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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


ASIE : Ici tout le monde s'en fout mais là-bas c'est la panique bancaire

Publié par Brujitafr sur 25 Juin 2013, 14:32pm

Catégories : #ECONOMIE - FINANCE

Panique bancaire en Asie

 

 

 

Moody's dégrade 9 banques

 

l_bourse-tokyo-asie-nikkei.jpgPékin reste d’une fermeté sans précédent, la Banque centrale souffle le chaud et le froid. Aucune action d’envergure n’a été prise ces derniers jours pour rassurer le marché

 

Alors que les taux restent très élevés sur le marché interbancaire chinois, la Banque centrale souffle le chaud et le froid, mais maintient malgré tout une posture de fermeté. Ainsi, d’après des rumeurs convergentes, la Banque centrale aurait pris un certain nombre de mesures ciblées, vendredi, pour soulager certaines institutions financières au bord de l’asphyxie financière. Et dans un compte-rendu de réunion publié ce dimanche, elle a évoqué, pour la première fois depuis septembre, la nécessité d’un « réglage fin » (« fine tuning » en anglais) de sa politique monétaire. Une façon de laisser entendre que, le cas échéant, elle pourrait envisager de rouvrir partiellement le robinet du crédit. Mais en réalité, Pékin reste d’une fermeté sans précédent. Aucune action d’envergure n’a été prise ces derniers jours pour rassurer le marché (en particulier, une baisse des taux de réserves obligatoires, souhaitée par de nombreuses banques, ne semble pas à l’ordre du jour). Plus symptomatique encore, un commentaire publié samedi par l’agence officielle Xinhua, met en garde contre les conclusions trop hâtives dans la période de stress actuelle. D’après ce texte, il n’y a pas d’assèchement des liquidités. « Ce n’est pas qu’il n’y a pas d’argent, mais que l’argent n’est pas au bon endroit », y lit-on notamment. Une façon de dire que le système financier chinois est dangereusement déséquilibré et qu’il est temps que certaines institutions mettent de l’ordre dans leurs pratiques. Compte tenu du fait que de nombreux placements financiers à haut rendement (produits de gestion de patrimoine) arrivent à échéance à la fin juin (pour un montant estimé à 1.500 milliards de yuans par Fitch) et d’autres éléments conjoncturels liés à la fin du deuxième trimestre, la plupart des analystes s’attendent donc à ce que les taux restent élevés sur le marché interbancaire chinois dans les prochaines semaines. La pression sur les banques chinoises ne devrait pas retomber rapidement.

La japonaise MUFG s’offre une grande banque thaïlandaise

Les grands médias nippons annoncent, ce matin, que le groupe bancaire japonais Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG) est en passe de racheter au moins 51% de Bank of Ayudhya, la cinquième plus grande banque thaïlandaise, pour un montant évalué à 400 milliards de yens (3,1 milliards d’euros). Le groupe devrait lancer une offre publique d’achat sur l’établissement, et semble déjà certain d’acquérir les 25% détenus par le groupe américain General Electric Co ainsi que les parts de plusieurs autres grands actionnaires. Selon les médias, un accord formel, prévoyant notamment l’absorption de la filiale thaïe de MUFG dans Bank of Ayudhya, devrait être annoncé début juillet. Si l’opération était confirmée, elle marquerait une évolution forte de la stratégie des grands groupes bancaires japonais qui ont déjà investi dans d’autres établissements asiatiques mais n’avaient encore jamais osé en prendre le contrôle. L’an dernier, MUFG avait dépensé 60 milliards de yens pour acheter 20% de VietinBank au Vietnam, toujours dans l’espoir de profiter du dynamisme des croissances d’Asie du Sud-Est qui tranche avec l’essouflement du marché bancaire japonais.

La Birmanie va attribuer ses très attendues licences de téléphonie mobile

Les grands opérateurs télécoms de la planète guettent, avec beaucoup d’intérêt, l’attribution cette semaine de deux licences de téléphonie mobile par le gouvernement birman. Plus de 90 entreprises étrangères ont participé à la phase initiale de l’appel d’offre dans l’espoir de pouvoir s’imposer sur un marché de 60 millions d’habitants presque vierge. Le taux de pénétration des téléphones portables est inférieur à 9% dans le pays mais devrait rapidement bondir avec l’accélération de l’ouverture économique de la Birmanie, enclenchée en 2012. Les opérateurs qui emporteront ces précieuses licences valables 15 ans vont devoir investir des milliards de dollars dans le pays, où les règles du jeu ne sont pas encore totalement figées et ou des groupes locaux, parfois liés au pouvoir, sont déjà très implantés. Il y a quelquess jours, le britannique Vodafone et le chinois China Mobile, qui avaient formé un consortium dans l’espoir d’obtenir une licence, avaient d’ailleurs annoncé qu’ils avaient finalement décidé de se retirer de la compétition, en expliquant que les conditions d’attribution des licences, dévoilées fin mai, ne correspondaient pas à leurs « critères d’investissement internes ». Onze grands groupes restent toutefois en lice, et notamment Singapore Telecommunications Ltd , le japonais KDDI Corp et le holding norvégien Telenor ASA.

La ville chinoise d’Ordos asphyxiée par sa dette

Ordos, la ville chinoise de Mongolie intérieure célèbre pour ses investissements disproportionnés et sa nouvelle ville aux allures de cité-fantôme (lire notre enquête du mois de novembre dernier), s’enfonce dans la crise. D’après le « 21st century business herald », un journal économique réputé en Chine, les revenus budgétaires de la ville auraient fondu de 15,8% sur un an au cours des cinq premiers mois de l’année. Ce contrecoup du ralentissement économique en cours, qui pèse sur les recettes fiscales émanant des entreprises, fait s’envoler la dette de la ville, qui atteindrait désormais 100 milliards de yuans (12 milliards d’euros). Le paiement des fonctionnaires de la ville est en retard. La municipalité exerce donc actuellement une pression accrue sur les entreprises en retard de paiement de l’impôt pour qu’elles effectuent les versements qu’elles doivent aux autorités. En pleine tension sur le financement bancaire, le gouvernement local risque d’avoir bien du mal à rembourser 20% de son stock de dette en 2013, comme il s’en était fixé l’objectif en début d’année.

 

Source

via wikistrike

 

Faillites bancaires : l'Europe échoue à faire payer les riches déposants

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