la nuit, a-t-il dit, ce qui porte le total à 25 000. Alors que l’État de New York compte environ 100 000 hôpitaux, M. Cuomo a déclaré qu’il pourrait avoir besoin de 140 000 hôpitaux. Lors de la conférence de presse, il s’est lancé dans une diatribe sur la FEMA qui se vante d’envoyer 400 respirateurs à New York alors que l’État a besoin de plus de 30 000.
Le nombre exact de nouveaux cas : 4 790 nouveaux cas dans l’État de New York, ce qui porte son total à 25 665. Cela inclut 2 599 nouveaux cas à New York (pour un total de 14 904). Le nombre de décès dans l’État de New York est passé à 131, dont 210 dans tout l’État à partir de mardi après-midi.
« Que faites-vous à envoyer 400 personnes alors que j’ai besoin de 30 000 respirateurs », a déclaré M. Cuomo. « Vous ne saisissez pas l’ampleur du problème. »
Cuomo a ajouté que son état a besoin des respirateurs maintenant, et a ajouté qu’il les transporterait personnellement « moi-même » dans un autre état une fois que NY aura dépassé le sommet de son problème.
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Mise à jour (15h50) : Dans ce qui semble être le plus grand confinement de l’histoire mondiale, le Premier ministre indien Narendra Modi a ordonné aux 1,3 milliard d’Indiens de rester chez eux pendant 21 jours, un ordre de confinement qui va presque doubler le nombre de personnes qui font face – ou ont fait face – à un confinement (environ 3 milliards de personnes, maintenant).
Modi a averti que l’Inde, qui a confirmé moins de 500 cas, bien que l’épidémie soit soupçonnée d’être beaucoup, beaucoup plus importante, sera retardée de plusieurs décennies si elle n’agit pas, selon Reuters.
L’annonce de la quarantaine fait suite à une interdiction des voyages intérieurs.
Les mesures de quarantaine augmentent la probabilité que les États-Unis deviennent l’épicentre mondial de l’épidémie de coronavirus, comme l’a suggéré l’OMS plus tôt, le président Trump ayant ouvertement laissé entendre que la décision de geler l’économie pourrait avoir été une erreur, malgré les avertissements selon lesquels des millions de personnes pourraient décéder autrement.
Quant à savoir pourquoi l’Inde prend des mesures aussi drastiques, les bidonvilles densément peuplés du pays et ses nombreuses vulnérabilités en ont fait une véritable poudrière pour une épidémie massive. Comme le montre la JP Morgan, l’Inde essaie simplement de mettre un terme à une accélération massive.
La quarantaine nationale en Inde est maintenant la plus importante de l’histoire mondiale, éclipsant les 760 millions de Chinois qui ont dû faire face à une forme de restriction de leurs déplacements au plus fort de l’épidémie dans ce pays. Selon le New York Times, l’embargo indien touchera 1,3 milliard de personnes, contre 158 millions aux États-Unis.
« Il s’agit de la plus importante quarantaine de l’histoire mondiale », a déclaré Raghu Raman, ancien soldat de l’armée indienne et fondateur de la National Intelligence Grid, une base de données cadre destinée à lutter contre le terrorisme.
« Cette pause stratégique donne aux décideurs plus de temps pour arrêter la propagation exponentielle du virus et évaluer les compromis ».
La semaine dernière encore, le NYT a publié un rapport s’émerveillant du succès de l’Inde dans sa lutte contre la crise, malgré le fait qu’elle n’ait pris que quelques mesures pour prévenir les infections. Comme l’indiquait le document à l’époque, les efforts du pays avaient été si fructueux qu’ils étaient presque… incroyables. Le Premier ministre Modi vient d’être réélu et on ne sait pas très bien quel motif il aurait pour sous-estimer le nombre de cas. Mais une chose est sûre : si le virus atteint certaines des régions les plus densément peuplées de l’Inde, des épidémies massives pourraient s’ensuivre.
Le confinement commence à minuit, heure locale, soit à quatre heures d’ici.
En réaction, les fonds de développement nationaux pour la roupie indienne se sont affaiblis, les investisseurs se préparant à faire face au prochain choc économique.
