#Coronavirus - Le Japon relâche les 500 premiers passagers du « Diamond Princess » au terme de la quarantaine de 14 jours

Publié par Brujitafr sur 19 Février 2020, 18:35pm

Catégories : #Coronavirus, #ACTUALITES

#Coronavirus - Le Japon relâche les 500 premiers passagers du « Diamond Princess » au terme de la quarantaine de 14 jours

Résumé :

– Le bilan des morts passe à 2 000, alors que le Hubei fait état de 132 morts pour la journée de mardi.

Croisière de l'angoisse

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– Le Japon va relâcher la première vague de 500 passagers + équipage à 10h30 heure de Tokyo.

– Les autorités sanitaires de Floride refusent mystérieusement de partager des informations sur le virus avec les journalistes.

– La Russie interdit à tous les Chinois d’entrer sur le territoire.

– Le NYT note des signes de détresse économique imminente.

– La Corée du Sud annonce des « mesures d’urgence » pour se préparer à l’apparition d’une épidémie.

– La Corée du Sud annonce 15 nouveaux cas.

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Mise à jour : C’est mercredi matin à Yokohama. Vous savez donc ce que cela signifie.

Les autorités sanitaires japonaises commencent le processus de déchargement des plus de 2000 passagers et membres d’équipage restants à bord du « Diamond Princess », un navire qui a été mis en quarantaine pendant 14 jours.

Le débarquement se déroulera en plusieurs phases sur trois jours, pour s’achever vendredi. Les 500 premières personnes devraient quitter le navire mercredi vers 10h30, heure de Tokyo. Selon le ministère japonais de la santé, aucune préférence ne sera accordée aux différentes nationalités.

Beaucoup de ceux qui partiront seront soumis à une nouvelle quarantaine de 14 jours, y compris les Américains qui ont choisi de rester sur le bateau au lieu de rentrer aux États-Unis par le vol d’évacuation. Une quarantaine d’Américains ont également été exclus de ce vol parce qu’ils étaient traités pour le virus dans un hôpital japonais.

À ce jour, 542 personnes – dont au moins 14 des quelque 300 Américains qui sont rentrés aux États-Unis lundi au Japon – ont été testées positives pour le virus. Et alors que le Japon affirme avoir testé tout le monde à bord, les médecins et les experts affirment qu’il n’y a aucun moyen de garantir que les personnes libérées ne seront pas porteuses du virus – d’où les quarantaines à leur retour chez elles.

Mais où iront-ils d’ici là ? Et sans aucun plan de suivi immédiat – du moins aucun qui n’ait été rendu public – il semble que le Japon soit sur le point de relâcher à Tokyo des milliers de personnes dans l’environnement le plus infecté en dehors de la Chine.

Bien sûr, les autorités japonaises sont tellement paranoïaques à propos des Jeux olympiques qu’on pourrait penser qu’elles feraient tout ce qui est en leur pouvoir pour arrêter une épidémie à Tokyo, surtout à un moment aussi délicat.

Environ 500 personnes devraient quitter le navire à partir de 10h30 environ, heure de Tokyo, mercredi, sans qu’aucune préférence ne soit accordée à une nationalité particulière, a déclaré le ministère japonais de la santé.

Il faut espérer que les responsables de la santé parviendront à convaincre le monde entier qu’ils ont réussi à dépister le virus.

Le navire a été mis en quarantaine pour la première fois le 5 février, plus d’une semaine après le débarquement d’un homme qui avait été testé positif au virus à Hong Kong. Les journalistes ont raconté les histoires de désespoir et de paranoïa des personnes piégées sur le navire, ce qui donne l’impression d’un tel cauchemar que beaucoup de ceux qui lisent ces histoires ne voudront peut-être jamais voyager en croisière.

Par ailleurs, Yonhap a rapporté que la Corée du Sud comptait 15 autres cas, ce qui porte le nombre total de pays à 46, soit une augmentation d’environ un tiers, un jour après que le président du pays eut mis en garde contre une « urgence économique », des entreprises comme Hyundai souffrant de pénuries d’approvisionnement en provenance de Chine. Le gouvernement sud-coréen a déjà annoncé un plan de relance budgétaire pour aider les entreprises touchées par le virus.

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Les responsables de la santé du Hubei ont fait état d’une forte augmentation du nombre de décès mardi, bouleversant l’histoire de l’État selon laquelle le virus est battu parce que le nombre de cas confirmés et de décès est en baisse.

Et avec les nouveaux chiffres, le nombre de décès en Chine a atteint exactement les 2 000, contre 1 868 à la fin de la journée de lundi, selon le NHC chinois.

– LE HUBEI RAPPORTE 1.693 NOUVEAUX CAS DE CORONAVIRUS, 132 DÉCÈS LE 18 FÉVRIER.
– LE CORONAVIRUS CHINOIS FAIT 2 000 MORTS.

