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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Typhon aux Philippines : comment devenir un "humanitaire digital"

Publié par Brujitafr sur 12 Novembre 2013, 09:52am

Catégories : #ACTUALITES

Le typhon Haiyan a fait au moins 10 000 morts aux Philippines.

 

 

 

Aux Philippines, le super-typhon qui a ravagé l'archipel porte un hashtag différent, Haiyan devient #YolandaPH.

 

MAJ = Effondrement : Entraide ou comme aux Philippines : Scènes d'anarchie et de pillages après le passage du typhon

 

C'est le hashtag utilisé par les Philippins qui ne sont pas dans le sillage du typhon pour communiquer les besoins, les nouvelles des amis et proches, les photos et les liens des premières vidéos.

 

La majorité des tweets autour du monde appellent à faire des dons pour les sinistrés survivant, et tous les 'grands' ou célébrités de ce monde utlisent désormais ce canal de communication pour diffuser leurs condoléances et messages de soutien :

 

Le 'person finder', un outil pour retrouver les disparus ou mettre en contact les familles sur les lieux d'un désastre, en cliquant sur 'je cherche' ou 'j'ai des informations' est désormais actionné à chaque grande catastrophe naturelle, avec l'aide des internautes pour traduire et coupler les requetes. De nouvelles requêtes émergent aussi sur Twitter : consacrer un peu de temps et de clics sur le Net pour participer aux évaluations des dégâts et besoins sur photos et vidéos, meme à des milliers de kilomètres, et aider ainsi à dresser une carte de situation la plus exacte possible pour ensuite aider les secours et humanitaires sur place.

 

Un village de pécheurs avant, et après le passage du cyclone. Photo sur Twitter de MariRamosCNN

 

 

 

 

Pour les développeurs ,et geeks, ou tout ceux qui ont une petite expérience du Net, de nouvelles formes de bénévolats de l'urgence sont pratiquées; Comme sélectionner, évaluer, et archiver les tweets qui peuvent contenir des informations importantes pour les secours, ou la reconstruction par la suite. Ce nouveau type d'action humanitaire digitale est née avec le séisme d'Haiti, quand l'ampleur de la catastrophe alliée à la confusion entre les associations d'aide et secours ont nécessité d'élaborer plans et cartes de la situation exacte en faisant appel aux développeurs et cartographes du monde entier. Les recherches se sont poursuivies sur des mouvements comme 'Occupy Wall Street' pour déterminer la véracité, et la proximité physique de ceux qui envoient des informations. Dans un post de son blog iRevolution consacré à 'l'humanitaire digital', un des spécialistes des technologies de l'urgence, Patrick Meier, présente différents nouveaux outils et l'utilisation qui peut en être faite pour identifier et recouper les informations.

 

 

Entre autres : Twitris est un outil qui peut s'adapter aux urgences en repérant dans des millions de tweets les informations les plus pertinentes pour un lieu ou une situation, et surtout, les témoins oculaires ou véritablement sur place, créant ainsi une veille d'abord automatisée, puis affinée par des volontaires qui donnent de leur temps n'importe où dans le monde pour fournir des informations fiables.

 

'Image Clicker'. sur cette plateforme, des volontaires sont chargés d'évaluer les photos qui leur sont présenté, d'un clic, en choisissant entre les options 'gravement endommagé 'endommagé", pas de dégâts , ou d'autres qualificatifs. D'autres bénévoles géolocalisent ensuite du mieux qu'ils le peuvent les photos et informations pour constituer une carte.

 

Quelle est l'utilité véritable dans un cas comme les Philippines de ces technologies utilisées désormais par les agences de l'ONU et internationales ? Un spécialiste de l’intervention humanitaire, Gisli Olafson avait visité et décrit récemment sur son blog 'Disaster Expert' les procédures d'urgence aux Philippines.

Affligés de dizaines de typhons, de tremblements de terre et d'irruption volcaniques, les Philippins sont très organisés en cas d'alerte mais la pauvreté et le manque d'infrastructures font qu'ils se méfient des technologies trop sophistiquées pour organiser les secours. En raison du manque d'électricité, de réseau, de connexion internet ou d'ordinateurs dans les zones frappées, ils ont choisi des méthodes simples, sur papier et tableaux blancs, qui peuvent difficilement être partagées en cas d'urgence sur le Net. Différents programmes de recherche avaient été lancés récemment pour pouvoir intégrer cette expertise de leur archipel et de ses désastres récurrents sur le Net, afin d'ouvrir 'l'aide digitale' du monde entier en cas de besoin.

 

Read more at http://www.atlantico.fr/rdv/revue-blogs/typhon-aux-philippines-comment-devenir-humanitaire-digital-louise-hoffmann-896304.html#djXS14QpUpLM9JsG.99

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