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© NASA / SDO
Vue de l’éjection de masse coronale depuis le Solar Dynamics Observatory le 7 juin 2011.
Avec les changements terrestres qui se produisent maintenant clairement et le temps qui presse, les éditeurs de Sott.net font face à l'urgence de se mettre à jour submergés par une avalanche de nouvelles importantes et d'essayer de donner un sens aux choses ! Les événements climatiques récents ont été sans précédent : le printemps et le début de l'été ont été, pour le moins, bizarres sur tout le globe.

Vous parlez de météo ou d'un type géologique de phénomène ; quelqu'un dans le monde y a eu droit : volcans, séismes, pluies torrentielles, inondations, trous terrestres, tornades, sécheresses, incendies... même de la neige en été ! Passons-les tous en revue du mieux que nous pouvons en commençant par le haut : le facteur cosmique.

Solar Activity
© Mike Borman
Image prise le 4 juin 2011
Lieu : Evansville en Indiana (États-Unis)

Les changements cosmiques sont en route

Les changements sur la planète Terre englobent une telle diversité de phénomènes, depuis les anomalies de météo extrême jusqu'aux volcans et séismes, que c'est peut-être une bonne idée de prendre du recul et de voir si nous pouvons donner un sens à tous ces changements dans le climat cosmique qui peuvent nous affecter. Oui, nous sommes conscients que cette approche va à l'encontre du discours officiel qui prétend que ces changements sont causés par les hommes brûlant du carbone qui vivent dans une bulle isolée qui ne peut que se réchauffer. Mais les pièces du casse-tête sur la table pointent vers une image différente et plus grande.

Une pièce centrale énorme est notre Soleil, ce qui n'est pas surprenant, puisque cette explosion permanente dans l'espace est ce qui donne de l'ordre dans notre coin de l'univers et la vie sur Terre. Ces deux dernières années, on s'attendait à ce que le Soleil entre en haute activité selon son cycle habituel de taches solaires de 11 ans. Mais les scientifiques se sont retrouvés à se gratter la tête lorsque notre étoile locale est restée tranquille. Maintenant elle délivre un tel spectacle d'éruptions que les scientifiques disent « ooh et ahh ».
Commentaire : Une énorme tempête solaire s'est déchaînée la semaine dernière. Certains l'ont appelée l'éruption solaire de plasma la plus massive jamais observée. Les astronomes de la NASA ont déclaré que l'énorme éruption solaire du 7 juin, appelée éjection de masse coronale, n'était probablement pas la plus grande jamais arrivée, mais elle est notable à la fois pour sa taille et son comportement étrange : des vagues massives de plasma furent éjectées du Soleil pour retomber sur la surface solaire.

« Nous voyons des choses que nous n'avons jamais vues auparavant, » a déclaré Phillip Chamberlin, un astrophysicien du Goddard Spaceflight Center de la NASA et scientifique de projet adjoint sur le satellite Solar Dynamics Observatory (SDO) de l'agence. « C'est un événement vraiment excitant. On s'attend à beaucoup de choses. »
Juste un jour ou deux avant l'éruption, le Soleil faisait ces vagues spectaculaires :







La tempête solaire du 7 juin dura environ trois heures et était une éruption solaire modérée de classe M. Elle fut particulièrement intéressante parce qu'elle libéra une éjection de masse coronale (EMC). Mais au lieu d'expulser le matériau dans l'espace, une grande majorité est retombée sur la surface solaire.
« Pourquoi cela s'est-il passé de cette manière, au lieu du processus habituel d'éjection dans l'espace, reste toujours un mystère. Nous essayons toujours de comprendre, » a dit l'astrophysicien Chamberlin à Space.com. « C'est la science. Je ne sais pas. Nous sommes perplexes. »
Un collègue de Chamberlin, également du Goddard Spaceflight Center de la NASA, l'a exprimé d'une manière un peu plus dramatique :
« Nous n'avons jamais vu une chose comme celle-ci, » a déclaré Alex Young. [...] « La moitié du Soleil a semblé exploser en morceaux. »

[...] « En termes d'énergie brute, c'était juste une éruption de taille moyenne, » dit Young, « mais elle avait une apparence spectaculaire unique causée par tout le matériau noir comme de l'encre. Nous n'observons pas cela habituellement. »

[...] Le physicien solaire Angelos Vourlidas du Naval Research Lab à Washington DC appelle cela un cas de « feux d'artifice sombres ». « L'explosion a été déclenchée par un filament magnétique instable près de la surface solaire, » explique-t-il. « Ce filament était chargé de plasma, qui a explosé en un nuage de gouttes et de serpentins sombres. »

Les gouttes de plasma étaient aussi grosses que des planètes, bien plus grandes que la Terre. Elles s'élevaient et retombaient de manière balistique, se déplaçant sous l'influence de la gravité du Soleil comme des ballons lancés en l'air, explosant « comme des bombes » lorsqu'elles touchaient la surface solaire.

Certaines gouttes ressemblaient toutefois plus à des missiles guidés. « Dans les films, nous pouvons voir des matériaux « attrapés » dans les champs magnétiques et dirigés vers des groupes de taches solaires à des centaines de milliers de kilomètres, » note Young.
Regardez ce clip spectaculaire pour voir ce qu'ils veulent dire :



Curieux, non ? C'est la première fois que la NASA a enregistré une telle chose. Pourquoi des matériaux du Soleil, qui normalement partent dans l'espace après une éruption de ce type, retombent-t-ils sur le Soleil ? Si quelque chose ne s'échappe pas, ce pourrait être parce qu'il n'atteint pas la vitesse de libération, qui est la vitesse minimale pour échapper à la gravité. À moins que ce ne soit un effet électromagnétique pas encore compris, on pourrait penser que la gravité du Soleil se conduit de manière incorrecte. Mais nous savons tous que la gravité est constante, n'est-ce pas ?

