En tenue décontractée, Starmer, Macron et Merz affichent leur entente dans le train qui les mène à Kiev.
Macron, Merz et Starmer ont fait un voyage éclair à Kiev pour dicter leurs conditions à Zelensky, le perdant, et Poutine, le gagnant. Autant dire que leur cessez-le-feu, trêve, ou paix de trente jours a autant de chances d’aboutir que Macron d’être populaire en France.
Les pires dirigeants du monde « libre »
Et puis, la petite séquence de rigolade entre amis a fait mal, surtout dans la tête des covidés, qui découvrent la lune. Les trois dirigeants en ont pris pour leur grade. Il n’y a plus de doute, cette bande d’allumés – qui ose s’appeler la coalition des volontaires – envoie l’Europe droit vers le précipice.
Avant de partir en voyage, notre président a dealé en douce avec le Polonais Tusk – qui veut comme en 1937 se goinfrer un bon morceau d’Ukraine – un partage de la dissuasion nucléaire, dans notre dos, comme si les 70 millions de Français ne comptaient pas. C’est destiné à faire peur à Poutine, et c’est d’ailleurs le seul pouvoir de nuisance de Paris, qui peut évidemment nous coûter très cher. Car nous, on n’a pas de bunker antiatomique.
Une fois sur place, les marionnettes de l’OTAN et des mondialistes sont allées porter une petite bouteille de larmes en souvenir des soldats ukrainiens morts au combat. Ces trois abrutis dangereux se prennent pour Churchill, de Gaulle et Roosevelt. Ils donnent l’image d’une UE en perdition totale, où le spectacle remplace l’efficacité diplomatique.
De retour de Kiev, Macron a pondu un texte qui rassemble tous les éléments de langage du mensonge européiste, soit une inversion accusatoire absolue sur le conflit. Un bullshit vite repris de volée sur les réseaux sociaux.
Dans la maison d’en face, après avoir légèrement insulté les trois grâces – une habitude chez Medvedev –, Poutine a rejeté l’idée des trente jours, car il veut des négociations directes entre Russes et Ukrainiens. Il ignore de fait les gesticulations des eurocamés.

Trump a naturellement pesé dans la balance, car il a besoin d’une victoire diplomatique. C’est Keith Kellogg qui propose en son nom un cessez-le-feu avant toute négociation de paix sérieuse. Dans cette affaire, du plus haut sérieux, Macron est encore une fois revenu mettre son grain de sel car personne ne l’écoute jamais : il a jugé la proposition de Poutine insuffisante...
Décidément, après le fond, on attaque la croûte océanique, et on se dirige vers la partie molle du manteau.

On l’aura compris, les rois mages, annonciateurs de malheurs, parasitent le Grand Jeu en brouillant les pistes, jouant la guerre totale un jour, la paix sans conditions le lendemain, une inconsistance qui rappelle les soubresauts mentaux des accros à la coke.
Que le truc blanc sur l’image soit un sachet ou un mouchoir importe peu : Starmer, Merz et Macron, sortis du jeu diplomatique rationnel, condamnent tout un continent à la passivité et au déclassement.
Puisque vous êtes là…
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