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Des ONG critiquent le silence passé du nouveau pape contre les violences sexuelles
Cité du Vatican (AFP) – Des ONG de défense de victimes d'agressions sexuelles par des membres du clergé catholique ont dénoncé le silence passé du nouveau pape Léon XIV quand il était au Pérou puis au Vatican, ce que conteste son ancien évêché.
Une organisation de victimes d'abus de prêtres a exprimé sa "grande inquiétude" à l'annonce de la nomination du nouveau pape. Pour cause, Robert Prevost aurait couvert des violences par le passé.
EN DEUX MOTS :
- Le SNAP, organisation de victimes d’abus dans l’Église, exprime ses inquiétudes sur l’élection du pape Léon XIV, accusé d’inaction face à des cas d’abus sexuels dans le passé.
- Le clergé belge, notamment l’archevêque Luc Terlinden, défend Léon XIV, le décrivant comme un homme humble, engagé et dans la lignée du pape François.
- Le nouveau pape devra répondre à des attentes fortes sur la lutte contre les abus, le rôle des femmes dans l’Église et la mission de paix qu’il s’est fixée.
L'organisation américaine Survivors network of those abused by priests (SNAP), qui regroupe des victimes de violences sexuelles dans l'Église, a exprimé sa "grande inquiétude" après l'élection de Robert Prevost. Celui qui a choisi le nom de règne Léon XIV aurait couvert des violences par le passé.
Le SNAP fait référence à l'époque où Robert Prevost était supérieur provincial des Augustins à Chicago. En 2000, il aurait permis à un prêtre accusé de violences sexuelles sur mineurs de résider dans un couvent à proximité d'une école primaire.
L'organisation évoque également la période où le nouveau pape était évêque de Chiclayo, au Pérou. En 2022, trois victimes de violences sexuelles se sont adressées aux autorités civiles après avoir constaté que le dossier qu'elles avaient transmis à l'Église par l'intermédiaire du diocèse n'avançait pas.
Selon elles, Robert Prevost n'a pas diligenté d'enquête et n'a pas envoyé suffisamment d'informations à Rome. Le diocèse a en outre permis au prêtre de continuer à célébrer la messe.
Dans une réaction à l'élection du nouveau pape, le SNAP demande que des mesures soient prises dans les 100 premiers jours de son pontificat, notamment la mise en place d'une "commission de la vérité globale indépendante" avec la pleine coopération du Vatican.
Le SNAP a déposé une plainte au sujet de Robert Prevost auprès du précédent pape François en 2023. Aujourd'hui, l'organisation demande au Pape Léon XIV de continuer le combat contre les violences sexuelles commises au sein de l'Église. "Vous pouvez mettre fin à cette crise. La seule question est de savoir si vous le voulez", conclut l'organisation.
Le clergé belge persuadé que le pape sera intransigeant
L'archevêque de Malines-Bruxelles, Luc Terlinden, est convaincu que le pape Léon XIV appliquera une tolérance zéro à l'égard des abus sexuels dans l'Église, a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse.
Le primat de Belgique répondait aux inquiétudes exprimées par Rik Devillé, prêtre à la retraite et défenseur des victimes d'abus sexuels par des religieux. Ce dernier a affirmé, en s'appuyant sur une lettre de SNAP, l'organisation américaine des victimes de l'Église, que Robert Francis Prevost a couvert par le passé certains cas d'abus.
"Sachez que j'ai discuté avec le futur Léon XIV dans cette pièce", a expliqué à la presse Luc Terlinden. Les deux hommes se sont rencontrés à plusieurs reprises, à Rome et lors de la visite en Belgique du défunt pape François. L'archevêque de Malines-Bruxelles s'est donc réjoui de l'élection de Léon XIV, un pape "dans la lignée de François". "C'est un homme simple, humble, à l'écoute. Il suscite immédiatement la confiance", a-t-il affirmé.
Le pape a confié une mission importante à l'Église
Selon Luc Terlinden, la ligne directrice du pontificat de Léon XIV sera la paix: "Le pape a confié une mission importante à l'Église: être au service de la paix." L'archevêque a aussi insisté sur la connaissance approfondie qu'a le nouveau pape de la situation actuelle de l'Église. "Léon XIV a parcouru le monde. C'est un homme de dialogue qui saura tisser des ponts entre les fidèles et les communautés."
Léon XIV devra également faire face à de nombreux défis, notamment celui de la place accordée aux femmes dans l'Église. "J'ai déjà discuté de cet aspect avec lui", a confié Luc Terlinden. "Le pape a déjà vécu cette situation au Pérou, où des femmes occupent de grandes responsabilités dans l'Église. Je suis confiant sur le fait qu'il va nous aider, avec rigueur et prudence, à avancer sur ces conditions".
Un Belge s'exprime
Koen Van Sumere, victime d'abus dans l'Église, a déclaré vendredi qu'il attendrait la rencontre avec le pape Léon XIV, prévue en septembre, avant de se prononcer sur l'élection du nouveau souverain pontife.
Il fait partie des quinze victimes belges qui ont rencontré le défunt pape François lors de sa visite en Belgique, en septembre 2024.