Lorsque vous aurez terminé la lecture de cette édition de Relier les Points, vous vous demanderez si les transformateurs haute tension détruits sont le moindre des problèmes des agences gouvernementales lorsque les véritables urgences s'imposent. Le message ci-dessus peut avoir été motivé entièrement par quelque chose d'autre, particulièrement parce que, en dépit des récents feux d'artifice du Soleil, les scientifiques du National Solar Observatory (NSO) prédisent un nouveau Minimum de Maunder, c'est-à-dire une période d'absence de taches solaires correspondant à un mini âge glaciaire. Comment peut-on réconcilier cette apparente contradiction ?
Les scientifiques étasuniens disent que le cycle familier des taches solaires semble entrer dans une phase d'hibernation inobservée depuis le 17e siècle, un modèle qui pourrait avoir un léger effet refroidisseur sur les températures globales.

Durant des années, les scientifiques prédisaient que le Soleil aurait un maximum solaire vers 2012, une période d'intenses éruptions et d'activité de taches solaires, mais dernièrement un calme curieux a suggéré tout à fait le contraire.

Les signes comprennent un jet-stream manquant, des taches qui s'estompent et une activité plus lente près des pôles, a déclaré un trio d'études présenté mardi à la réunion annuelle à Las Cruces de la Division de la physique du soleil de l'American Astronomical Society au Nouveau-Mexique.

« C'est très inhabituel et inattendu, » a déclaré Frank Hill, directeur associé du Réseau synoptique solaire du National Solar Observatory.

« Mais le fait que trois vues du Soleil complètement différentes pointent dans la même direction est un indicateur puissant que le cycle des taches solaires peut être en train d'entrer en hibernation. »

L'activité solaire tend à croître et diminuer tous les 11 ans environ. Le maximum solaire et le minimum solaire marquent chacun environ la moitié de l'intervalle de l'inversion du pôle magnétique sur le Soleil qui se produit tous les 22 ans.

Les experts examinent maintenant si cette période d'inactivité pourrait être un second Minimum de Maunder, une période de 70 ans où peu de taches solaires furent observées entre 1645 et 1715, période connue comme le « Petit âge glaciaire. »

« Si nous avons raison, cela pourrait être le dernier maximum solaire que nous voyons pour quelques décennies. Cela affecterait tout, de l'exploration spatiale au climat de la Terre, » a dit Hill.
Frank Hill et ses collègues ne sont pas les seuls à proposer ce scénario. Un article de Richard Altrock de l'US Air Force Research Laboratory et un autre de Matt Penn et William Livingston, également du National Solar Observatory, aboutissent à des conclusions similaires en utilisant différents arguments fondés sur des analyses de l'activité magnétique solaire et le magnétisme des éruptions solaires.

Cette possibilité a attiré notre attention pour plus d'une raison. Il y a l'impact catastrophique évident de l'entrée dans un Âge glaciaire prolongé - une chose dont nous vous avertissons depuis des années. Les hivers deviennent plus rudes, comme vous l'avez probablement remarqué. En contradiction avec le discours du réchauffement global, des universitaires basés au Royaume-Uni ont analysé les enregistrements de la température au centre de l'Angleterre (CET), qui remonte au milieu du 17e siècle et ont trouvé que
La moyenne de la CET pour décembre, janvier et février des hivers récents relativement froids de 2008/09 et 2009/10 était respectivement de 3,50 °C et 2,53 °C. Tandis que la valeur moyenne des 20 précédents hivers avait été de 5,04 °C. L'ensemble des basses températures hivernales au Royaume-Uni au cours des trois dernières années avait soulevé des questions sur la probabilité d'hivers plus similaires, ou même plus froids, dans le futur.
Mais l'information suivante est encore plus alarmante. Elle a été recueillie par suite de l'Expérience Cassiopéenne concernant une étoile compagne hypothétique sur une orbite binaire avec le Soleil :
Séance du 11 juillet 1998

Q : (T) À mesure que la naine brune approche, intensifiera-t-elle l'activité des éruptions solaires ?
R : L'effet sur l'orientation physique du Soleil par suite du passage périodique de sa compagne est d'aplatir légèrement la sphère. Il revient à sa forme sphérique originelle après son éloignement.
Q : (L) Cet aplatissement de la sphère du Soleil va-t-il avoir des effets notables sur l'augmentation, l'accélération ou l'intensification des radiations solaires ?
R : Non.
Q : (T) Éruptions solaires ou quelque chose comme cela ?
R : Non.
Q : (T) Il ne va donc pas y avoir d'effet appréciable sur la planète en ce qui concerne le Soleil ?
R : La gravité du Soleil augmente, cela inhibe les éruptions.
Selon l'hypothèse du deuxième soleil, le système solaire est en réalité un système binaire (une hypothèse qui est débattue sérieusement par certains scientifiques, et avec de bonnes raisons, nous devrions ajouter). Le compagnon du soleil, toutefois, n'est pas visible, car c'est une naine brune. Lorsqu'il suit son orbite, il approche de la bordure extérieure du système solaire, passant à travers le Nuage d'Oort sur son chemin de retour et projetant des comètes dans le système solaire intérieur. Vous pouvez imaginer ce que cela signifie pour nous Terriens.

