Ingérences lors de l’élection roumaine ? Le Durovgate continue
Pavel Durov, patron de Telegram, persiste et signe ses accusations d’ingérences françaises et européennes dans l’élection présidentielle roumaine. Il propose d’aller témoigner en Roumanie alors que George Simion saisit la Cour constitutionnelle afin d’annules l’élection de mai 2025.
George Simion : « demande officiellement à la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles roumaines (mai 2025) »
Nouvel épisode dans le feuilleton de l’élection présidentielle roumaine qui dure depuis novembre 2024. Hier, George Simion, le perdant de l’élection présidentielle, a posté sur X un message annonçant sa saisie auprès de la Cour Constitutionnelle Roumaine :
« Je demande officiellement à la Cour constitutionnelle d’ANNULER les élections présidentielles roumaines (mai 2025). Pour les mêmes raisons que celles pour lesquelles les élections de décembre ont été annulées : les interférences extérieures d’acteurs étatiques et non étatiques. Cette fois, c’est prouvé par des preuves ! Ni la France, ni la Moldavie, ni personne d’autre n’a le droit d’interférer dans les élections d’un autre État. À tous les Roumains : demandez d’urgence à la Cour Constitutionnelle d’annuler cette farce. Nous n’abandonnerons pas et ne trahirons pas ! Ce n’est que le début d’une grande victoire ! »
George Simion dit avoir des « preuves irréfutables d’une tentative orchestrée » et invoque la jurisprudence 2024 qui a éliminé le candidat qui aurait dû remporter l’élection, Călin Georgescu. Simion révèle, en outre, que l’UE a dépensé plus de 650 millions d’euros pour faire taire les voix conservatrices en Europe et que Nicușor Dan a acheté, à coups de centaines de millions d’euros, des votes.
Pavel Durov, le patron de Telegram, qui accuse publiquement les services de renseignement français de l’avoir approché pour réprimer sur son réseau social les conservateurs roumains avant les élections, ce qu’il a refusé, a répondu, toujours sur X, à George Simion :
« Je suis prêt à venir témoigner si cela aide la démocratie roumaine. »
Pavel Durov, patron de Telegram, propose de venir témoigner de l’ingérence étrangère
En plus de l’ingérence, Elon Musk et David Sacks, tous deux conseillers de la Maison Blanche, renforcent la position de Simion en évoquant des fraudes : ils remettent en effet en question le résultat des élections roumaines. David Sacks le qualifie d’ailleurs de « statistiquement improbable, voire impossible ».
Ainsi, la jurisprudence de 2024 pourrait se retourner contre ses auteurs roumains, les juges rouges de la Cour Constitutionnelle à la solde de l’Union Européenne, et ses auteurs lointains, Bruxelles et l’état profond européen auquel appartient Macron, qui veulent empêcher les peuples de se libérer de la tutelle de cette Union Européenne de plus en plus soviétisante.
Cette démarche pourrait révéler, à la face du monde, le deux poids deux mesures de la Conscience morale occidentale qui aura des difficultés à se déjuger et à annuler cette élection présidentielle roumaine qui lui permet de gouverner via son proxy, son candidat pro-OTAN, pro-UE, Nicușor Dan.
Coup d’État en Roumanie ? Pavel Durov, patron de Telegram, accuse la France d’ingérence
Coup d’État en Roumanie, élection truquée ou délire de complotistes ? Les dernières déclarations de Pavel Durov, patron de Telegram, peuvent laisser penser à une ingérence française et européenne pour empêcher le candidat Simion d’arriver au poste de Président de Roumanie.
Élection présidentielle roumaine : doute sur la sincérité des résultats
Tout dans l’enchainement de l’élection à la présidentielle de Roumanie dont le second tour a eu lieu de dimanche dernier, après l’annulation du premier tour en décembre dernier, sème le doute sur la sincérité des résultats. Après avoir évincé l’homme qui aurait dû remporter l’élection, Călin Georgescu, plébiscité par les Roumains en novembre 2024, voilà que Nicușor Dan, le candidat de l’EU, qui n’avait que 28% des voix lors du second premier tour remporte l’élection face au favori, George Simion, chef de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), soutenu par Georgescu, et qui avait obtenu près de 41 % des voix le 4 mai. Ce qui donne une progression de 155 % pour Dan contre seulement 12 % pour Simion. Du jamais vu dans une élection !
L’élection à la présidentielle de dimanche dernier qui a donc permis au candidat adoubé par l’Union Européenne Nicușor Dan de gagner laisse un goût amer chez les Roumains qui ont la nette impression qu’elle leur a été volée. Les dernières déclarations du patron de Telegram Pavel Durov semblent leur donner raison.