"Je jugerai ses actes, pas les rumeurs", a-t-il déclaré.
Une nouvelle rencontre entre les quinze victimes belges et le pape est prévue à Rome en septembre 2025. La mort de François avait un temps semé le doute sur sa tenue, mais Koen Van Sumere affirme avoir reçu la confirmation du nonce apostolique qu'elle aura bien lieu. La date exacte reste à déterminer. "Je ne me prononcerai sur le pape qu'après cette rencontre. Je veux d'abord voir ce qui en ressort", conclut-il.
L'archevêque de Malines-Bruxelles, Luc Terlinden, s'est pour sa part dit convaincu que le pape Léon XIV appliquera une politique de tolérance zéro à l'égard des abus sexuels, dans la continuité de celle instaurée par son prédécesseur.
Abus sexuels dans l’Eglise : « Je jugerai Léon XIV sur ses actes, pas sur les rumeurs », avance une victime
A peine élu souverain pontife jeudi, deux organisations spécialisées, SNAP et Bishop Accountability, ont remis en question par voie de communiqués l'engagement de Robert Francis Prevost, prélat américain de 69 ans, à lever le voile sur ce fléau.
En tant que chef de l'ordre des Augustins dans le monde entier, puis en tant qu'évêque du diocèse péruvien de Chiclayo entre 2015 et 2023, "il n'a publié aucun nom" de coupables, a dénoncé Anne Barrett Doyle, au nom de Bishop Accountability.
Il en a été de même pendant les deux années où il a dirigé le puissant dicastère (ministère) des évêques, un département clé du Vatican qui conseillait le pape François sur les nominations d'évêques, a-t-elle accusé.
Robert Francis "Prevost a supervisé les dossiers instruits (...) contre des évêques accusés d'agressions sexuelles et de dissimulation. Il a maintenu le secret sur ces procédures, ne dévoilant aucun nom ni information", a encore fustigé Mme Barrett Doyle.
"Sous sa direction, aucun évêque complice n'a été déchu de son titre. Le plus troublant est l'allégation de victimes dans son ancien diocèse au Pérou selon laquelle il n'a jamais ouvert d'instruction canonique sur des agressions sexuelles présumées commises par deux prêtres", a-t-elle martelé.
De son côté, le SNAP, qui défend des victimes de religieux pédocriminels, a indiqué qu'à l'époque où Robert Francis Prevost était évêque de Chiclayo, trois victimes présumées s'étaient confiées au diocèse. Mais sans résultat.
Elles s'étaient alors tournées vers les autorités civiles en 2022.
"Les victimes ont depuis affirmé que Mgr Prevost n'avait pas ouvert d'enquête, qu'il avait envoyé des informations inadéquates à Rome et que le diocèse avait permis au prêtre de continuer à dire la messe", selon SNAP.
En tant que responsable provincial des Augustins dans la région de Chicago, le futur pape a également permis à un prêtre accusé d'avoir agressé des mineurs de vivre dans un couvent augustinien près d'une école de la ville en 2000.
-"Discréditer" le nouveau pape -
Mais le successeur du nouveau pape à la tête de l'évêché de Chiclayo, Edison Farfan, a dénoncé une "polémique" visant à "discréditer le cardinal, affirmant qu'il n'avait rien fait".
"Il a écouté, il a respecté les procédures", a-t-il affirmé devant la presse.
Bishop Accountability a d'ailleurs aussi reconnu quelques actions positives de celui qui est devenu Léon XIV, notamment la dénonciation d'agressions et de corruption au sein de Sodalitium Christianae Vitae (SCV), une congrégation laïque ultraconservatrice au Pérou dissoute par François cette année.
Une victime, Pedro Salinas - journaliste auteur d'un reportage sur ce groupe - considère que Robert Francis Prevost fait partie des cinq évêques ayant joué un "rôle extrêmement important (...) au nom des victimes".
"A l'écoute des victimes"
Le président de la Conférence des évêques du Pérou, Carlos Garcia Camader, avait également défendu jeudi le bilan du nouveau pape.
En tant qu'évêque, il a "ouvert la voie ici au Pérou à l'écoute des victimes et à la mise en place d'une commission de vérité" dans le scandale du SCV, a-t-il assuré.
Les premières accusations de violences ont émergé au début des années 2000, mais l'affaire a explosé en 2015 avec un livre citant des victimes détaillant des "violences physiques, psychologiques et sexuelles" commises par les dirigeants du mouvement et son fondateur, selon Vatican News, le site officiel d'informations du Vatican.
A l'issue d'une enquête de sept ans, le pape François a dissous SCV quelques semaines avant sa mort. Environ 36 personnes, dont 19 mineurs, ont subi des violences, selon Vatican News.
En janvier, Mgr Prevost avait participé avec le pape François à une réunion avec Jose Enrique Escardo, l'une des premières victimes à dénoncer les agissements du mouvement religieux.
"Nous rejetons la dissimulation et le secret, cela fait beaucoup de mal, car nous devons aider les personnes qui ont souffert à cause d'actes répréhensibles", avait déclaré le futur pape au quotidien péruvien La República dans une interview en juin 2019.
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