Nous avons un indice sur ce qui arrive au Soleil lorsque son jumeau approche. L'inhibition des éruptions peut être interprétée de deux manières. Soit, il y a moins d'éruptions (et de taches solaires) ; soit la gravité accrue pousse les éruptions à se comporter différemment, en quelque sorte rendant difficile à la masse coronale d'atteindre la vitesse de libération. Cela pourrait peut-être expliquer l'activité solaire réduite que nous avons observée durant ce récent cycle solaire.

Une autre possibilité pour expliquer l'activité solaire réduite est liée à la nature électrique du système solaire lui-même via les théories proposées par James McCanney. Selon McCanney, toute la bulle s'étendant du Soleil à l'héliosphère extérieure forme un condensateur - le Condensateur solaire, comme l'appelle McCanney. Ici le Soleil représente le point chargé négativement et l'héliosphère externe représente la couche de charge positive.

Certains appelleraient cela aussi une double couche de plasma. Si les éruptions, les taches solaires, les EMC et autres activités sur le Soleil sont le résultat de la décharge de ce condensateur solaire, alors beaucoup de choses sembleraient dépendre des différences de potentiel entre le Soleil et l'héliosphère extérieure. Si cette étoile compagne naine brune hypothétique est suffisamment proche de l'héliosphère pour « mettre à la terre » le courant de cette couche externe, on pourrait suspecter que cela diminuerait la différence de potentiel entre le Soleil et l'héliosphère, diminuant ainsi l'activité solaire dans ce processus. En fait, une estimation similaire est arrivée également par l'Expérience Cassiopéenne :
Séance du 31 octobre 2001

Q : (L) Les planètes du système solaire vont-elles en quelque sorte sortir de leur orbite et suivre une trajectoire désordonnée ? Est-ce une possibilité ?
R : Oui.
Q : (A) À cause des orbites cométaires seulement ?
R : Oui. Soleil jumeau aussi.
Q : (A) Quand nous parlons de ces corps cométaires, parlons-nous d'impacts ?
R : Certains impacteront.
Q : (A) Quel serait - s'il y en a un - le rôle joué par les phénomènes électriques ?
R : Le soleil jumeau met à la terre le courant dans tout le système, mettant en marche le « moteur ».
Q : (L) Cela signifie-t-il que tous les différents corps du système solaire sont comme des pièces d'un genre de machine géante et une fois que ce courant électrique passe à travers elles, dépendant de leurs positions relatives les unes avec les autres au moment où ce courant passe, cela a une influence sur la manière dont la machine fonctionne ?
R : Oui, plus ou moins.
Indépendamment du mécanisme derrière ces changements et comment une étoile compagne hypothétique pourrait s'ajuster dans l'image, la conclusion est que de grands changements sont en route. Et, s'il vous plait, aidez-nous à prêter attention aux signes au cas où ce serait plus que de la simple spéculation.

Vous pensez probablement - et avec raison - que le texte ci-dessus n'explique pas les feux d'artifice que nous avons connus début juin. Pour cela également nous aimerions proposer une hypothèse. Comme Ryan X a expliqué dans un récent article Sott.net Focus, parlant de la Théorie du condensateur solaire et du travail de John H. Nelson sur les alignements planétaires, « il semble que les planètes et les comètes sont comme des conduits électriques pour le déplacement de charge depuis le Soleil vers les confins du système solaire - un chemin électrique ou fil en quelque sorte. » Ryan X note qu'il a été observé que le cycle de 11 ans des taches solaires est relié à l'alignement entre Jupiter, Saturne et le Soleil. En outre il spécule que
lorsqu'une planète à l'intérieur du système solaire s'aligne avec une planète extérieure (c'est-à-dire lorsque leurs « fils » se connectent), il y a un potentiel plus élevé pour décharger le condensateur solaire, » selon les termes de McCanney, et cela amène une probabilité plus élevée de taches solaires, éruptions, EMC, etc. Penser au système solaire comme à un circuit électrique élaboré pourrait être une analogie utile à prendre en compte... Puisque toutes les planètes sont connectées au Soleil, cela signifie que lorsque le Soleil commence à se décharger, toutes les planètes, y compris la Terre, reçoivent une secousse ou une perturbation dans leur connexion électromagnétique avec le Soleil.
Tous les alignements avec le Soleil - conjonctions, perpendicularités et oppositions - semblent accroître la probabilité d'éruptions solaires. Ryan X a noté que vers le 2 juin, Mercure et Vénus étaient en conjonction avec Jupiter ; tandis que le nœud ascendant de Mercure se produisit le 7 juin et le nœud descendant de Vénus le 6 juin. L'activité sur le Soleil a commencé à croître le 29 mai, quelques jours avant un alignement entre Mercure et notre nouvelle amie la comète Elenin. Malgré le fait qu'il n'y a pas d'activité solaire visible le 2 juin, deux jours plus tard l'index-K planétaire (une mesure de l'activité géomagnétique) a connu un pic d'environ 7 (une faible activité est habituellement donnée comme 3 ou inférieure).

Ce pic dans l'activité géomagnétique du 4 juin a créé des spectacles d'aurores boréales aussi loin au sud que le Wisconsin aux États-Unis. Jusqu'à présent, cela a été la pointe géomagnétique la plus grande malgré tous les autres rapports d'EMC que nous avons vus. De manière intéressante, le même jour où nous avons été frappés par cette tempête solaire, le volcan chilien Puyehue est entré en éruption de même que le volcan mexicain Popocatepetl (davantage sur cela plus loin), libérant des quantités massives d'énergie. Comme nous l'avons suggéré dans des articles précédents ici sur SOTT, nous soupçonnons qu'il y a une corrélation entre les alignements planétaires, l'activité géomagnétique et les événements comme les séismes, les volcans et les grandes tempêtes.

