Présidentielle en Roumanie : le candidat d'extrême droite largement en tête du premier tour
George Simion, le chef du parti nationaliste AUR, a recueilli 40,5% des suffrages, selon des résultats quasi définitifs.
Aversion pour "les bureaucrates bruxellois"
Cette élection intervient cinq mois après l'annulation du scrutin, le 24 novembre, quand le candidat Calin Georgescu avait surgi en tête à la surprise générale, plongeant dans une crise politique majeure le pays membre de l'Union européenne devenu un pilier essentiel de l'Otan depuis l'invasion russe de l'Ukraine voisine. Exclu de l'élection par la Cour constitutionnelle après une campagne massive sur TikTok entachée de suspicions d'ingérence russe, il a appelé à "récupérer" le scrutin "volé", après avoir voté à Mogosoaia, près de Bucarest, aux côtés de celui qui l'a remplacé, George Simion.
Ce dernier a, durant la campagne, brandi sa jeunesse, sa rhétorique souverainiste et sa maîtrise de la plateforme TikTok. Si le député nie toute inclination pour la Russie, il partage la même aversion pour "les bureaucrates bruxellois" et s'oppose à tout soutien militaire à Kiev. Sur les marchés ou à l'étranger pour convaincre l'importante diaspora, ce fan de Donald Trump se rêve en "président MAGA" (Make America Great Again), slogan parfois affiché sur ses casquettes.
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Présidentielle en Roumanie : le candidat d'extrême droite largement en tête du premier tour
George Simion, le chef du parti nationaliste AUR, a recueilli 40,5% des suffrages, selon des résultats quasi définitifs.
Allemagne : interdire ou non l’AfD, classé parti « extrémiste de droite » ?
Débat délicat en vue
Que s’est-il passé ?
L’Office de protection de la Constitution a désigné vendredi l’Alternative pour l’Allemagne (AfD) « extrémiste de droite », dénonçant une idéologie qui « dévalorise des groupes entiers de la population en Allemagne et porte atteinte à leur dignité humaine ». Cela n’est « pas compatible avec l’ordre démocratique ».
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Allemagne : interdire ou non l'AfD, classé parti " extrémiste de droite " ? Débat délicat en vue
Les services de renseignement allemand ont désigné vendredi l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) " extrémiste de droite ", ce qui a notamment fait bondir l'administration Trump À peine intronisé
En Allemagne, le parti AfD classé comme mouvement « extrémiste de droite avéré » par le renseignement intérieur
Cette qualification faite vendredi par l’office fédéral de protection de la Constitution confère aux autorités d’importants moyens de surveillance et de contrôle, y compris des communications privées.
Marco Rubio dénonce une « tyrannie »
Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a dénoncé sur X une « tyrannie déguisée », appelant les autorités allemandes à faire « marche arrière ». « C’est ça la démocratie », a directement répondu, en anglais, le ministère des affaires étrangères allemand au chef de la diplomatie américaine sur X, ajoutant même : « Notre histoire nous a appris qu’il faut arrêter l’extrémisme de droite. »
Le vice-président américain, J. D. Vance, s’en est lui aussi pris à l’Allemagne peu après. « L’AfD est le parti le plus populaire d’Allemagne, et de loin le plus représentatif de l’Allemagne de l’Est. Aujourd’hui, les bureaucrates tentent de le détruire. L’Ouest a abattu le mur de Berlin. Il a été reconstruit, non pas par les Soviétiques ni les Russes, mais par l’establishment allemand », a-t-il dénoncé dans une publication sur le réseau X.
Au Royaume-Uni, Nigel Farage est-il en train de rendre l’union des droites inévitable ?
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le scrutin de ce jeudi 1er mai en Angleterre a prolongé l’effritement électoral des Conservateurs. Ils devront nécessairement se poser la question d’une alliance avec Nigel Farage, estime l’ancien diplomate François-Joseph Schichan, qui compare les droites anglaise et française.
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Au Royaume-Uni, Nigel Farage est-il en train de rendre l'union des droites inévitable ?
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«Un très, très grand moment» : le parti britannique d'extrême droite Reform UK remporte un siège de député face au Parti travailliste
«Pour le mouvement, pour le parti, c'est un très, très grand moment», a réagi Nigel Farage, le promoteur du Brexit, qui a fait campagne sur la lutte contre l'immigration irrégulière. Cette victoire «prouve que nous sommes désormais le parti d'opposition au gouvernement travailliste», a-t-il écrit sur X.
En coulisses, la panique grandit ...
Puisque vous êtes là…
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