Valentina Zharkova astrophysicienne et mathématicienne estime que nous entrons (2020) dans un "Grand minimum solaire" devant durer, selon ses estimations, de très nombreuses années.
Dans un "Grand minimum solaire", les rayons cosmiques déclenchent de plus grandes crues éclair, des tempêtes de grêle et, en raison de la perturbation du jet-stream et du mélange des couches atmosphériques, des précipitations locales de longue durée (par exemple des rivières atmosphériques).
Parallèlement à la multiplication des inondations locales, l'augmentation de la couverture nuageuse et la diminution du chauffage de l'eau de surface de la mer signifie moins d'évaporation d'eau de mer, une réduction de l'humidité spécifique (moins de formation de rosée pour nourrir les plantes graminée) et moins de précipitations globales et ce, en dépit des précipitations et des inondations régionales. En général, l'eau a tendance à rester dans la couverture nuageuse pendant des durées plus longues. Lorsque les nuages arrivent à pleuvoir, cela se produit plus violemment, alors que le transport régulier dans les continents diminue. En conséquence, dans de nombreuses régions, les sécheresses sont historiquement plus fréquentes au cours d'un "Grand minimum solaire".
On nous dit que tous ces phénomènes sont le résultat du "réchauffement de la planète", causé par l'activité humaine, alors qu’il n’y a pas eu de réchauffement climatique depuis 2000. En raison des courants-jets changeants et des changements de pattern des vents, des vagues de chaleur et davantage de feux sauvages sont à prévoir.
Ainsi, dans un "Grand minimum solaire", les sécheresses locales et les mauvaises récoltes peuvent être causées non seulement par moins de pluie et plus de vents, mais simplement par une humidité spécifique plus basse. Cela peut même ne pas apparaître sur les registres climatiques (température et précipitations). Ces sécheresses seront probablement interprétées à tort comme une sécheresse due au réchauffement et à l'évaporation.
Les dommages aux cultures, la chaleur locale de surface, les incendies de forêt et les dommages biologiques peuvent aussi être accélérés par une augmentation du rayonnement UV et ce, par les mécanismes suivants:
- Il existe une corrélation directe entre les rayons cosmiques et l'appauvrissement de la couche d'ozone. L’appauvrissement en ozone - comme dans le minimum solaire - signifie que les UV-B et C plus nocifs [potentiellement plus de cancers] atteignent la surface de la Terre.
- La réduction en cours de l'intensité du champ géomagnétique laisse entrer plus de rayons cosmiques de l'espace et plus de rayons UV du soleil. La thermosphère terrestre, dans la haute atmosphère, est principalement chauffée par les ondes EUV (Extreme Ultraviolet) émises par le Soleil.
Comme complication supplémentaire dans un "Grand minimum solaire", les rayons cosmiques qui parviennent à la Terre et pénètrent à la surface peuvent déclencher des tremblements de terre, des volcans et d’autres anomalies tectoniques. Les particules pénétrantes (muons des rayons cosmiques) en provenance de l'espace diminuent la viscosité du magma riche en silice.
En conséquence de ces éruptions, des quantités accrues d'aérosols et de gaz volcaniques peuvent générer une atténuation globale et une nouvelle nucléation des nuages, entraînant davantage de refroidissement et de mauvaises récoltes, un autre mécanisme de rétroaction.
L'augmentation de l'activité volcanique affecte également les volcans sous-marins. Les 2/3 de tous les volcans sont sous l'eau et la plupart du temps, ils passent inaperçus. C’est très probablement la raison pour laquelle la glace de mer flottante de l’Arctique s’est rétrécie (officiellement) jusqu’à ces dernières années, alors que la glace antarctique enclavée se développait. En 2015, nous avons appris que la chaleur dégagée par la faille océanique profonde perce un trou dans la calotte glaciaire arctique. À présent, les glaces antarctiques sont également affectées par la chaleur du dessous. En 2017, les scientifiques ont découvert 91 volcans sous la calotte glaciaire antarctique. Le phénomène est également observé au Groenland: la chaleur dégagée par les profondeurs de la terre fait fondre les glaciers du Groenland.
Les pôles magnétiques de la Terre se rapprochent l'un de l'autre, au même moment que le champ magnétique terrestre s'affaiblit, les deux phénomènes se déroulant à un rythme accéléré. Depuis le milieu des années 1800 jusqu'en 2000, soit environ 150 ans plus tard, le champ magnétique terrestre s'est affaibli de 10%. Ensuite, de 2000 à 2010, il s’est encore affaibli de 5%, une baisse exponentielle. En 2015, la mission SWARM de l'ESA, qui mesurait le champ magnétique, a conclu que les deux tendances d'accélération se poursuivaient, mais elles supposent que cela ne posera pas de problème dans un proche avenir. Il est important de noter ici que pendant le "Minimum de Maunder" (1645-1715), le champ géomagnétique était beaucoup plus puissant qu’aujourd’hui, ce qui a pu atténuer certains des effets nocifs de la faible activité solaire et de l’accroissement des rayons cosmiques.
Vers 1900, le pôle Nord ne se déplaçait que de quelques kilomètres par an. Aujourd'hui, le pôle Nord se déplace de 80 km par an et se dirige vers la Sibérie.
Bien qu'il y ait en moyenne moins d'explosions solaires lors d'un "Grand minimum solaire", les éruptions qui en résultent peuvent causer davantage de dommages à notre réseau électrique. Notre ère électronique moderne n'a pas été testée par une forte éruption solaire ou une tempête solaire de type Carrington.
Un "Grand minimum solaire" ne devrait être officiellement déclaré qu'après son début, c'est-à-dire après plusieurs cycles très bas. Étant donné que nous sommes confrontés à plusieurs nouveaux paramètres climatologiques, personne ne peut savoir avec certitude si nous sommes déjà dans le prochain "Grand minimum solaire".
Au cours des deux prochaines années, nous aurons un solide avant-goût du prochain cycle solaire (cycle 25 devant débuter entre 2019 et 2020). Au début de 2018, l'activité des taches solaires était déjà au niveau du minimum qui était prévu pour dans deux ans. Nous atteindrons le creux du cycle solaire 25 en 2029/2030.
Pendant un "Grand minimum solaire", nous nous attendons à des conditions météorologiques plus violentes, à la formation irrégulière de nuages, à des vents plus forts, des orages, de la grêle, à des récoltes perdues, mais aussi à des sécheresses, des tremblements de terre et à des volcans. Et, à un refroidissement global. Nous y ajoutons des éclairs, des décharges électriques, des météores pouvant pénétrer plus loin dans l’atmosphère et le risque d’explosions solaires pouvant perturber notre réseau électriques même si les tempêtes solaires sont moins fréquentes.
Presque étrangement, les partisans du faux dogme du changement climatique d'origine anthropique ou du «réchauffement de la planète» prédisent les mêmes extrêmes climatiques que ceux attendus dans un "Grand minimum solaire", sauf le refroidissement à long terme. Mais ils les attribuent aux mauvaises causes. Et c’est peut-être la raison pourquoi le GIEC et les Nations Unies réfléchissent encore à la théorie du réchauffement climatique anthropique, alors même qu’il n’y a pas eu de réchauffement depuis 17 ans. Si les tendances en matière de flux de rayons cosmiques se poursuivent, bon nombre de leurs prédictions vont se réaliser (à l'exception du réchauffement à long terme) et les gens qui s'interrogent sur le caractère véritable ou non des changements climatiques découvriront rapidement qu'ils sont réels, mais en fait ils n'auront strictement rien à voir avec les gaz à effet de serre.
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