M. Modi a déclaré que si le pays ne peut pas procéder à un bouclage pendant 21 jours, il pourrait souffrir pendant 21 ans.
Si l’Inde ne peut pas tolérer un embargo de 21 jours, alors « de nombreuses familles seront détruites », a déclaré M. Modi. « Restez chez vous pendant au moins trois semaines ; même une seule étape pourrait se terminer par un désastre. Les initiatives du gouvernement doivent être prises au sérieux. Nous devons briser le cycle de l’infection. Après deux mois de recherches approfondies, les experts affirment que cette épidémie ne peut être stoppée que par une mise à distance sociale », a déclaré M. Modi.
Il a également partagé une bannière avec ce qui semblait être un nouveau slogan : « Personne ne sort », écrit en script Devanagari.
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Mise à jour (15h20) : Au cours du week-end, Peter Gaynor, administrateur de la FEMA, a réfuté les appels de Chuck Schumer et Nancy Pelosi pour que Trump utilise le Defense Production Act – une loi de l’époque de la guerre de Corée permettant au président de prendre le contrôle de la capacité de production du pays et de l’orienter vers un effort de guerre – en affirmant que les sociétés américaines prenaient ces mesures volontairement.
Or, Gaynor vient de révéler lors d’une interview à CNN que Trump a l’intention d’utiliser la loi pour la première fois depuis la publication d’un décret invoquant son autorité la semaine dernière.
Selon le WSJ :
Gaynor a déclaré mardi à CNN que l’administration avait décidé d’utiliser le Defense Production Act parce qu' »il y a des kits de tests sur lesquels nous devons mettre la main ». Il a déclaré que le gouvernement fédéral insérait également le « langage DPA » dans son contrat de masse pour 500 millions de masques.
« Nous allons l’utiliser, nous allons l’utiliser quand nous en aurons besoin, et nous allons l’utiliser aujourd’hui », a déclaré M. Gaynor dans ses remarques sur CNN.
Par ailleurs, l’Inde a interdit ce matin toutes les exportations de ventilateurs et d’autres équipements médicaux essentiels, coupant ainsi une source potentielle supplémentaire pour les gouverneurs et le gouvernement fédéral.
Le gouvernement britannique, quant à lui, fait tout son possible pour ordonner aux Britanniques de rester chez eux, le Premier ministre Johnson tweetant à nouveau pour rappeler aux citoyens qu’ils pourraient subir des répercussions s’ils violaient cet ordre.
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Mise à jour (14h30) : Le G7 a publié un autre communiqué suite à un appel téléphonique lundi où le groupe des nations développées a promis de faire « tout ce qui est nécessaire » pour arrêter une récession mondiale.
Nancy Pelosi s’est entretenue par téléphone avec Jim Carmer et a déclaré qu’il y avait « un réel optimisme quant à la possibilité de faire quelque chose ». Elle a expliqué qu’elle et Mnuchin s’étaient mis d’accord pour inclure le texte de la Chambre ajoutant une surveillance aux 500 milliards de dollars d’aide aux entreprises pour s’assurer que l’argent ne sera pas dépensé pour des rachats d’actions et des compensations pour les cadres.
« Nous voyons la lumière au bout du tunnel », a déclaré Pelosi à Jim Cramer lors d’un entretien téléphonique. « Nous pensons que le projet de loi s’est déplacé résolument du côté des travailleurs. »
Cela arrive peu après que le Washington Post ait annoncé que Mnuchin avait accepté les mesures de surveillance. Pelosi a également déclaré qu’elle était prête à faire des compromis en accordant l’immunité aux entreprises fabriquant des masques et autres équipements.
Aux États-Unis, le Dr Deborah Birx, membre clé du groupe de travail de la Maison Blanche, a déclaré à NBC News que les mesures mises en place à New York par le maire et le gouverneur prendront encore « 7 à 14 jours » pour que les effets soient visibles.
« Ce que nous voyons dans les hôpitaux maintenant, ce sont des gens qui ont très probablement été exposés et malades il y a plus de deux semaines », a déclaré Birx.
La matinée a été chargée pour Mnuchin.