Pavel Durov, PDG de Telegram, accuse la France d’ingérence dans l’élection présidentielle roumaine
Pavel Durov, PDG de Telegram, arrêté brutalement en France le 24 août dernier alors qu’il atterrissait à Paris à l’aéroport du Bourget, a posté sur les réseaux sociaux que les services de renseignement français l’avaient approché pour réprimer les conservateurs roumains avant les élections. Il a refusé. D’autres, on peut le supposer, ne l’ont pas fait.
Pas bête, le PDG de Telegram, a piégé les autorités françaises. Dans un premier post sur son compte Telegram il écrit :Telegram
« Un gouvernement d’Europe occidentale (devinez lequel
) a contacté Telegram pour lui demander de faire taire les voix conservatrices en Roumanie avant les élections présidentielles d’aujourd’hui. J’ai refusé catégoriquement.
« Telegram ne restreindra pas les libertés des utilisateurs roumains et ne bloquera pas leurs chaînes politiques.
« On ne peut pas « défendre la démocratie » en détruisant la démocratie. On ne peut pas « lutter contre l’ingérence dans les élections » en s’ingérant dans les élections. Soit vous avez la liberté d’expression et des élections équitables, soit vous ne l’avez pas. Et le peuple roumain mérite les deux. »
La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a démenti les accusations de Pavel Dourov
Alors que la France n’est pas citée, seule une émoticône représentant une baguette pourrait la représenter, immédiatement, rapporte l’AFP, « la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française a démenti les accusations de Pavel Dourov selon lesquelles elle lui aurait demandé d’influencer l’élection présidentielle en Roumanie :
« La DGSE nie fermement les allégations selon lesquelles, dans ces cas, il y aurait eu des demandes de blocage de comptes liées à un quelconque processus électoral », a déclaré le département dans un communiqué. Les services spéciaux admettent qu’ils ont effectivement été contraints de contacter directement Durov à plusieurs reprises ces dernières années pour lui rappeler la responsabilité de son entreprise dans la prévention de la menace du terrorisme et de la pornographie infantile. »
Mal en a pris aux services spéciaux français car en réponse, Pavel Durov a révélé avec force détails que ce printemps, Nicolas Lerner, le chef des services de renseignement français, lui avait demandé de limiter les voix conservatrices en Roumanie avant les prochaines élections :
« Ce printemps, au Salon des Batailles de l’Hôtel de Crillon, Nicolas Lerner, chef du renseignement français, m’a demandé d’interdire les voix conservatrices en Roumanie à l’approche des élections. J’ai refusé. Nous n’avons pas bloqué les manifestants en Russie, en Biélorussie ou en Iran. Nous ne commencerons pas à le faire en Europe. »
Pavel apporte des détails sur l’implication de Nicolas Lerner, le chef des services de renseignement français et camarade de promotion de Macron à l’ENA
Pour bien situer le personnage, Nicolas Lerner, est un camarade de promotion de Macron à l’ENA. Le compte de @Francediplo démentant les propos de Durov, ce dernier n’en reste pas là, il persiste et signe. Dans un autre post, il rappelle que « les services de renseignements étrangers français ont confirmé qu’ils m’avaient rencontré, soi-disant pour lutter contre le terrorisme et la pédopornographie. En réalité, la pédopornographie n’a jamais été évoquée. Ils voulaient bien les adresses IP de suspects terroristes en France, mais leur principal objectif était toujours la géopolitique : Roumanie, Moldavie, Ukraine. »
Cette accusation d‘une ingérence aux multiples facettes de la France et de l’Union Européenne a été reprise également par le candidat George Simion lui-même. L’élection de dimanche qui permet au candidat pro UE passer de 20 % à 54% au deuxième tour a ainsi probablement été truquée mais comme le « peuple » roumain, y compris ses morts, a voté comme il se doit pour le candidat « centriste » sympathique, sensé, pro-UE et pro-OTAN, le maire « libéral » de Bucarest, Nicusor Dan, il n’y a pas à craindre une nouvelle annulation des élections par la Cour Constitutionnelle Roumaine, aux mœurs héritées du temps communiste et toute dévouée à l’Union Européenne.
Et les Roumains arnaqués par ce résultat douteux peuvent bien saisir les institutions européennes en raison de ces forts soupçons de fraudes et de cette ingérence française, le résultat sera considéré valable. Il sera inutile, pour la conscience morale bruxelloise portée par Ursula, de renvoyer les Roumains aux urnes. Ainsi surfe l’état de droit européen, véritable état profond en guerre contre les peuples européens.
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