Le gouvernement
veut mieux rémunérer
les «indics» du fisc
La surveillance des réseaux sociaux contre la fraude fiscale passe un cap à l'Assemblée
Faisant fi des vives réserves du gendarme français de la vie privée, la commission des finances de l'Assemblée nationale a adopté, mercredi 6 novembre, l'article 57 du projet de loi de finance...
Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin souhaite supprimer le plafond de rémunération maximale de ces « aviseurs fiscaux ».
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Le gouvernement souhaite encourager les informateurs qui permettent à l'administration fiscale de traquer des fraudes. Cela pourrait passer par une augmentation de leur rémunération, a fait savoir ce mercredi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, dans un entretien au Figaro.
Il souhaite ainsi « supprimer le plafond de leur rémunération maximale, qui ne peut aujourd'hui dépasser le million d'euros ». S'il s'agit déjà d'une belle somme, « certains estiment en effet que le chèque que nous leur proposons ne vaut pas le risque qu'ils prennent en venant nous voir », a détaillé Gérald Darmanin.
92 « indics » depuis la création du statut en 2017
Dans le cadre de l'examen à l'Assemblée du projet de budget 2020, la députée socialiste Christine Pirès-Beaune a présenté des amendements en ce sens, que le gouvernement espère voir adoptés, selon le ministre. Il précise toutefois qu'un « nouveau plafond, plus élevé, sera fixé par voie réglementaire ».
Selon lui, depuis 2017 que ce système de rémunération existe, 92 personnes ont approché l'administration fiscale. Et de détailler : « 29 dossiers sont en cours d'instruction, 13 ont donné lieu à un contrôle fiscal et 4 dossiers ont été bouclés. Ceux-ci ont donné lieu à plus de 100 millions d'euros de redressements. »
Le gouvernement souhaite encourager les informateurs qui permettent à l'administration fiscale de traquer des fraudes. Cela pourrait passer par une augmentation de leur rémunération, a fait savoir ce mercredi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, dans un entretien au Figaro.
Il souhaite ainsi « supprimer le plafond de leur rémunération maximale, qui ne peut aujourd'hui dépasser le million d'euros ». S'il s'agit déjà d'une belle somme, « certains estiment en effet que le chèque que nous leur proposons ne vaut pas le risque qu'ils prennent en venant nous voir », a détaillé Gérald Darmanin.
92 « indics » depuis la création du statut en 2017
Dans le cadre de l'examen à l'Assemblée du projet de budget 2020, la députée socialiste Christine Pirès-Beaune a présenté des amendements en ce sens, que le gouvernement espère voir adoptés, selon le ministre. Il précise toutefois qu'un « nouveau plafond, plus élevé, sera fixé par voie réglementaire ».
Selon lui, depuis 2017 que ce système de rémunération existe, 92 personnes ont approché l'administration fiscale. Et de détailler : « 29 dossiers sont en cours d'instruction, 13 ont donné lieu à un contrôle fiscal et 4 dossiers ont été bouclés. Ceux-ci ont donné lieu à plus de 100 millions d'euros de redressements. »
De nouveaux champs d'action
Le champ d'action de ces « aviseurs fiscaux », selon le terme officiel, devrait aussi être élargi à la TVA et plus seulement limité à l'impôt sur le revenu.
Par ailleurs, sur l'utilisation de l'intelligence artificielle et des données issues des réseaux sociaux, Gérald Darmanin a précisé que le gouvernement allait dans un premier temps mener une expérimentation pour trois ans dans seulement trois domaines : le trafic de marchandises prohibées comme les cigarettes, l'activité professionnelle non déclarée, et la domiciliation fiscale frauduleuse. La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) a cependant émis des réserves sur ce projet de Bercy.
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