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© Sott.net
Positions des planètes jusqu’à Jupiter le 2 juin 2011
Si un alignement de Jupiter, Saturne et une planète interne avec le Soleil peut produire une activité solaire ordinaire, nous nous demandons ce qui se passerait si la naine brune compagne du Soleil venait à proximité du système solaire ? Actuellement nous semblons avoir une sorte de paradoxe. Bien que l'activité du Soleil est apparemment à un minimum pour une période où elle devrait être à un maximum, les spectacles électriques entre les planètes semblent être à un maximum jamais vu. Il semble que la dynamique ou la distribution électrique du système solaire s'est quelque peu décalée. La naine brune compagne du Soleil pourrait-elle être la cause de ces changements, et si c'est le cas, quels autres changements sont en réserve pour nous ?

Que la Terre passe à travers de sérieuses anomalies météorologiques n'a pas besoin d'être discutée. Mais si, comme le suggère le travail de James McCanney, les phénomènes météo sont électriques par nature, cela pourrait-il expliquer le plus grand nombre de transformateurs qui explosent depuis le début de l'année ? À la cadence actuelle, deux fois plus auront explosé à la fin de l'année comparé à 2010, à en juger par les actualités qui les rapportent. (Prenez une minute ou deux pour cliquer sur ce lien et regarder certaines vidéos avec des explosions colorées de transformateurs. Nous reviendrons sur le sujet des transformateurs plus loin.)

Il y a des preuves que le changement climatique doit être compris en fonction du système solaire plutôt que d'influences exclusivement terriennes. Saturne, en particulier, subit une tempête de la taille de la Terre qui fait le tour de la planète si rapidement qu'elle se mord la queue ! La tempête a commencé à se former en décembre dans l'hémisphère nord de Saturne. C'est anormal, car c'est environ 10 ans trop tôt pour que les grandes taches blanches de Saturne apparaissent. Elles réapparaissent tous les 30 ans environ lorsque l'hémisphère nord de la planète atteint sa plus grande inclinaison vers le Soleil. Seulement cinq de ces méga-tempêtes ont été observées sur Saturne depuis 1876 et celle-ci est la première à avoir été observée dans l'hémisphère nord depuis 2004 tandis que la sonde Cassini a détecté des tempêtes moindres depuis son orbite.

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© @NASA
Donc, les étoiles et les planètes semblent s'affecter les unes les autres et en retour affectent notre climat et probablement même les changements géologiques. Ce qui aurait été autrefois considéré comme une supposition astrologique appartenant au domaine de la magie et de la superstition gagne lentement du terrain chez quelques esprits scientifiques honnêtes. Considérez la corrélation découverte par les physiciens danois et britanniques entre les rayons cosmiques et la formation des nuages. Non que nous nous attendions à voir ces idées atteindre bientôt la science dominante, figurez-vous. Comme l'a observé un de nos lecteurs, un documentaire danois appelé « Le mystère du nuage » inclut la citation révélatrice suivante du scientifique danois Henrik Svensmark :
En 2005 nous avons trouvé des preuves expérimentales que le Soleil et la galaxie déterminent le climat ici sur Terre. Mais pour quelque raison que ce soir, aucun journal scientifique n'a voulu le publier. Ce fut une grosse déception pour mon équipe et moi.
D'ailleurs, ce fut le patron de Snesmark, Eigil Friis-Christensen, qui a trouvé une corrélation entre l'activité magnétique du Soleil et la température de la Terre. C'est une idée sérieuse advenant en effet que le Soleil entre dans un Minimum de Maunder dans un avenir proche comme prévu.

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© © Mark Garlick, Université de Warwick
Impression d'un artiste des conséquences d'une étoile consumée par un trou noir massif dans une galaxie à 3,8 milliards d'années-lumière. Elle expulse des jets d'énergie depuis le trou noir dont l'un pointait directement vers notre propre galaxie, permettant à des scientifiques d'étudier et reconstruire le drame cosmique.
Cela nous amène au sujet excitant des supernovas. Ici aussi, les scientifiques voient « des choses qu'ils n'avaient jamais vu auparavant. » D'abord, nous avons eu un rapport en mars sur la découverte par l'Université du Texas d'une des trois plus brillantes supernovas jamais enregistrées.

Puis nous avons entendu que l'observatoire de neutrinos IceCube au Pôle Sud a déterminé que les rayons cosmiques semblent venir d'endroits particuliers plutôt qu'être distribués uniformément dans toute la galaxie. De manière intéressante, il n'y a pas de source assez proche pour produire cette répartition étrange. Nous avons aussi lu qu'une éruption énorme s'est produite le 12 avril dans la supernova de la nébuleuse du Crabe et a laissé « perplexes » les scientifiques de la NASA, car elle a duré six jours. Le 16 avril, une éruption encore plus brillante s'est produite.
« Ces super-éruptions sont les plus intenses que nous ayons vues à ce jour et ce sont tous des événements extrêmement déroutants, » a déclaré Alice Harding du Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt dans le Maryland. « Nous pensons qu'elles sont causées par des réarrangements soudains du champ magnétique non loin de l'étoile à neutrons, mais exactement où cela se produit reste un mystère. »
Encore plus d'étonnements astronomiques ont atteint nos oreilles au début juin lorsqu'une équipe internationale d'astronomes a découvert un nouveau type de supernova qui brille 10 fois plus que toute autre précédemment enregistrée. L'équipe basée à l'Institut de Technologie de Californie a identifié un groupe de six supernovas avec des propriétés de radiation qui ne peuvent être expliquées par aucun des mécanismes connus. Ajoutée à cette série de mystères, une étoile a été observée par de puissants télescopes depuis Hawaï jusqu'aux îles Canaries lorsqu'elle a été « tuée » par un trou noir dans la constellation du Dragon.

