Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Bon sens : L’hôpital du Mans crée un restaurant solidaire et réduit le gaspillage

Publié par Brujitafr sur 7 Décembre 2013, 07:18am

Catégories : #VIE QUOTIDIENNE

friends xo

 

Une initiative qui nous semble évidente lorsque l’on sait qu’il y a des tonnes de nourritures gâchées et jetées tous les jours pendant que les queues s’allongent aux restos du cœur… Apparemment, c’est compliqué à mettre en place. Espérons que ce parcours servira de modèle à d’autres.

————————————————————————————–

Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, le Centre hospitalier du Mans a ouvert un restaurant qui sert à des gens dans le besoin le surplus de nourriture consommable et habituellement destiné à la benne.

Il en aura fallu de la ténacité à Didier Girard pour mener à bien son projet ! Pendant des années, le responsable du service restauration du centre hospitalier du Mans s’est battu pour rendre possible sa belle idée de restaurant social.

 

 

Tout part d’un constat dans cet hôpital qui sert plus de 1,3 millions de repas par an : le gaspillage. Insupportable de voir toute cette nourriture, tous ces plats, ces fruits, ces laitages non entamés et en parfait état de consommation, partir à la benne, dans une ville où 18% de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté.

 

 

Les 10 chiffres chocs sur la pauvreté en France

Seuil de pauvreté en france : un enfant sur cinq vit en dessous

http://resize.over-blog.com/120x90-cz5t-ffffff.jpg?~aHR0cDovL21lZGlhcy5sZXBvc3QuZnIvaWxsLzIwMDkvMDMvMTIvaC0yMC0xNDU0ODgwLTEyMzY4ODIyNjguanBn

 

France : les femmes et la pauvreté : à la rencontre des « mères courageuses »

 

 


Jeter toute cette nourriture avait aussi bien évidemment un coût : 4 200 Kg de déchets par an, qui depuis janvier 2013 sont considérés comme des bio-déchets et ne peuvent plus être incinérés, mais soit compostés, soit dirigés vers une usine de méthanisation. Donc l’idée, simple a priori mais complexe à mettre en œuvre, est de donner ces surplus à ceux qui en ont besoin et de nourrir des personnes en situation de précarité.

 

La moitié de la nourriture mondiale finit à la poubelle

Un tiers de la production alimentaire gâchée chaque année

 


Après moult réunions, une organisation est trouvée : l’hôpital met ses surplus alimentaires à disposition tous les jours, l’Ordre de Malte assure la logistique, et une association ouvre le restaurant social. La formule a été testée pendant plusieurs mois dans un premier restaurant, puis est passée à une vitesse supérieure en s’installant à proximité immédiate d’un foyer d’hébergement.


Résultat : ces surplus permettent à vingt-cinq personnes de faire un bon repas, gratuitement, cinq soirs par semaine.

Au bout d’un an, 7 000 repas seront servis.

Cette belle réalisation me ravit. Comment justifier aujourd’hui de jeter tant de nourriture parfaitement consommable (on parle là des surplus alimentaires, pas des restes de plateaux qui eux ne peuvent pas être donnés et sont jetés) ?

Et pourtant le restaurant social hospitalier a été compliqué à monter : réglementation, habitudes, craintes, les freins ont été nombreux. C’est beaucoup d’énergie pour (seulement) 25 repas par jour diront certains, mais c’est déjà beaucoup. Et le modèle est parfaitement reproductible, l’auteur du projet partageant bien volontiers son expérience.

Alors je me pose une question. Pourquoi ce qui est possible dans un hôpital ne l’est pas dans une école ? Pourquoi ne fait-on rien – ou presque – pour réduire le gaspillage dans les cantines scolaires, trouver une 2ème vie à certains produits, donner à ceux qui n’ont rien des produits non consommés, en parfait état mais qui sont jetés ?

Dans l’école de ma fille à Lyon, ce sujet est évoqué à chaque conseil d’école et on nous oppose toujours « la réglementation ». C’est choquant, c’est grotesque. Et si on parlait d’éducation, de sensibilisation, de lutte contre le gaspillage dès le plus jeune âge ? Comment justifier auprès d’un enfant qu’à la cantine de l’école le yaourt non ouvert, la pomme entière, le morceau de camembert emballé qu’il a pris sur son plateau mais qu’il n’a pas mangé DOIT finir à la poubelle ? C’est la semaine de lutte contre le gaspillage non ?


SOURCE : Tandem Conseil, via Reporterre

 


SOURCE

Commenter cet article

Z
<br /> réduire le gaspillage dans les cantines scolaires et pourquoi ne pas<br /> impliquer les "comités d'entreprises" gras comme des moines (EDF, SNCF, AIR France, Orange, RATP ...) qui s'occupent de millions et de millions de repas ? et ce bien avant l'hôpital qui n'est pas<br /> le milieu idéal pour récupérer de la nourriture (germes nosocomiaux ?)<br />
Répondre
U
<br /> cette initiative semble aller dans le bon sens !<br /> <br /> <br /> MAIS! comment allons nous reconnaître les malades parmi ces nouveaux arrivants qui submergerons les patients<br /> hospitalisés ?<br /> <br /> <br /> il y aura plus assez de nourriture pour les malades .<br />
Répondre

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents

weblogs