(Article daté de décembre 2011.
Mulder)
http://www.leplacide.com/
Le Conseil d’État a suspendu aujourd’hui les arrêtés interdisant en France la commercialisation et l’utilisation des semences de maïs génétiquement modifiées Monsanto 810. OGM de l’américain Monsanto, le MON 810, qui secrète un insecticide est capable de résister à des insectes ravageurs. Sa culture avait été interdite en France au début de l’année 2008 alors que le gouvernement avait activé une « clause de sauvegarde »
Bref, la marche en avant forcée des OGM et autres saloperies transgéniques continue !
MONSANTO l’AVENIR DE LA PLANETE…
Après l’Inde ou des veuves de producteurs ont crée une association et accusé Monsanto de profiter de l’ illettrisme et de la naïveté des fermiers pour écouler ses produits, ce qui a amené Monsanto face au scandale, à finalement retirer du marché ses graines B-Terminator.
http://www.ogmdangers.org/enjeu/agricole/Terminator/index.htm.
Monsanto s’attaque au Malawi :
Régulièrement menacé par la sècheresse et la famine, le Malawi a peut-être trouvé une solution, grâce à un maïs hybride commercialisé par… Monsanto. Ce n’est pas un OGM mais un maïs sélectionné et plus résistant. Mais le pays tombe dans la dépendance à la multinationale.
http://global.arte.tv/fr/2011/11/16/monsanto-sinstalle-au-malawi/
Les semences brevetées de Monsanto:
Après avoir vu leurs liens avec les États et les grandes entreprises privées et entrevu leurs dividendes dans le business de l’aide humanitaire d’urgence, place maintenant à certains procédés qui permettent aux mécènes de donner d’une main et de récupérer de l’autre. La charité ne serait-elle jamais gratuite ?
(Les agriculteurs qui achètent des semences Monsanto sont tenus de signer un contrat de licence pour la saison suivante, et ainsi de suite, ad vitam æternam).
L’astuce commerciale de Monsanto, c’est que les gènes contenus dans ses semences OGM sont brevetés. Cela implique que les agriculteurs qui achètent des semences sont tenus de signer un contrat de licence pour la saison suivante, et ainsi de suite, ad vitam æternam, les producteurs ayant interdiction de conserver les semences des récoltes précédentes, comme le veulent leurs traditions agricoles.
Conserver les semences d’une récolte à l’autre est un vieux procédé qui a toujours permis aux agriculteurs pauvres de faire des économies. Grâce aux clauses contraignantes glissées dans ses licences, Monsanto les met pratiquement sous prélèvement automatique et veille rigoureusement au respect de ses droits de propriété intellectuelle, en traquant cultivateurs, semenciers et coopératives agricoles.
Même les producteurs dont les champs sont accidentellement contaminés, sous l’effet du vent par exemple, sont susceptibles d’être poursuivis s’ils viennent à conserver les semences d’une saison au profit de la suivante.
MONSANTO L’ENTREPRISE QUI VEILLE SUR VOTRE BIEN-ÊTRE !
Résistance au Nouvel Ordre Mondial : des agriculteurs bio américains attaquent Monsanto, le roi du poison transgénique, en justice… :
Près de 300 000 agriculteurs bio attaquent le géant de l’agro-business Monsanto, qui a ces dernières années, écrasé les agriculteurs bio indépendants de la côte Ouest à la côte Est des États-Unis. 270 000 d’entre eux ont déposé plainte le 30 Mars dans une tentative de maintenir bio une certaine portion des récoltes mondiales. Les plaignants dans cette affaire sont des membres d’environ 60 associations agricoles représentant des fermes familiales, des grainetiers et des associations agricoles bio.
Emmenée par l’association des grainetiers bio, la procédure s’en prend à Monsanto afin que l’entreprise maintienne ses créations de graines de colza Genuity et Roundup Ready en dehors de leurs fermes. Les agriculteurs bio disent que leur maïs, coton, betteraves à sucre et autres cultures, ont été contaminées par les graines Monsanto et même si la contamination a été largement d’origine naturelle et non intentionnelle, Monsanto quant à eux ont attaqué en justice des centaines de fermiers pour avoir déroger à leurs conditions de patentes en ayant même incidemment utilisé leur produit.
