Depuis que le coronavirus de Wuhan est apparu à la fin de l’année dernière, les chercheurs l’étudient, bien que pendant le premier mois environ, seuls les scientifiques chinois aient eu accès aux données.
Mais maintenant que la Chine a partagé ses données avec le monde entier, la recherche apparaît plus rapidement, avec plus de possibilités d’examen par des pairs.
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Selon une étude publiée dans le Lancet vendredi, les patients particulièrement vulnérables aux infections graves par COVID-19 – un groupe qui comprend les personnes très âgées, très jeunes et celles souffrant de maladies concomitantes – meurent plus souvent de COVID-19 que du SRAS et du MERS.
Une étude portant sur 52 adultes gravement malades à l’hôpital Jin Yin-tan de Wuhan a révélé que 61,5 % des patients nécessitant une hospitalisation et une surveillance intensive finissaient par devenir des « non-survivants », pour reprendre la terminologie des chercheurs.
Les chercheurs ont conclu que COVID-19 – ou SRAS-CoV-2, comme ils l’appellent – est plus mortel pour les patients vulnérables que ne l’était le SRAS ou le MERS.
Tout comme le CoV-SRAS et le CoV-SMR, le CoV-SRAS-2 est un coronavirus qui peut être transmis à l’homme, et ces virus sont tous liés à un taux de mortalité élevé chez les patients gravement malades.12 Toutefois, le taux de mortalité des patients infectés par le CoV-SRAS-2 dans notre cohorte est plus élevé que celui précédemment observé chez les patients gravement malades atteints du SRAS. Dans une cohorte de 38 patients gravement malades atteints du SRAS provenant de 13 hôpitaux au Canada, 29 (76%) patients ont eu besoin d’une ventilation mécanique, 13 (43%) patients sont décédés après 28 jours et six (16%) patients sont restés sous ventilation mécanique. 17 (38%) des 45 patients et 14 (26%) des 54 patients gravement malades atteints du SRAS sont également décédés à 28 jours dans une cohorte de Singapour13 et une cohorte de Hong Kong14, respectivement. Le taux de mortalité dans notre cohorte est probablement plus élevé que celui observé chez les patients gravement malades atteints d’une infection par le SRAS. Dans une cohorte de 12 patients atteints de MERS provenant de deux hôpitaux en Arabie Saoudite, sept (58%) patients étaient décédés à 90 jours. 15 depuis le dernier suivi est plus court dans notre cohorte, nous postulons que le taux de mortalité serait plus élevé après 28 jours que celui observé chez les patients atteints de MERS-CoV.
Les chercheurs ont présenté leurs conclusions dans une série de tableaux qui répartissent clairement les symptômes de chaque patient et le chemin vers la guérison (ou la mort).
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L’âge moyen des 52 patients qui ont participé à l’étude était de 59 ans. 35 (67%) étaient des hommes, 21 (40%) avaient été diagnostiqués avec une sorte de maladie chronique, et 51 (98%) avaient de la fièvre.
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