Adieu les « aidons nos défenses naturelles » et autres « contribue à préserver ma flore intestinale ».
En juin, la Commission européenne publiait la liste des allégations publicitaires de santé autorisées sur les étiquettes alimentaires. Sur 44 000 propositions de messages, seulement 222 acceptées.
Un gros ola à la publicité mensongère.
Fréderic Vincent donne le ton : « début décembre, le ménage sera fait dans les rayons, les formulations présentes sur l’étiquette qui n’auront pas été approuvées devront avoir disparu », explique ce porte-parole à la Commission européenne sur les questions de santé et de consommation, au Parisien. L’objectif à terme : permettre à tout consommateur européen de consulter la liste des étiquettes autorisées en ligne. Voici déjà une mise bouche.
Messages proscrits
- Sur les yaourts
Aucune preuve n’a été faite que les « ferments lactiques améliorent les défenses naturelles ».
- Sur les compléments alimentaires
Les industriels ne pourront plus dire que ces molécules guérissent certaines maladies. Par exemple, « le licopène, une substance proche de la vitamine A, est bon pour la santé des yeux des personnes âgées » n’apparaitra plus.
Messages autorisés
- Sur la viande
Les fabricants pourront écrire que les protéines aident à augmenter la masse musculaire.
- Sur la DHEA, ou « hormone de jouvence »
Censée « contribuer au maintien des fonctions normales du cerveau », la DHEA arborera toujours son message.
- Sur les chewing-gums
Sur les sans sucres vous trouverez toujours « contribue à neutraliser les attaques acides dentaires ».