Son soi-disant « râle de la mort » était un flash ou un jet de haute énergie pointée directement vers la Terre. Il a été décrit comme « très étrange » et « différent de tous ceux observés antérieurement. » Avec toute cette nouvelle activité de supernovas observée et les supernovas étant parmi les premiers suspects comme sources de rayons cosmiques, on se demande quels effets ces supernovas ont sur le climat de la Terre.

Une dernière observation concernant la Terre et sa relation avec le cosmos nous vient des Inuits du Canada arctique. Le film de 2010 Inuit Knowledge and Climate Change (Savoir des Inuits et changements de climat) montre des interviews avec des autochtones et bien qu'il se concentre sur les conditions plus chaudes de leur environnement - vraisemblablement utilisé comme preuve de la théorie du réchauffement global créé par l'homme - un fragment particulier du documentaire a attiré notre attention. Les Inuits ont observé que le lever et le coucher du Soleil ainsi que les positions des étoiles, sont tous déplacés ! L'un d'entre eux propose même que ce soit la position plus haute du Soleil dans le ciel qui réchauffe leurs terres.



En acceptant un moment que les gens dont les vies dépendent d'une lecture précise de la nature, une rareté parmi l'espèce humaine de nos jours, savent ce qu'ils disent concernant le Soleil et les étoiles, comment pouvons-nous alors expliquer cela ? Nous pouvons penser à deux possibilités : soit l'axe de la Terre a changé et personne ne nous en parle, soit l'atmosphère a changé si dramatiquement que les objets dans l'espace sont perçus différemment.

Météorites et comètes

Récemment, le fait de traquer les nouvelles concernant les météorites et les rapporter est devenu significativement plus difficile, principalement du au fait que le rythme des événements est passé à la vitesse supérieure. Vous n'avez pas besoin d'être intéressés par les sujets « hors de l'ordinaire » pour remarquer que tout ce qui se passe autour de nous s'est intensifié au point qu'il ne passe guère de jours sans qu'un désastre ou une crise majeure se produise quelque part.

Notre civilisation est en train de passer à travers une sérieuse secousse et ceux qui ont choisi de passer leur temps à apprendre comment interagir avec la réalité d'une manière objective au lieu de regarder Big Brother, se trouvent souvent d'une humeur assez triste, sinon déprimée. Mais aussi pessimiste que tout cela puisse paraître, voir et réfléchir au sujet de notre situation actuelle est la chose juste et la plus saine à faire dans ces circonstances. Après tout, à en juger par les leçons du passé et notre incapacité à apprendre de celles-ci, notre société peut n'avoir d'autre choix que de faire face aux conséquences de notre ignorance collective.

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© Inconnu
La condition humaine de Masaki Kobayashi
Si nous devions contempler l'histoire, telle qu'elle est, nous serions forcés de constater que nous sommes dans l'emprise d'une existence qui semble n'avoir aucun souci de notre douleur et de notre souffrance. Encore et encore, les mêmes souffrances tombent sur l'humanité multipliée des millions et des millions de fois au fil des millénaires. La totalité de la souffrance humaine est une chose terrible. Et la plus grande erreur de notre civilisation semble être d'oublier ou de se déconnecter de l'horreur, permettant à la boucle sans fin de la souffrance de continuer. L'indifférence et l'ignorance continuent à perpétuer le cercle vicieux et à contribuer à la maladie globale.

Une des leçons de l'histoire qui est non seulement ignorée mais aussi déformée et mal représentée est, bien entendu, le problème des menaces de l'espace. Ces mots peuvent paraître répétitifs aux yeux de nos lecteurs réguliers mais ils sont néanmoins nécessaires si nous voulons faire de notre mieux pour briser la barrière de l'amnésie trans-générationnelle.

Mais il vaut mieux ne pas désespérer. Comme l'a dit Socrate, nous devons nous souvenir qu'aucune condition humaine n'est jamais permanente. Donc nous ne serons pas très contents en cas de bonne fortune ni trop méprisants en cas d'infortune. Concentrons-nous donc sur le sujet considéré et commençons cette partie avec une plaisanterie :
Alors qu'un avion de ligne passait au-dessus de l'Arizona par temps clair, le co-pilote donnait aux passagers via les haut-parleurs un commentaire sur les curiosités à voir.

« Bientôt sur la droite, vous pouvez voir le Meteor Crater qui est une attraction majeure du Nord-Est de l'Arizona. Il a été formé lorsqu'un bloc de nickel et de fer d'environ 45 mètres de diamètre et pesant 300 000 tonnes a impacté la Terre à une vitesse d'environ 65 000 km/h et a projeté des débris sur des kilomètres dans toutes les directions. Le trou mesure 1,6 km de diamètre et 174 m de profondeur. »

