Nicolas Sarkozy le 18 février 2012 à Paris. EAU ALEXIS/SIPA
POLITIQUE - Il a choisi de s'exprimer sur Faceboook...
Il a repris sa «liberté de parole» jeudi après le rejet de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel, il en use ce vendredi.
Présidentielle 2012: les comptes de campagne de Sarkozy rejetés par le Conseil constitutionnel
Ça le démangeait, témoignaient ses proches, restait à trouver la forme. Nicolas Sarkozy a choisi son compte Facebook pour revenir sur la décision du Conseil constitutionnel.
Dans un court message, Nicolas Sarkozy constate que «le premier parti d’opposition de France qui a contribué à rassembler il y un an près d’un Français sur deux ne bénéficiera d’aucun remboursement public». C’est, d’après lui, «un principe nouveau» qui a «été mis en œuvre» car pour un dépassement de 400.000, contesté par l’UMP, l’ensemble des comptes sont rejetés.
L'alternance mise en péril d'après lui
«Cette situation inédite sous la Vème République met en péril la formation qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme», lance-t-il.
«Au-delà de la seule UMP, cet état de fait doit concerner tous ceux qui sont attachés au pluralisme», ajoute-t-il. «Je dois assumer mes responsabilités en m’engageant pour la garantie d’une expression démocratique libre dans notre pays», prévient-il, avant d'en appeler à l'aide de tous ses soutiens. «Je vous demande de m’aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin», conclut-il dans un premier message qui pourrait être suivi d'autres interventions sur le sujet.
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