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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


"#FRANCE 📈 #ALERTE INFO | Les budgets de l’ #ÉlysĂ©e, du #SĂ©nat et de l’ #AssemblĂ©e nationale vont AUGMENTER en 2025, s’élevant Ă  plus de 19,4 millions d’euros +Budget 2025 : comment se rĂ©partissent prĂ©cisĂ©ment les 60 milliards d’euros d’efforts

Publié par Brujitafr sur 12 Octobre 2024, 05:07am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE, #ECONOMIE - FINANCE

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L'Élysée augmente son budget 2025 de plusieurs millions d'euros, malgré un dérapage en 2024

L'Élysée justifie la hausse de sa dotation (+2,5 %) par l'inflation sur les dépenses de personnel (+3,1 %) et de fonctionnement (+1,6 %).

Sept nouveaux postes seront créés à la Maison Élysée, avec l'espoir de générer 1,2 million d'euros via sa boutique. Le budget 2024, lui, a déjà dérapé.

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Brigitte Macron : le prix exorbitant dĂ©pensĂ© pour sa coiffure et son maquillage = "montant forfaitaire mensuel de 5 200 € TTC"

Budget 2025 : l’Assemblée nationale et le Sénat vont coûter un chouïa plus cher

Les deux chambres du Parlement échappent aux économies contenues dans le projet de loi de finances, et verront leur dotation augmenter respectivement de 10 et 6 millions d’euros l’an prochain, uniquement pour compenser l’inflation.

 

Dans les centaines de pages du budget de l’Etat pour 2025, ce sont deux petites lignes, rangées dans la case «pouvoirs publics». Chaque année, les budgets de l’Assemblée nationale et du Sénat sont inscrits dans le projet de loi de finances, sans que Bercy n’ait son mot à dire. Un passe-droit parlementaire ? Plutôt un principe constitutionnel, consacré en 1958, selon lequel le pouvoir exécutif n’a pas à mettre son nez dans la cuisine interne du Parlement, notamment en matière financière. Dans la copie présentée par le Premier ministre jeudi 10 octobre, pas de traces donc, dans les deniers du Parlement, des coupes drastiques subies par d’autres secteurs.

La dotation de l’Assemblée devrait même augmenter de 10 millions d’euros, passant de 607 millions en 2024 à 617 en 2025. Un régime privilégié ? Députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pirès-Beaune tient à battre en brèche l’idée d’un Palais-Bourbon dispendieux. «Le budget de l’Assemblée, c’est 8 euros par an et par habitant», indique la questeure de l’institution. La rallonge inscrite au projet de loi de finances 2025 vise uniquement à compenser l’inflation. «Historiquement, il y avait une indexation de la dotation de l’Etat sur l’inflation, rappelle Brigitte Klinkert, autre questeur et députée macroniste du Haut-Rhin. Elle avait été gelée en 2008, puis abaissée en 2012, et maintenue à ce niveau-là jusqu’en 2022. Face à l’érosion des réserves, la situation s’est compliquée à partir de 2017.»

 

«Les réserves de l’Assemblée ont fondu»

Le budget de l’année prochaine ne visera pas, en revanche, à combler le coût de la dissolution, chiffré à 28,54 millions d’euros, notamment à cause des indemnités de licenciement versés aux collaborateurs parlementaires. «Les questeurs, le bureau de l’Assemblée et [la présidente de l’institution] Yaël Braun-Pivet ont été unanimes : l’Assemblée n’est pour rien dans la dissolution», assure Christine Pirès-Beaune. Une dotation supplémentaire a donc été réclamée à Bercy, sur l’exercice 2024.

 
 

Un coup d’œil dans les comptes du Palais-Bourbon permet par ailleurs de voir comment est utilisé l’argent. Cette année, l’Assemblée a dépensé 622 millions d’euros. Dans le détail, 33 millions d’euros ont été consacrés à l’investissement : travaux, logiciels, œuvres d’art, etc. Le reste (589 millions) regroupe des dépenses de fonctionnement. Les plus importantes relèvent de la rémunération des députés, des collaborateurs et des fonctionnaires. Les autres partent dans de l’entretien courant, des fournitures, des locations d’immeubles de bureaux, du matériel de communication, les frais de personnels extérieurs, comme les pompiers, chargés d’assurer la sécurité des bâtiments. «On a toujours veillé à ce que les dépenses soient des dépenses strictement nécessaires», affirme Brigitte Klinkert.

L’essentiel du budget de l’Assemblée vient de la dotation de l’Etat. L’institution dégage des recettes, avec sa boutique par exemple, chiffrées à 1,8 million d’euros en 2024. Ces deux apports – dotation et recettes – ne sont pas suffisants pour combler l’écart avec les dépenses. En 2024, l’Assemblée a donc dû puiser dans ses réserves propres pour un déficit de l’ordre de 12 millions d’euros. Ce qui n’a pas toujours été le cas. «Du temps d’Henri Emmanuelli [président de l’Assemblée de 1992 à 1993], l’Assemblée avait rendu 2 milliards à l’Etat, rappelle René Dosière, ancien député PS de l’Aisne, contrôleur tatillon des deniers publics. Les réserves de l’Assemblée ont depuis fondu.»

 

«Financer les retraites des anciens sénateurs»

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Du côté du palais du Luxembourg, la dotation va augmenter de 6 millions d’euros l’année prochaine, passant de 353 à 359 millions. Ce coup de pouce vise, lui aussi, à compenser l’inflation, et la hausse, en 2023, du point d’indice de la fonction publique. Le palais du Luxembourg est assis, lui, sur de belles réserves : plus de 1,9 milliard d’euros en 2023, selon la Cour des comptes. «Le produit de ces réserves sert à financer les retraites des anciens sénateurs», note René Dosière.

Vigie des finances de l’Etat, l’ancien député estime que les montants du budget du Parlement «ne posent pas de problème global» : «Ce sont des montants relativement modestes. Par tranche de 1 000 euros de dépense publique, ces trois budgets [l’Elysée, l’Assemblée et le Sénat, ndlr] représentent 1 euro.» Chasseur du gaspillage d’argent public, René Dosière alerte plutôt sur le «contrôle» de ces budgets. A l’Assemblée comme au Sénat, une commission interne est chargée de vérifier et d’apurer les comptes des deux chambres. «Ce n’est pas une véritable commission, ses compétences sont limitées, elle enregistre seulement», regrette Dosière. La Cour des comptes remplit elle aussi une mission de «certification» des comptes du Parlement, mais celle-ci «n’a pas pour objet d’émettre un avis sur la gestion budgétaire et financière» des chambres, renseignent les rapports des précédents exercices. De quoi laisser un (petit) goût de trop peu en matière de transparence publique…

SOURCE

Budget 2025 : 

comment se répartissent précisément

les 60 milliards d’euros d’efforts

 

Nouvelles taxes, réductions drastiques des dépenses, modifications fiscales...

 

. La suppression de 4 000 postes d’enseignants

est envisagée

 

  • Sécurité sociale : 14,8 milliards d’euros en moins
  • Collectivités locales : 5 milliards d’euros en moins
  • Entreprises : d'importants prélèvements supplémentaires (en milliards d'euros)
  • Ménages : de nouveaux prélèvements (en milliards d'euros)

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