Résumé :
– La Chine autorise enfin des experts américains à venir.
– Singapour signale 3 nouveaux cas.
– Pékin songe à reporter la réunion annuelle du parti.
– Le Japon retarde le marathon de Tokyo, ce qui suscite des inquiétudes quant aux Jeux olympiques.
– 14 Américains à bord d’un vol d’évacuation contaminés par le virus.
– 5 morts liées à des virus, selon des rumeurs, au Tibet.
– L’OMS réaffirme que les signes de ralentissement des nouveaux cas en Chine ne signifient pas que l’épidémie ralentit.
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Mise à jour : Au cours de ce qui semblait être des semaines après le début de l’épidémie, le Tibet a signalé à plusieurs reprises qu’il n’avait aucun cas confirmé du virus, même après sa propagation à toutes les autres provinces chinoises (il y en a 31 au total).
Les rumeurs en ligne pourraient maintenant nous éclairer sur les raisons de cette situation : Ce n’est pas que le virus n’était pas arrivé, c’est que les dirigeants des partis au Tibet – pour une raison quelconque (manque de ressources, motivation pour impressionner Pékin) – n’ont pas signalé toute l’ampleur du problème.
Des rapports non confirmés affirment que cinq personnes sont mortes au Tibet à cause du virus.
On se demande à quoi ressemblent les chiffres réels de la Corée du Nord ?
Entre-temps, le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros, a réitéré lundi un sentiment qu’il avait exprimé pour la première fois au cours du week-end : Bien que les données chinoises semblent indiquer une diminution du nombre de nouveaux cas, cela ne garantit pas nécessairement que le virus ralentit : « Tous les scénarios sont encore envisageables. »
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Mise à jour : Alors que la vitesse de l’épidémie se rapproche d’un taux « exponentiel » – elle double tous les six jours…
…voici quelques mises à jour sur les derniers cas confirmés en dehors de la Chine.
Tout d’abord, nous aimerions simplement commenter les chiffres ci-dessus et expliquer pourquoi nous pensons qu’il est important que les investisseurs et le grand public les gardent à l’esprit.
Bien que le nombre de décès et de cas confirmés en dehors de la Chine soit encore bien inférieur au nombre de cas confirmés en Chine, puisque personne ne fait confiance aux chiffres de la Chine étant donné l’état actuel de l’économie (pourquoi tant de personnes – 760 millions – devraient-elles être placées en quarantaine pour un problème qui est principalement localisé dans le Hubei ?), la trajectoire de ces chiffres est probablement le meilleur baromètre de l’évolution de l’épidémie.
Ce n’est que le dernier signe qu’il appartiendra à la communauté internationale de déterminer l’ampleur réelle de cette épidémie, malgré les éloges de l’OMS à l’égard de la Chine, qui – surprise, surprise – étaient probablement motivés par une « arrière-pensée » (comme l’énorme contribution de la Chine au budget annuel de l’OMS).
Singapour a signalé deux autres cas confirmés, ce qui porte le total du pays à 77.
Le Japon indique que 454 passagers et membres d’équipage du « Diamond Princess » ont été infectés, ce qui représente 90 cas supplémentaires.
La nuit dernière, Reuters a rapporté que la police chinoise a effectué des descentes dans des maisons, des restaurants et des marchés de fortune et a arrêté plus de 700 personnes accusées d’avoir violé l’interdiction nationale de la vente ou de la consommation d’animaux sauvages. C’est en partie pour cette raison que Pékin veut reconsidérer sa réglementation sur le commerce et la consommation d’animaux sauvages.
Bien que les gauchistes aient dénoncé les critiques de produits alimentaires comme la « soupe aux chauves-souris » et les « trois croustilles » comme étant racistes, le gouvernement chinois et la majorité des Chinois considèrent désormais la consommation d’animaux comme les reptiles, les chats civettes et les hérissons comme « fondamentalement dangereuse », selon le NYT.
Selon certaines sources, Pékin envisage de reporter sa réunion annuelle des hauts responsables du Parti communiste.
Au Cambodge, les autorités sanitaires ont empêché d’autres passagers de débarquer du paquebot de croisière Westerdam suite à la découverte d’un passager âgé infecté par le virus.
Le Comité permanent du Politburo, la plus haute autorité du pays, se réunira le 24 février pour discuter de l’opportunité de reporter l’Assemblée populaire nationale, une réunion annuelle de 3 000 dirigeants de partis de tout le pays qui se rend à Pékin pour adopter de nouvelles lois et discuter des plans du gouvernement et du budget national. La réunion se déroule généralement début mars « comme une horloge » et son report serait un geste plein de symbolisme pour le peuple chinois. Le NYT a déclaré que le retard est désormais « pratiquement certain ».
Après une série de développements inquiétants liés à l’épidémie, la Banque Populaire de Chine (PBOC) est intervenue lundi pour sauver les marchés en réduisant un taux directeur à moyen terme pour tenter de soutenir l’économie. Le yuan chinois a grimpé sur les nouvelles pour la première fois en quatre sessions.
Enfin, le SCMP rapporte qu’une équipe d’experts médicaux de l’OMS qui doit partir pour la Chine afin d’aider à la recherche et à la réponse à la crise comprendra plusieurs Américains, bien qu’aucun chiffre exact n’ait été donné.
Beaucoup soupçonnaient que le refus de Pékin de permettre aux Américains de participer à l’épidémie était le signe que le gouvernement cachait quelque chose au sujet du virus, probablement le nombre réel de cas et de décès, que beaucoup craignaient d’être beaucoup plus élevés que les chiffres officiels.
Voici le dernier décompte des cas/décès mondiaux du SCMP :
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