Dans la cabine, on a entendu un passager s'exclamer, « Ouah ! Il a manqué de peu l'autoroute ! »
Drôle, oui ? Mais cela n'illustre-t-il pas la déconnexion que nous vivons tous quand il s'agit de réfléchir à des impacts potentiellement dangereux. D'une part, des gros bonnets comme la NASA nous disent qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter et qu'ils ont tout sous contrôle ; d'autre part, au cours des derniers mois nous avons eu au moins quatre « grosses roches » qui ont frôlé notre planète. Voici quelques cas choisis, dont le reste peut être trouvé sur les pages de notre catégorie « Feu dans le ciel » toujours en progression.
27 juin 2011 : Encore un autre astéroïde qui a frôlé la Terre aujourd'hui !
3 juin 2011 : Un astéroïde a manqué la Terre cette semaine - Quelle est la probabilité que nous soyons toujours aussi chanceux ?
15 avril 2011 : Des scientifiques ont trouvé un astéroïde avec une énergie potentielle de 15 bombes atomiques. Venant vers nous. Cette nuit.
16 mars 2011 : Un astéroïde de la taille d'une maison s'approche de la Terre.
Il est assez dérangeant de voir que presque tous les astéroïdes susmentionnés ont été détectés alors qu'ils étaient déjà passés ! Parlons de surprises de dernière minute. Et si un jour l'un d'entre eux ne manquait pas l'autoroute ou peut-être une ville ?

Comètes suicide et objets brillants dans la nuit

Le 11 mai, une comète a plongé dans le Soleil et a déclenché une éruption massive. Deux semaines plus tard, la même chose s'est produite pendant une tempête solaire et a déclenché une autre EMC.




Aussi étonnant qu'il paraisse, la NASA a déclaré que la confluence de tempêtes solaires et de comètes suicide est purement une coïncidence - qu'il n'y a pas de preuves d'une connexion physique entre les deux. La gymnastique mentale que les scientifiques de la NASA doivent faire pour vraiment croire à leur propre absurdité est à couper le souffle ! Parce que, étant donné la nature électrique des comètes et du Soleil (dans son aspect de « condensateur solaire »), il y a ici en jeu probablement plus qu'une « coïncidence ».

Considérez l'idée que les phénomènes de décharge électrique ont lieu ici. Cela peut expliquer pourquoi l'éruption solaire a commencé avant l'arrivée physique de la comète. Si une comète aux confins du système solaire peut induire des décharges solaires - ce qui fait partie de la théorie de l'Univers électrique - alors certainement, une décharge peut commencer à se manifester alors que la comète s'approche.

Le compte-rendu d'Harrison Koehli de Planet-X, Comets and Earth Changes de James McCanney a résumé les décharges solaires comme suit :
Fondamentalement, le mouvement des électrons est légèrement retardé dans la couronne du Soleil, avec des éruptions éjectant un nombre de protons en excédent. Les protons en excès dans le vent solaire créent une séparation de charge dans tout le système solaire - un condensateur géant avec un nuage nébulaire de poussière et de gaz en forme de beignet chargé positivement s'étendant jusqu'aux confins du système solaire et la surface du Soleil chargée négativement. Un potentiel électrique existe entre les deux pôles et tout objet qui se déplace à travers les régions de plasma de diverses densités de charges deviendra chargé selon sa taille et sa vitesse relative. Lorsque de nouveaux corps (p.ex. des comètes) entrent dans cette région de plasma depuis l'espace, ils s'allument et commencent à décharger le condensateur solaire.
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© Inconnu
« Ça sent les FOUTAISES »
Donc comment devons-nous comprendre les revendications de la NASA ? Sont-ils intentionnellement ignorants ? N'ont-ils pas d'idées, comme démontré par leurs déclarations sur les nuages noctulescents qui sont maintenant visibles dans le monde entier et à des altitudes bien plus basses que la normale.

Ou bien dissimulent-ils intentionnellement la vérité manifeste que les comètes interagissent électriquement avec le Soleil, provoquant une décharge d'énormes quantités d'énergie sous forme d'éruptions solaires, EMC, etc. (comme ce fut le cas ici, ici, ici et ici) ?

Dans Planet X, McCanney prétend qu'il est « interdit au personnel de la NASA de dévoiler au public tout ce qui causerait une panique nationale » (p.83). Comme l'excuse « dans l'intérêt de la sécurité nationale » citée dans la Guerre contre la Terreur™ , cette excuse à propos de « ne pas vouloir causer une panique nationale » devient un peu mince. Si mince, en fait, qu'elle est devenue transparente et grâce aux chercheurs et véritables scientifiques comme James McCanney, nous pouvons voir à travers.

Mais les mensonges et la tromperie vont encore plus loin.

Écran de fumée de mensonges

Un des attributs de la nature humaine, à part d'être socialement orientée, est d'admirer quelqu'un et de le voir comme un exemple ou un chef. Dans les structures sociales complexes, chacun a son rôle où il a l'occasion de contribuer par ses talents et en même temps compter sur les autres pour qu'ils accomplissent leurs devoirs au mieux de leurs capacités. Certains rôles requièrent des talents exceptionnels ou une connaissance étendue et cela assigne aux gens qui les réalisent une responsabilité et un impact plus grands sur les autres, dont ils devraient être conscients à tout moment. Du moins, c'est ainsi que cela devrait fonctionner si nous vivions dans un environnement libre de l'influence pathologique.

Comme nous en sommes pleinement conscients, la réalité est tout à fait différente. Le problème est que, en tant qu'espèce humaine, nous avons toujours les mêmes attributs comportementaux fondamentaux. Nous admirons toujours ceux qui ont l'autorité, même lorsqu'ils font des fautes graves ou nous utilisent cyniquement dans leurs propres intérêts. Juste comme des enfants de parents pathologiques, nous pouvons endurer les mensonges et la manipulation et même penser que c'est en quelque sorte notre faute parce que nous avons été menés à croire qu'ils gardent le contrôle dans nos vies d'adultes, qu'ils ont le pouvoir et qu'ils savent ce qu'ils font.