Non seulement les agriculteurs bio essaient de garder leurs cultures bio, mais dorénavant beaucoup d’ entre eux sont obligés de jeter l’éponge alors que Monsanto continue malheureusement une guerre contre la compétition en attaquant en justice les fermiers qui cultivent bio.
Ces dernières années, Monsanto a acquit plus de 20 des plus importants grainetiers de détails et de vente en gros du pays et The Street rapporte qu’ ils ont instauré une politique avec laquelle leurs client sont obligés d’utiliser les graines génétiquement modifiées, de les acheter tous les ans ; à défaut les fauteurs sont mis sur une lise noire à tout jamais.
La Commission de la Sécurité en Bourse (NdT: la SEC) a lancé une enquête au sujet du programme clientèle de motivation de Monsanto l’an dernier et le département de la justice a indiqué la possibilité d’une violation de la loi anti-trust en regard de la mise en liste noire de clients depuis 2009.
Alors que Monsanto achète sa compétition et attaque en justice ceux qui résistent, ses profits ont augmenté l’an dernier de 77% bondissant ainsi à 680 millions de dollars.
La juge fédérale Naomi Buchwald sera en charge du dossier de l’Organic Seed Growers & Trade Association, et al. contre Monsanto dans une cour de justice de Manhattan.
Dan Ravicher, directeur exécutif de la fondation des patentes publiques (PUBPAT) a dit dans un communiqué que ce cas en revient de savoir si Monsanto a le droit de poursuivre en justice des fermiers bio contaminés pour infraction à leur patente si les graines transgéniques ou leur pollen arrivent sur leur terrain ou propriété.
“Il est assez pervers de constater qu’un agriculteur bio, contaminé par des graines transgéniques puisse être accusé de violation de droit de patente, mais Monsanto a fait ces accusations auparavant et a la réputation d’avoir attaqué en justice des centaines d’agriculteurs pour ce fait.
Monsanto a donné 4 millions de dollars de graines en Haïti, envoyant 60 tonnes de mais hybride conventionnel et de graines de légumes, puis, 70 tonnes de graines de maîs la semaine dernière, qui seront suivies de 345 tonnes de graines de maïs au cours de l’année prochaine.
Pourtant, la recommandation numéro 1 d’un rapport récent du ” Catholic Relief Services” sur Haïti post-tremblement de terre, est de privilégier les espèces locales de graines et non pas d’ y introduire des variétés nouvelles et “améliorées” en ce moment.
Les Haïtiens savent-ils que dans beaucoup de pays on a déclaré ces semences dangereuses ?
Elles viennent souvent en kit accompagnées d’un herbicide de Monsanto du nom de Round Up qui contient du glyphosate.
La Via Campesina, un mouvement international de paysans qui représente les paysans, les travailleurs agricoles sans terre, les pêcheurs, les paysannes, les jeunes et les peuples autochtones, qui rassemble 150 organisations venant de 70 pays sur cinq continents, dénonce l’acquisition par la Fondation de Bill et Melinda Gates d’actions de la compagnie Monsanto.
La Fondation a été créée en 1994 par le fondateur de Microsoft William H. Gates et exerce aujourd’hui une grande influence sur les politiques mondiales de développement agricole.
La Fondation concentre des centaines de millions de dollars dans des projets qui poussent paysans et agriculteurs à utiliser les semences et les produits agrochimiques génétiquement modifiés (OGM) de Monsanto.
En août, la Fondation de Bill et Melinda Gates qui gère un capital de 33,5 milliards de dollars pour financer les projets philanthropiques de la Fondation (dont Bill et Melinda sont membres du conseil d’administration) a révélé qu’elle avait acquis 500 000 actions de Monsanto pour la somme de 23 millions de dollars.
http://www.noslibertes.org/dotclear/index.php?post/2010/09/17/524
source: jackturfhotmailfr.unblog.fr
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