
MAJ le 28/01/2013
Alerte Info : La pilule Diane® 35 ne doit plus être utilisée comme contraceptif
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L'agence du médicament confirme quatre décès liés à la pilule "Diane 35"
L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indique dimanche 27 janvier dans un communiqué que quatre patientes sont mortes en France d'"une thrombose veineuse liée à Diane® 35", un médicament contre l'acné du laboratoire Bayer largement utilisé comme contraceptif.
L'agence confirme ainsi une information du Figaro parue la veille. Le quotidien évoquait "sept cas de décès", mais selon l'ANSM, "pour les trois autres cas mentionnés, la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées". "Ces pathologies semblent avoir joué un rôle essentiel dans le décès et la prise de Diane® 35 ne semble pas incriminée."
Cette information est révélée alors que plusieurs cas d'incidents emboliques et thrombotiques, parfois mortels, liés à la prise de pilules de 3e et 4e génération, ont soulevé une importante polémique.
Pilule: Sept décès liés à la prise de Diane 35 en France
SOCIETE - C'est ce qu'indique un document confidentiel de l'Agence du médicament datant du 25 janvier 2013, que s’est procuré «Le Figaro»...
Au 21 janvier 2013, sept cas de décès liés à la pilule Diane 35 ont été enregistrés en France dans la base nationale de pharmacovigilance depuis 1987, révèle Le Figaro ce samedi. Pour l’affirmer, le journal s’est procuré un document confidentiel interne de l’Agence du médicament daté du 25 janvier.
La pilule Diane 35, commercialisée dans 116 pays, est un traitement contre l’acné très largement prescrit comme contraceptif. Les sept cas de décès liés à la prise de cette pilule (ou un de ses génériques, pour l’un d’entre eux) concernent une femme de 18 ans, deux de 24 ans, une de 26 ans, une de 28 ans et deux de 42 ans, précise Le Figaro. La principale cause de décès de ces femmes concerne des «événements thromboemboliques veineux». L’Agence estime que pour quatre des sept cas, le médicament est clairement en cause.
Le document de l’Agence du médicament note également qu’au 16 janvier dernier, 125 cas concernant les événements emboliques et thrombotiques pour Diane 35 et ses génériques sont enregistrés dans la base nationale.
Entre 4 et 5 millions de plaquettes vendues chaque année en France
Début janvier, plusieurs médias comme BFM TV alertaient de la dangerosité de Diane 35, après la polémique sur la dangerosité des pilules de troisième et quatrième générations. «Ce comprimé serait encore plus dangereux que les pilules qui font actuellement débat et ses utilisatrices peu averties des risques encourus», écrivait le site Internet de la chaîne de télévision.
Entre 4 et 5 millions de plaquettes de pilules Diane 35 sont vendues chaque année en France depuis sa commercialisation en juillet 1987. L’an dernier, 315.000 femmes environ étaient traitées par ce médicament ou ses génériques, estime Le Figaro.