Valérie Pécresse a réclamé le 29 août au gouvernement la liste nominative des «élèves décrocheurs»
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La présidente de la région Ile-de-France a demandé à l'Etat de lui fournir la liste nominative des décrocheurs scolaires, dont la consultation lui est refusée depuis 2015. Valérie Pécresse déplore de ne pas pouvoir contacter les élèves en difficulté.
Valérie Pécresse a réclamé le 29 août au gouvernement la liste nominative des «élèves décrocheurs», estimant que la région ne pouvait dépenser de l'argent pour des structures de lutte contre le décrochage, qui sont «à moitié vides».
Depuis la loi NOTRe de 2015, la région IDF a en charge le financement des acteurs de lutte contre le décrochage scolaire (microlycée, lycée du soir, école de la deuxième chance, etc.). La région IDF a voté en 2017 un plan de 2 millions d'euros de projets de lutte contre le décrochage scolaire, qui touche 25 000 jeunes Franciliens chaque anné. Mais la présidente de la région Île-de-France déplore de ne pouvoir joindre que 20% de ces jeunes car l'Etat refuse de transmettre leurs coordonnées à la Région.
«Nous devons avoir le fichier. On ne peut pas dépenser de l'argent et avoir des structures à moitié vides. Il faut pouvoir appeler personnellement les jeunes décrocheurs», a ainsi déploré la Présidente de la région, le 29 août.
Pour la rentrée 2017, la région IDF a financé la rénovation ou l'agrandissement de 16 lycées, la création de deux nouveaux lycées (1 600 places supplémentaires) et la création de 5 nouveaux internats (480 places), dans le cadre d'un «plan d'urgence» pour les lycées d'ici à 2027, doté à hauteur de 5 milliards d'euros. 21,39 millions d'euros ont par ailleurs été investis dans des opérations de sécurisations des lycées (installation de sas, interphones, visiophones, vidéosurveillance, clôtures, etc) entre janvier 2016 et juillet 2017.
«On a fait ce que les équipes éducatives nous demandaient. Nous n'avons aucun tabou, aucune barrière idéologique», a précisé Valérie Pécresse, dont un trop large usage de la vidéosurveillance lui est reproché par l'opposition écologiste à la Région.
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