Dossier Stratégie offert « L’erreur d’analyse est de croire que la guerre est impossible ».
Il y a plus de 8 mois j’ai écrit un dossier sur ce qui était à mon sens la plus grande erreur potentielle d’analyse actuelle. Croire que la guerre était imposible en Europe et contre la Russie. En Asie et contre la Chine. Vous pouvez retrouver également une vidéo sur la chaine le Grenier de l’éco sur Youtube.
Compte tenu de l’évolution de la situation, de la gravité de la situation même, j’ai décidé d’offrir ce dossier Stratégie à l’ensemble des lecteurs du site insolentiae et de notre communauté qui pense et veut encore réfléchir dans ce monde qui se précipite vers la guerre en chantant, la fleur au fusil comme nos ainés de 14. Ils ont tous finis dans les tranchées de Verdun comme des centaines de milliers de jeunes Russes ou Ukrainiens terminent actuellement dans les tranchées du Dombass.
Vous pourrez également mieux appréhender le travail d’analyse qui me permet d’accompagner mes abonnés à la lettre Stratégies
Ils riaient tous quand on leur disait que la guerre était possible, ils rient moins maintenant !
Je me souviens lorsque j’étais jeune (il y a fort longtemps diraient mes enfants) j’ai lu le livre de Jean-François Khan intitulé « Tout change parce que rien ne change : Introduction à une théorie de l'évolution sociale ». Cet ouvrage était passionnant. « Au cœur de cet essai, un constat : il est impossible de comprendre les ressorts de l'évolution des sociétés humaines si l'on s'attache uniquement à ce qui change. Il faut d'abord porter son attention sur ce qui ne change pas, les structures invariantes. C'est en effet le non-changement qui permet au changement de radicaliser son expression ».
Au-delà de ces explications qui peuvent sembler un peu compliquées, l’auteur pose la question de notre perception des changements.
Or, ce qui est essentiel et ce qui est ici le cœur de mon travail pour vous accompagner dans le monde VICA (volatil, incertain, complexe, ambigüe) qui est le nôtre, c’est de comprendre les changements.
Nous devons être capables de faire la différence entre la permanence, nos invariances comme le disait Jean-François Khan et nos changements, nos évolutions.
Que ces évolutions se fassent en bien ou en mal, relève du jugement moral (et j’ai les miens heureusement) mais pas de l’analyse factuelle. Je lutte avec mes modestes moyens contre la place que je juge mortifère des écrans dans nos vies, pour autant, cette place induit des changements incroyablement puissants (jusqu’à la sexualité des gens qui s’effondre). Mon jugement personnel n’a ici aucune importance ou effet sur les changements qui sont en train de s’opérer dans la société et cela s’impose à moi que je sois pour ou contre.
Il est fondamental dans notre travail d’analyse et de compréhension donc de bien distinguer ce qui relève de notre jugement (parfaitement normal et légitime) et ce qui relève des faits et de leurs conséquences et donc des impacts sociétaux ou encore financiers par exemple.
Un changement majeur caché sous nos invariances.
Pourquoi vous parler donc de cet ouvrage ?
Parce que c’est à cela que j’ai pensé quand je me suis rendu compte que nous passions peut-être, sans doute, à coté d’un changement majeur et capital très peu commenté, très peu diffusé auprès du grand public, même si du coté des militaires, bien évidemment, tous les plans ont été refaits et les doctrines d’usage de la force nucléaire modifiées.
Nous partons du principe, du postulat, de l’axiome, de l’évidence qu’une guerre nucléaire est impossible et que donc la 3ème Guerre mondiale n’est pas envisageable sauf dans l’esprit des pessimistes paranoïaques.
Je pense que derrière cette invariance du raisonnement « c’est impossible », se cache un changement que presque personne n’a vu, et que presque tout le monde ne veut pas voir tellement c’est « effrayant ».
Si la guerre nucléaire est considérée comme impossible, c’est parce qu’elle conduirait à la DMA…. La destruction mutuelle assurée. Nous mourrions tous, ce serait un suicide collectif, et personne n’y aurait intérêt, donc c’est impossible d’arriver à ce point car au dernier moment la rationalité et l’instinct de survie prendront le dessus.
Force est de constater, que pendant ces décennies entières de guerre froide, les choses se sont globalement passées ainsi.
Nous avons pris l’habitude que la peur de cette destruction mutuelle l’emporte sur nos ambitions guerrières, sur nos tensions, sur nos détestations ou sur notre violence.
L’arme atomique est devenue gage de paix et cette peur de la destruction mutuelle assurée est devenue une dissuasion.
Imaginons que la situation ait changé.
Imaginons que beaucoup pensent qu’une guerre nucléaire puisse être gagnée ?
Imaginons même que certains pensent qu’une guerre nucléaire n’aurait pas autant d’inconvénients environnementaux que ce que l’on pouvait croire jusqu’à présent.
Imaginons encore pour aller plus loin, que certains y verraient même un bénéfice/risque très favorable aussi bien pour l’avenir que pour l’environnement.
Alors ce changement majeur de raisonnement rendrait possible l’utilisation de l’arme atomique et donc la 3ème Guerre mondiale.
Macron et le refus de la victoire russe en Ukraine implique la guerre.
Emmanuel Macron l’a dit avec une immense clarté au même moment où il expliquait qu’il ne fallait pas exclure d’envoyer des troupes au sol en Ukraine pour affronter l’armée russe.
"La Russie ne peut, ni ne doit, gagner cette guerre en Ukraine. Nous sommes en train d'assurer notre sécurité collective" voilà exactement ce qu’il a déclaré.
Personne ne veut analyser réellement ce que cela implique.
Ce que cela veut dire réellement.
On peut tout reprocher à Macron, et je ne m’en prive pas, on peut dire que c’est une très mauvaise idée et que l’on ne veut pas mourir pour Kiev et pour « Zizilenski » l’homme qui jouait du piano non pas debout mais avec sa bistouquette (c’est ainsi qu’il s’est fait connaître), mais l’on ne peut pas reprocher à Macron de ne pas afficher ses intentions aussi dramatiques soient-elles potentiellement.
Au bout de 2 ans de guerre et de positions figées, alors que l’armée ukrainienne vacille, si nous ne voulons pas que la Russie perde, mais que l’Ukraine ne peut plus tenir, que croyez-vous qu’il va se passer ?
Voilà la seule et la véritable question que personne n’a osé poser et que Macron a commencé à illustrer avec son envoi de troupes en Ukraine.
Si nous ne voulons pas que la Russie gagne en Ukraine, mais que l’Ukraine ne peut plus tenir, que va-t-il se passer ?
Simple.
Soit nous acceptons la défaite de l’Ukraine, soit nous entrons en guerre à ses côtés avant qu’elle ne s’effondre.
Ce sera alors la 3ème Guerre mondiale.
Comme vous pouvez l’entendre et le voir, Macron, n’exclut pas du tout de devoir faire la troisième guerre mondiale. S’il ne l’exclut pas, c’est que d’une manière ou d’une autre, il pense pouvoir la gagner et s’en sortir.
Il pense que le bénéfice/risque est favorable.
Pour lire la suite, téléchargez ce dossier de 38 pages qui permettait il y a 8 mois d’anticiper déjà ce qui commence à se passer sous vos yeux.
Télécharger le dossier
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Amicalement.
Charles.
En coulisses, la panique grandit ...
Puisque vous êtes là…
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