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Au cours des deux derniers jours, le nombre de cas et de décès confirmés de coronavirus a connu la plus forte hausse jamais enregistrée, alors même que le nombre de cas nouvellement signalés plafonne en Europe, alors que New York et une poignée d’autres États américains intensifient les tests. Lundi, les États-Unis ont été les plus touchés, avec 10 168 cas supplémentaires, soit la plus forte augmentation en un jour pour tous les pays, à l’exception de la Chine.
Et pour la première fois, les États-Unis ont enregistré plus de 100 nouveaux décès en un seul jour, dont le premier décès enregistré à Hawaï. L’individu, qui est décédé vendredi, était un adulte de l’île d’Oahu souffrant de « multiples problèmes de santé sous-jacents ».
En conséquence, au moins 16 États ont émis des ordonnances de maintien à domicile, qui, une fois en vigueur, toucheront 142 millions de personnes, soit 43% de la population américaine, a rapporté CNN.
Un consortium d’entreprises italiennes de mode et de textile produira 50 millions de masques par mois, couvrant la moitié des besoins de l’Italie, a déclaré le tsar Domenico Arcuri, responsable du virus.
« L’Italie ne produit pas de masques, sauf en quantité minime, nous n’avons pas encore les munitions chez nous. Mais nous le ferons et si d’autres entreprises se joignent au consortium, nous pourrions devenir autosuffisants en deux mois », a déclaré Domenico Arcuri. La Chine a envoyé plus de 14 millions de masques supplémentaires.
L’Alaska a ordonné à toute personne visitant l’État de se mettre en quarantaine pendant deux semaines, car le président Trump avertit désespérément que les États-Unis « n’ont pas été construits pour être fermés » et que la prolongation de la fermeture pour plus de deux semaines pourrait causer un préjudice irréparable à l’économie. Le ministre allemand des finances, Olaf Scholz, a riposté mardi matin à Trump, en déclarant au magazine allemand « Bild » que les appels à faire passer la santé économique avant la protection de la vie humaine sont « cyniques » et « mal pensés ».
Dans le monde, il y a 387 382 cas de nouveaux coronavirus, selon l’Université Johns Hopkins, qui suit les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres sources. Lundi, l’Université Johns Hopkins a enregistré la plus forte augmentation en un jour du nombre de nouveaux cas de COVID-19, avec 41 371 cas diagnostiqués. Le nombre de décès a augmenté de 1 873, un record, soit près de 2 000 décès en une seule journée, ce qui porte le total international à 16 767 décès dans le monde.
Pendant ce temps, au Japon, la NHK a rapporté que le Premier ministre japonais Shinzo Abe a exhorté le CIO à prendre une décision sur le sort des jeux « le plus rapidement possible », suite aux informations de la nuit dernière selon lesquelles le Japon avait accepté de reporter les jeux de 2020 à 2021. Auparavant, les athlètes néo-zélandais avaient rejoint ceux de l’Australie et du Canada pour se retirer des jeux, à moins qu’ils ne soient reportés.
Ailleurs en Asie, l’Inde a étendu sa gigantesque quarantaine nationale pour couvrir environ deux tiers de la population, même si le nombre de cas confirmés reste inférieur à 500. Le Pakistan voisin déploie son armée pour aider à combattre l’épidémie, tandis que la minuscule Albanie impose un couvre-feu strict de 16 heures par jour pour combattre l’épidémie.
Après la déclaration par Hong Kong, il y a quelques jours, de son plus grand bond quotidien de nouveaux cas, Singapour a confirmé lundi 54 nouveaux cas de coronavirus, ce qui représente le plus grand bond quotidien de la ville, même après que Singapour, HK, Taiwan et une poignée d’autres économies asiatiques ont été félicités pour leurs efforts dans la lutte contre le virus. Même si le nombre de cas confirmés au Japon reste faible – peut-être parce que, comme certains l’ont fait remarquer, les contacts personnels étroits sont souvent mal vus dans la culture japonaise – le gouverneur de Tokyo a averti mardi que la capitale du Japon pourrait être placée sous contrôle si le nombre de cas augmentait.
En Asie du sud-est, les minuscules nations pauvres du Myanmar et du Laos viennent de signaler leurs deux premiers cas.