Pendant ce temps, les responsables de l’État de Floride refusent de divulguer toute information sur les efforts de l’État pour contenir une épidémie de coronavirus, y compris des données sur le nombre de patients qui ont été testés pour le virus, selon le Tampa Bay Times.

« L’objectif de cette intervention de santé publique est de contenir l’épidémie », a déclaré le chirurgien général de l’État, Scott Rivkees, qui a présenté mardi à la commission sénatoriale de la politique de santé. « Et s’il y a un cas confirmé, il sera absolument signalé. »

Rivkees a ajouté que l’État n’était pas autorisé à divulguer les informations en raison de « préoccupations relatives à la vie privée » – probablement une règle sur la confidentialité des patients codifiée dans les directives fédérales HIPPA.

Cependant, des journalistes chevronnés de l’État ont fait pression sur le chirurgien général : Ces chiffres ont été communiqués au public pendant Zika, et comme ils ne contiennent pas de détails personnalisés, il ne devrait pas y avoir de conflit avec la loi HIPPA.

Malgré leurs protestations, l’État s’en est simplement remis au Département de la santé, qui a créé une équipe de gestion des incidents de 700 personnes pour assurer la liaison avec les États et aider le pays à se préparer à une éventuelle épidémie. Certains protocoles ont été partagés avec les fonctionnaires de chaque État.

Bien que le fait de ne pas partager ces informations fasse partie d’une sorte de « protocole » fédéral, comment se fait-il que l’État de Washington partage certaines de ces informations directement sur un site web du Département de la santé publique ?

Toujours aux États-Unis : les CDC ont déclaré précédemment que le Département d’État prévoit d’interdire aux Américains qui étaient à bord du Diamond Princess mais qui ne sont pas rentrés avec les évacués de revenir dans le pays avant le mois prochain.

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Mise à jour : Dans la dernière mise à jour de son blog en direct sur les coronavirus, le New York Times souligne que d’autres signes de difficultés économiques liées à l’épidémie sont apparus mardi. Il cite les effusions de sang de HSBC, l’avertissement de Jaguar sur les problèmes de production imminents et le dernier avertissement d’Apple sur la production comme des signes inquiétants de retour en arrière des entreprises alors même que le Nasdaq a clôturé à un niveau record.

Les retombées économiques de la nouvelle épidémie de coronavirus ont continué à se propager mardi, avec de nouvelles preuves dans les secteurs de l’industrie, des marchés financiers, des matières premières, des banques et d’autres secteurs.

HSBC, l’une des plus importantes banques de Hong Kong, a déclaré qu’elle prévoyait de supprimer 35 000 emplois et de réduire ses coûts de 4,5 milliards de dollars alors qu’elle est confrontée à des vents contraires, notamment l’épidémie de coronavirus et les mois de conflits politiques à Hong Kong. La banque, basée à Londres, en était venue à dépendre de plus en plus de la Chine pour sa croissance.

Jaguar Land Rover a averti que le coronavirus pourrait bientôt commencer à créer des problèmes de production dans ses usines d’assemblage en Grande-Bretagne. Comme de nombreux constructeurs automobiles, Jaguar Land Rover utilise des pièces fabriquées en Chine, où de nombreuses usines ont fermé ou ralenti leur production ; Fiat Chrysler, Renault et Hyundai ont déjà fait état d’interruptions à la suite de cette situation.

Les actions américaines ont chuté mardi, un jour après qu’Apple ait averti qu’elle manquerait ses prévisions de ventes en raison des perturbations en Chine, les inquiétudes concernant l’impact de l’épidémie ayant pesé sur les perspectives de l’économie mondiale.

Les actions liées aux hauts et aux bas à court terme de l’économie se sont effondrées, les principales perdantes étant les actions des secteurs de l’énergie, des finances et de l’industrie. L’indice S&P 500 a baissé de 0,5 % en milieu d’après-midi à New York.

Les rendements des obligations ont baissé, le bon du Trésor à 10 ans ayant rapporté 1,55 %, ce qui laisse penser que les investisseurs revoient à la baisse leurs attentes en matière de croissance économique et d’inflation. Une grande partie de l’économie chinoise étant au point mort, la demande de pétrole a chuté et les prix étaient en baisse mardi, avec un baril de West Texas Intermediate vendu pour environ 52 dollars.

En Allemagne, où l’économie dépend fortement de la demande mondiale de machines et d’automobiles, un indicateur clé a montré que le sentiment économique a chuté ce mois-ci, alors que les perspectives économiques se sont affaiblies.

Vous savez que c’est mauvais quand le « mot du jour » de CNBC sur l’économie est « unique ».

Dans le même temps, le « paper of record » américain a indiqué qu’au moins 150 millions de personnes en Chine vivent sous de sévères restrictions liées à la quarantaine, les confinant en grande partie chez eux. Cela représente un dixième de la population chinoise et 1% de la population mondiale.

C’est dur de travailler et de consommer quand on ne peut pas sortir de chez soi.

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