Au mois de mai, Laura Knight-Jadczyk a publié un article, From Where I Sit: Raindrops Keep Fallin' On My Head, (D'où je suis, les gouttes de pluie continuent de tomber sur ma tête) où elle disait ce qui suit :
C'est de plus en plus difficile de dissimuler et de détourner l'attention du fait que notre planète est en crise. Les gens le remarquent et toute cette absurdité d'armes climatiques est conçue pour que les gens pensent que tout cela n'est qu'un « jeu. » Les contrôleurs veulent que les gens pensent qu'ils sont en contrôle parce que si les gens pouvaient réellement voir que c'est réellement les Changements terrestres prédits depuis longtemps que nous vivons MAINTENANT, ils se retourneraient contre le gouvernement et le dévoreraient. Parce que se rendre compte que ce sont des Changements terrestres - et que personne ne peut contrôler ce qui se passe - enlève tout espoir. Et les masses désespérées sont très dangereuses.
En conséquence, afin d'éviter ce résultat malheureux pour la classe dirigeante, ils utiliseront chaque truc et chaque outil dans leur boîte à outils pour maintenir l'illusion. Et dans ce cas, cela prend la forme de remodeler et modifier les faits à leur manière :

Parfois, le sujet des météorites sera complètement ignoré et décrit comme un événement qui arrive « une seule fois au cours d'une vie » ou bien expliqué comme un bang sonique, un séisme ou une inversion de température. Dans certains cas, et surtout à la suite d'une observation d'une météorite particulièrement brillante, les données se transformeront en « environ une fois par mois. » Et parfois, lorsque les faits ne peuvent être ignorés, on nous présente l'explication que c'est « juste une météorite », rien d'inquiétant. Par exemple, beaucoup d'observations de météores du mois passé n'étaient pas particulièrement excitantes, sauf pour le fait qu'elles ont fait les nouvelles à leur manière et les autorités ont admis une fois que c'était probablement des impacts de météorites. En voici quelques-uns :
4 mai 2011 : Une météorite atterrit sur un toit au nord de la Pologne
11 mai 2011 : Virginie, États-Unis : Un météore a probablement causé un mystérieux boom
11 mai 2011 : États-Unis : Des représentants officiels croient qu'une météorite est tombée sur la pelouse de Basket Ridge
14 mai 2011 : La NASA dit que le bang qui a secoué la terre était juste une météorite
Elenin is coming
© Inconnu
[La comète Elenin arrive !]
Que se passe-t-il réellement ?
À part le ridicule et le déni, une autre méthode favorite des Pouvoirs en place pour noyer le poisson est la désinformation ou un COINTELPRO total. Ridiculiser le sujet et faire de larges généralisations est devenu le mode opératoire par défaut de la NASA. Voici ce que David Morrison, astronome planétaire et scientifique senior au Centre de Recherche Ames de la NASA avait à dire sur les théories entourant le passage à venir de la comète Elenin :
« Nous vivons une époque nerveuse et les théories du complot et les prédictions de désastre sont plus populaires que jamais. J'aime utiliser le mot cosmophobie pour cette peur croissante des objets astronomiques et phénomènes qui font des dégâts sur Internet. Ironiquement, dans les temps pré-scientifiques, on pensait que les comètes étaient des messagères de désastre, surtout parce qu'elles semblaient arriver imprévisiblement - contrairement aux mouvements des planètes et des étoiles qui pouvaient être suivis quotidiennement ou annuellement. »
Avec tout notre respect, David Morrison affiche une ignorance abyssale quand il s'agit de la connaissance que les civilisations « pré-scientifiques » avaient sur la nature cyclique des phénomènes cosmologiques et le rôle des « messagères du désastre » qu'elles jouent en remodelant le monde autour de nous.

Le prix de ce mois pour un COINTELPRO incontesté revient à Richard Hoagland (qui se vante de ses liens d'initié à la NASA et au JPL, d'ailleurs) pour avoir réintroduit l'idée que « Elenin est un vaisseau spatial géant », une chose que SOTT considère comme inquiétante et carrément dangereuse. La dernière fois qu'ils ont agité l'hystérie à propos d'une comète étant, ou étant accompagnée par, un vaisseau mère, des membres d'une certaine secte Heaven's Gate se sont suicidés de façon collective. Le fait qu'il y a eu autant de bruit et de désinformation répandue sur cette comète est en effet révélateur. Il semble indiquer qu'il y a une bonne chance que les Pouvoirs en place savent quelque chose sur Elenin qu'ils ne veulent pas que nous le découvrions.

Quoi donc exactement s'évertuent-ils à cacher ?

Voici venir la Peste - Météorites et virus

Fin mai 2011, l'Europe et l'Allemagne en particulier, étaient en proie à une crise «d'hystérie due au concombre ». Une épidémie de la variété la plus virulente d'E. coli jamais vue a fait des victimes et la une des journaux. Les scientifiques européens ont ainsi tenté frénétiquement de trouver la source de l'épidémie bactérienne qui a tué au moins 16 personnes, en a rendu des centaines malades et a perturbé les marchés alimentaires sur tout le continent.

À cette époque, le journal allemand Süddeutsche Zeitung rapportait qu'Helge Karch - directeur du laboratoire national de consultation sur le SHU de l'Institut Robert Koch de l'hôpital universitaire de Münster, en Allemagne occidentale - avait découvert que la bactérie O104:H4 responsable de l'épidémie était une « chimère » contenant le matériel génétique de différentes bactéries E. coli. Elle contenait également des séquences d'ADN de la bactérie de la peste, ce qui la rendait particulièrement pathogène.