Après une période de presque une semaine au cours de laquelle la Chine n’a confirmé pratiquement aucun nouveau cas d’infection domestique, il semble que l’épidémie dans la deuxième plus grande économie du monde se soit finalement arrêtée. Les mesures de quarantaine qui avaient été imposées en février dernier dans la région du Hubei et en particulier dans la capitale Wuhan seront levées mercredi, tandis que les mesures supplémentaires prises à Wuhan resteront en vigueur jusqu’au 8 avril.
« C’est enfin terminé », se sont écriés avec joie les habitants de la région après l’annonce.
Même si d’autres gouvernements asiatiques allaient dans la direction opposée. La Thaïlande a déclaré mardi qu’elle allait déclarer l’état d’urgence en vertu d’un décret lui donnant de larges pouvoirs pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, y compris le droit de censurer les médias. Entre-temps, Macao, une région administrative spéciale de Chine, ainsi que Hong Kong, se sont joints à cette dernière ville pour exiger que tous les voyageurs étrangers soient mis en quarantaine pendant 14 jours à leur arrivée.
En Italie, les autorités tentent de trouver une solution, alors que les actions et les obligations ont grimpé en flèche dans un rallye torride suite à des signes indiquant que la quarantaine du pays pourrait enfin contribuer à ralentir l’épidémie.
Bien que les données des deux derniers jours aient été quelque peu encourageantes, le chef de l’Agence de protection civile, l’agence fédérale chargée de communiquer les totaux quotidiens de cas dans le pays, a déclaré que le nombre total de personnes infectées était probablement 10 fois supérieur au nombre officiel de cas qui ont été confirmés.
« Un rapport d’un cas certifié sur dix est crédible », a déclaré à La Repubblica Angelo Borrelli, le directeur de l’Agence de protection civile. Borrelli a déclaré qu’il pensait que jusqu’à 640.000 personnes auraient pu être infectées dans le pays.
Maintenant que la quarantaine a été prolongée jusqu’au 3 avril, le pays a déclaré qu’il fermerait toutes les autoroutes et les stations d’essence, rendant ainsi pratiquement impossible tout déplacement.
En Allemagne, le ministre des finances, Olaf Scholz, a déclaré que son pays pouvait faire pression pour obtenir encore plus de mesures de relance après avoir annoncé mardi matin des plans de relance budgétaire massive et après que les États membres de l’UE se soient réunis pour discuter d’une aide supplémentaire pour l’Italie.
Entre-temps, dans d’autres nouvelles, nous avons voulu souligner qu’il y a quelques jours, nous avons partagé avec nos lecteurs un reportage sur ce phénomène. Depuis lors, l’information a été encore plus largement diffusée : Aujourd’hui, une équipe de médecins oto-rhino-laryngologistes britanniques évoque la possibilité d’un nouvel indicateur du coronavirus, qui, selon eux, a été observé dans le monde entier, même chez des patients qui sont par ailleurs asymptomatiques : l’anosmie, une affection qui provoque la perte de l’odorat. Dans une déclaration, ils ont averti que les adultes souffrant d’anosmie récente pourraient être des porteurs asymptomatiques de COVID-19, et les ont invités à envisager l’auto-isolement.
« Toutes ces preuves s’accumulent très rapidement, mais il n’y a encore rien de solide dans la presse », a déclaré Claire Hopkins, présidente de la Société britannique de rhinologie. Depuis, des collègues du monde entier m’ont dit : « C’est exactement ce que nous voyons. Ils ont essayé [de sensibiliser les gens], mais cela n’a pas été suivi d’effet ».
Il y a quelques semaines, nous avons également signalé que l’Iran libérait temporairement des prisonniers et leur demandait de participer aux efforts de secours du pays. Le gouvernement a maintenant prolongé leur libération surveillée de 25 jours supplémentaires jusqu’au 18 avril, a annoncé le président iranien Hassan Rouhani à la télévision d’Etat mardi, alors que le nombre de morts dans le pays continue d’augmenter. Alors que le pays continue de blâmer les Etats-Unis pour l’épidémie, même après avoir rejeté l’aide du président Trump, l’Iran a également déclaré mardi qu’il n’avait pas besoin de l’aide de Médecins Sans Frontières – alias Médecins sans Frontières – pour mettre en place des hôpitaux de fortune car les partisans de la ligne dure du pays continuent de s’opposer à toute forme d’aide étrangère.
