Un objet colossal traverse notre système solaire à une vitesse inimaginable.
Il est gigantesque, lumineux, et suit une trajectoire parfaite—qui ressemble bien plus à une mission planifiée qu’à un simple rocher errant dans l’espace.
Le professeur de Harvard Avi Loeb avance l’hypothèse audacieuse qu’il pourrait s’agir d’une technologie extraterrestre.
Serait-ce un vaisseau en reconnaissance dans notre système solaire ?
Est-il lié à ʻOumuamua ?
Et surtout, sommes-nous prêts à affronter ce que cela pourrait signifier pour l’humanité ?
« Ça ne devrait pas exister » : cette comète venue d’ailleurs terrorise les astronomes avec sa chimie impossible et divise la science mondiale
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Une trajectoire trop parfaite, un timing suspect : ces détails de 3I/Atlas alarment un astrophysicien de Harvard
Mais, il y a l'orbite de l'objet interstellaire, un peu trop parallèle à celle de la Terre au goût d'Avi Loeb. La probabilité pour qu'une comète interstellaire vogue à moins de 5 degrés du plan de l'écliptique n'est, selon lui, en effet, pas de plus de 0,2 %. Autre fait hautement improbable pour un objet comme 3I/Atlas décrit par les astronomes, son rapprochement avec trois planètes de notre Système solaire : Vénus, Mars et Jupiter. La probabilité pour que cela se produise « naturellement » n'est que d'environ 0,005 %, assure Avi Loeb.
Le plus troublant reste à venir
Ce que l'astrophysicien estime le plus troublant, c'est que lorsque 3I/Atlas atteindra le périhélie de son orbite - comprenez son point le plus proche de notre Soleil -, l'objet se trouvera opportunément à l'opposé de la Terre. « Ceci pourrait être intentionnel afin d'éviter les observations détaillées des télescopes terrestres lorsque l'objet est le plus brillant ou lorsque des appareils sont envoyés vers la Terre depuis ce point d'observation caché, écrit Avi Loeb dans un article de blog. Cela pourrait aussi permettre à une sonde spatiale d'effectuer clandestinement une manœuvre d'Oberth. » Comprenez que la supposée technologie extraterrestre pourrait alors rallumer ses moteurs pour se lier gravitationnellement au Soleil.
“Un périhélie choisi pour se cacher de la Terre”
Enfin, 3I/Atlas semble provenir du cœur brillant de la Voie lactée. C'est ce qui a rendu sa détection impossible jusqu'à début juillet. Pour Avi Loeb, c'est là aussi suspect, car si nos astronomes avaient détecté l'objet ne serait-ce qu'un an plus tôt, ils auraient pu lancer une mission pour l'intercepter et l'étudier de près. Ce qui n'est plus envisageable, désormais.
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