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Si l’Occident continue sur cette voie, il ne faut pas chercher à inverser le déclin de la croissance démographique
S’agit-il d’une empathie humanitaire ou d’un culte de la mort nihiliste qui cherche à justifier légalement le contrôle de la population ? La poussée législative en faveur de l’euthanasie assistée par le gouvernement dans le monde occidental est l’un des sujets les plus protégés dans les médias de l’establishment.
Rien de négatif ou de critique ne peut être dit et toutes les préoccupations sont rejetées en tant que « théorie du complot ». L’appareil gouvernemental d’aide au suicide est une fonction pure et aimable de la société progressiste… et comment osez-vous suggérer le contraire ?
Ce mois-ci, des représentants de l’Angleterre, du Pays de Galles et de l’Écosse examineront la législation visant à légaliser l’euthanasie assistée par le gouvernement (projets de loi sur la fin de vie), avec des lois similaires à celles adoptées au Canada en 2016.
La législation propose de permettre aux personnes en phase terminale de mettre fin à leur vie si elles :
– ont plus de 18 ans, vivent en Angleterre ou au Pays de Galles et sont inscrits auprès d’un médecin généraliste depuis au moins 12 mois.
– ont la capacité mentale de faire ce choix et sont réputées avoir exprimé une volonté claire, arrêtée et informée, sans contrainte ni pression.
– peuvent décéder dans les six mois.
– font deux déclarations distinctes, devant témoin et signées, concernant son souhait de mourir.
– convainquent eux médecins indépendants qu’ils sont éligibles, en respectant un délai d’au moins sept jours entre chaque évaluation.
Ce type de suicide légalisé doit être considéré comme distinct du « suicide assisté par un médecin » rendu possible aux États-Unis dans dix États différents. Il y a une grande différence entre une personne qui cherche elle-même un médecin pour l’aider à se suicider alors qu’elle est en phase terminale, et le gouvernement qui encourage activement le public à se suicider et qui l’aide à le faire en utilisant l’argent de ses contribuables.
Il y a matière à débat dans les deux cas, mais il ne fait aucun doute qu’aucun gouvernement ne devrait s’occuper de l’euthanasie de masse de la population. La tentation est bien trop grande d’étendre cette pratique à d’autres personnes que celles qui sont déjà en train de mourir.
Un exemple concret : Le système canadien d’euthanasie est en place depuis moins de dix ans et déjà le gouvernement élargit les directives relatives au suicide aux personnes ayant simplement besoin d’un traitement ainsi qu’aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Cela dépasse largement le cadre des maladies en phase terminale.
N’oublions pas que l’argument initial en faveur de l’euthanasie gouvernementale en 2016 était qu’elle n’interviendrait que dans de très rares cas et uniquement pour les personnes atteintes d’une maladie grave et souffrant d’une grande douleur. En 2017, après la mise en place des premiers programmes gouvernementaux de suicide, les responsables plaidaient déjà pour une application plus large du programme, affirmant que l’euthanasie pourrait permettre à leur système médical socialiste d’économiser plus de 130 millions de dollars par an (c’est l’une des raisons pour lesquelles la médecine socialiste est une mauvaise idée). En d’autres termes, tuer les gens coûte beaucoup moins cher que d’essayer de les sauver.
Par extension, il est également coûteux de traiter les personnes souffrant de maladies mentales, et les maladies mentales pourraient, techniquement, être considérées comme des souffrances en phase terminale. Alors pourquoi ne pas leur offrir également des options de suicide ? Le Canada a fait de la maladie mentale un motif légal de suicide assisté par le gouvernement, mais la loi n’entrera pas en vigueur avant 2027. Cela dit, de nombreux rapports font déjà état de telles mesures, y compris des témoignages de vétérans de l’armée canadienne souffrant du syndrome de stress post-traumatique à qui l’on a dit qu’ils pouvaient prétendre à l’euthanasie.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là. Des groupes de pression canadiens demandent la légalisation de l’euthanasie gouvernementale pour les enfants, qu’ils qualifient de « mineurs matures ». De tels programmes sont actuellement en place dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, et des efforts sont déployés pour faire de même au Canada. En 2022, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, financé par le gouvernement fédéral, a financé une étude en faveur de l’assistance médicale à la mort pour les « mineurs matures », c’est-à-dire les enfants de plus de 12 ans jugés suffisamment matures pour prendre des décisions médicales personnelles.
En d’autres termes, les programmes MAID commencent par le suicide des malades en phase terminale, puis s’étendent discrètement aux malades mentaux, puis aux enfants malades, et il ne fait aucun doute qu’ils finiront par s’appliquer aux enfants malades mentaux.
Nous avons déjà vu ce genre d’approche orwellienne, mais il s’agit d’un sujet extrêmement sensible et explosif. Depuis des décennies, les élites de l’establishment plaident en faveur du contrôle des émissions de carbone et des traitements médicaux au nom du soutien à la médecine socialisée. L’euthanasie financée par l’État est une conséquence naturelle de ces programmes.
Bien entendu, les récits sur la pollution par le carbone et le changement climatique sont une farce (il n’y a aucune preuve concrète de causalité entre les émissions de carbone et le changement climatique), et si la médecine socialiste nécessite une diminution de la population pour fonctionner, alors la médecine socialisée est un projet qui a échoué et qui doit être abandonné.
En ce qui concerne les maladies mentales, il semble que les gouvernements profitent des moments de faiblesse et de confusion des gens et leur offrent une solution de facilité au lieu d’un moyen de guérir. Ils ne veulent pas que le public aille mieux, ils veulent qu’il meure.
Il est intéressant de noter que l’activisme autour de la légalisation du suicide pour les mineurs coïncide avec l’activisme visant à donner aux enfants une indépendance médicale sans surveillance parentale. La question des transgenres et celle du suicide semblent se recouper lorsqu’il s’agit d’émancipation médicale.
Si la Grande-Bretagne et le reste du Royaume-Uni adoptent des programmes gouvernementaux de lutte contre le suicide comme le Canada, il faut s’attendre à ce qu’ils exploitent également les coûts des soins de santé et les problèmes de santé mentale pour justifier davantage de décès. En 2024, un décès sur 20 au Canada était un suicide assisté par le gouvernement. Si l’on ajoute les enfants et les personnes souffrant de maladies mentales à l’équation, ce ratio montera encore en flèche. Il ne s’agit pas d’une procédure rare, mais d’un pilier de la société.
Si l’Occident continue sur cette voie, il ne faut pas chercher à inverser le déclin de la croissance démographique. Préparez-vous plutôt à un effondrement rapide de la population.
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