L’Espagne, le pays le plus touché en Europe après l’Italie, a fait état de 514 décès supplémentaires mardi, portant le nombre de victimes à 2.696, tandis qu’elle a fait état de 6,5k cas supplémentaires, portant le total à 39.673. Madrid reste la région la plus touchée, avec 12 352 cas, 1 050 personnes en soins intensifs et 1 535 décès. L’Espagne est globalement le troisième pays le plus meurtrier, derrière l’Italie et la Chine.
La situation est si mauvaise en Espagne que les corps des victimes de COVID-19 sont livrés à la patinoire du Palacio de Hielo, qui sert de morgue temporaire à Madrid. Le gouvernement régional a déclaré qu’il s’agissait d’une mesure « temporaire » pour alléger la pression sur les hôpitaux en Espagne, qui a enregistré le troisième plus grand nombre de décès en dehors de la Chine et de l’Italie.
En Belgique, il y a eu 4.269 cas de coronavirus mardi, soit une augmentation de 526 cas au cours de la journée précédente. Le nombre de décès a également augmenté de 34, portant le total à 122, et il y a eu 256 nouvelles admissions à l’hôpital au cours des dernières 24 heures, soit moins que ce qui a été signalé lundi et dimanche. Dans la France voisine, le ministre des finances du pays a averti que l’impact économique de la pandémie de coronavirus n’est « comparable qu’à la grande récession de 1929 », a déclaré Bruno Le Maire mardi.
Après le discours prononcé hier soir par le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a déclaré un embargo national et accordé à la police le pouvoir de le faire respecter, un autre grand pays du Commonwealth a suivi le mouvement. Mardi, l’Australie a interdit tous les déplacements à l’extérieur du pays, sauf les déplacements essentiels, après que le Premier ministre Scott Morrison ait annoncé des mesures de quarantaine similaires, alors que le nombre de cas dans le pays augmente. Les données de notation suggèrent que près de la moitié du Royaume-Uni a regardé le discours télévisé de Johnson hier soir, les agences de notation donnant au discours une part de marché de 80% – environ 40% de la population britannique.
Après que les données des indices des directeurs d’achats européens publiés mardi ont montré que l’activité commerciale dans la région s’est effondrée ce mois-ci, Goldman Sachs a réduit ses prévisions de croissance pour la zone euro, avertissant que l’économie de la région, paralysée par le coronavirus, connaîtra une contraction de 9 % cette année, et que les déficits budgétaires risquent de s’accroître dans de nombreux pays. La banque d’investissement américaine a déclaré dans une note à ses clients mardi matin qu’elle s’attendait à ce que l’économie de la zone euro se contracte de 4 % au premier trimestre et de 11,4 % au deuxième. Ses économistes ont imputé la forte baisse des prévisions à « des mesures d’endiguement strictes, à des preuves anecdotiques d’une forte baisse de l’activité intérieure et à une récession mondiale ». La Slovaquie, l’un des derniers pays d’Europe à avoir confirmé des cas de ce virus, est sur le point d’adopter une loi autorisant l’utilisation de données provenant de téléphones portables afin de s’assurer que les citoyens respectent les règles de quarantaine mises en place pour lutter contre l’épidémie de coronavirus.
Les États du Golfe arabe intensifient l’application des couvre-feux, des quarantaines et des décrets de non-retour, alors que les cas de coronavirus s’élèvent à plus de 1 900 dans la région. Dimanche soir, le Koweït a arrêté neuf expatriés dans une banlieue de la capitale pour avoir enfreint un couvre-feu national quotidien, et d’autres États, dont l’Arabie saoudite et le Bahreïn, ont imposé des mesures draconiennes.
Enfin, comme l’a déclaré l’OMS tôt mardi, alors que les États-Unis prennent la tête du nombre de nouveaux cas, l’organisation a averti qu’elle pourrait bientôt supplanter l’Italie en tant que « nouvel épicentre » de l’épidémie.
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