Cette décision du Conseil constitutionnel prive l'ex-président-candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne pour l'élection présidentielle de 2012.
A plusieurs reprises, le président-candidat avait été alerté sur des déplacements qui tenaient plus du meeting de campagne que de la visite présidentielle.
Philippe Wojazer/REUTERS
Le Conseil constitutionnel a tranché. Il a décidé de rejeter le compte de campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. Il s'agissait de son dernier recours possible.
En décembre, la commission nationale des comptes de campagne avait rejeté les comptes du président-candidat. Nicolas Sarkozy avait alors déposé un recours devant le Conseil constitutionnnel.
La décision prise ce jeudi prive l'ancien candidat UMP du remboursement par l'Etat de quelque dix millions d'euros de frais de campagne. Dans un communiqué, le Conseil constitutionnel a jugé que "c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de M. Sarkozy" le 19 décembre 2012. Il a déclaré que le montant des dépenses électorales du candidat UMP "excéd(ait) de 466 118 euros, soit 2,1%, le plafond autorisé".
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A plusieurs reprises, le président-candidat avait été alerté sur des déplacements qui tenaient plus du meeting de campagne que de la visite présidentielle. Et pourtant, Nicolas Sarkozy n'avait pas cru bon de s'assurer une marge de manoeuvre budgétaire.
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