Et début juin, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que l'E. coli fatale était effectivement une combinaison mutante de deux variétés et qu'elle n'avait jamais été rencontrée auparavant.

Par conséquent, des tonnes de laitues, de concombres et de tomates dans le nord de l'Allemagne et ensuite dans d'autres pays européens, ont été détruits suite à des inquiétudes provoquées par l'épidémie bactérienne. Mais si cette concentration sur les concombres et les légumes n'était qu'une manière de détourner l'attention de quelque chose de bien pire ?

Avant de présenter notre hypothèse, il est important de mentionner que nous savons que certains commentateurs comme Mike Adams disent que puisque cette E. coli est résistante aux différents types d'antibiotiques, elle doit être une arme biologique mise au point par l'homme. Une fois encore, voici un exemple de personnes croyant désespérément (et c'est compréhensible, bien sûr) que quelqu'un contrôle tout !

Mais l'un des problèmes principaux de ces croyances est qu'elles sont basées sur une science douteuse au mieux. Un autre signal d'alarme est la dépendance de cette théorie de l'arme biologique sur la séquence de la peste bubonique trouvée dans l'ADN de l'E. coli. Comme nous l'expliquerons plus tard, cette hystérie est une fois encore non fondée car, comme l'ont montré les recherches du Dr Gaby Segura, la bactérie Yersinia pestis n'était pas la cause de la peste noire. Les preuves montrent qu'il est bien plus probable qu'un virus mortel ait été transporté par une comète.

Mais revenons à nos moutons.

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© Inconnu
L'enfer sur terre, le cauchemar peint par le peintre flamand Pieter Bruegel dans son Triomphe de la Mort datant du milieu du 16e siècle, reflète l'agitation sociale et la terreur qui ont suivi la peste qui a ravagé l'Europe médiévale. Y avait-il une connexion cosmique ?
Nos recherches approfondies indiquent que, si la possibilité d'une collision ou de la grande probabilité d'une Ère glaciaire n'étaient pas assez effrayantes, une autre calamité, plus « proche de nous », qui, si elle a bien lieu (et si l'on se base sur la terreur récente causée par les concombres, elle pourrait bien avoir déjà commencé), ajoutera souffrance et tourmente à l'équation - sans mentionner la panique et la déroute. Mais être prévenu, c'est être armé et puisque nous n'allons pas répandre des rumeurs infondées comme les cinglés qui prônent de « se cacher dans les montagnes », voyons si les données suivantes basées sur des recherches scientifiques peuvent nous aider à clarifier les choses et nous préparer à ce qui pourrait se passer dans un futur proche.

Le Docteur Rhawn Joseph et le Docteur Chandra Wickramasinghe, directeur du Centre d'Astrobiologie de l'Université de Cardiff ont écrit ce qui suit dans leur rapport 'Comets and Contagion: Evolution and Diseases From Space':
Durant une grande partie de l'Histoire, les comètes ont été associées à la mort et à la maladie. De plus en plus de preuves montrent que la vie sur Terre trouve son origine dans les comètes et autres débris stellaires. Si des comètes passant à proximité ont projeté régulièrement des virus et des micro-organismes sur cette planète, cela pourrait expliquer pourquoi les astronomes et les civilisations anciennes attribuaient les épidémies périodiques de peste à ces objets stellaires. De plus, l'évolution et l'extinction de la vie qui en résultent peuvent avoir été directement influencées par l'arrivée continue de bactéries, archées, virus et leurs gènes de l'espace.

Selon cette théorie, l'évolution des plantes supérieures et des animaux, notamment les humains, serait influencée par l'introduction des gènes de l'espace ainsi que par des épisodes récurrents de pandémies. Des pandémies presque fatales et des périodes d'extinction ont en fait été précédées ou suivies par l'exposition des survivants à des gènes viraux qui ont par la suite transmis à leur tour ces éléments viraux à leur progéniture, influençant ainsi l'évolution future. Bien que les peurs et la révérence envers les comètes peuvent être une coïncidence avec les pandémies, elles pourraient bien se baser sur des faits.
Ce rapport n'est pas le seul, il existe de nombreux travaux qui soutiennent l'hypothèse de la « peste venue de l'espace ». Fin août 2010, un rapport a été publié qui affirmait que de plus en plus de preuves renforçaient la théorie de la panspermie défendue par le physicien Fred Hoyle. Cette théorie postule que des formes de vie existent sur les comètes, les astéroïdes et les nuages de poussière interstellaire et que la vie sur Terre est issue de l'une de ces sources. Le rapport affirme également que la pluie rouge observée en Inde en 2011 contenait des cellules « comme aucune autre trouvée sur Terre ».

Une étude menée près du site de collision de Tungunska a également montré des concentrations importantes de micro-organismes dans l'atmosphère de la Sibérie du sud-ouest à une altitude de 0,5 à 7 km, dans un rayon d'environ 5 à 10 km du lieu où la comète avait explosé dans l'atmosphère de la Terre.

Une autre étude, publiée le 25 avril 2011, affirme que différentes espèces de bactéries peuvent survivre et se reproduire malgré une « hypergravité » 400 000 plus forte que celle de la Terre. Cette découverte indique qu'une vie extraterrestre pourrait s'établir dans des conditions très diverses et qu'elle pourrait survivre aux forces gravitationnelles puissantes imposées par les collisions et les éjections de météorites, ce qui appuie la théorie du possible échange de vie entre planètes.

De plus, début juin 2011, une étude canadienne a déterminé qu'