Brigitte Macron : cette étrange discussion qu’elle aurait eue avec un ex-employé
EN BREF
Lucas G., ancien jardinier de la Lanterne, résidence secondaire des Macron, a été renvoyé après s'être plaint de ses conditions de travail.
Après avoir dénoncé un local insalubre, il a été réaffecté et a tenté de contacter Brigitte Macron sans succès.
Malgré une rencontre avec Brigitte Macron et une tentative de recours
auprès d'Emmanuel Macron, il a été définitivement renvoyé.
Finalement, Lucas G. a réussi à aborder Brigitte Macron le jour de l’arbre de Noël du personnel de l’Élysée. “Cela faisait des mois que je voulais la voir… J’ai attendu qu’elle sorte dans le hall, les gardes du corps m’ont dit ce n’est pas le moment, j’y suis allé quand même. Elle a compris qui j’étais et m’a demandé si c’était moi ‘la personne triste’”, s’est-il rappelé. Un échange qui n’aurait pas amélioré sa situation.
L’employé a été limogé après son échange avec la Première dame
Quelques semaines après son étrange discussion avec Brigitte Macron, le jardinier a appris son renvoi à son administration d’origine. Il a alors tenté le tout pour le tout en s’adressant à Emmanuel Macron. “Je souhaite vous rencontrer pour le harcèlement moral de la Lanterne”, a-t-il lancé au président. Celui-ci l'a ensuite dirigé vers son chef de service.
Selon nos confrères de Marianne, un ancien jardinier de La Lanterne, résidence secondaire d'Emmanuel et Brigitte Macron, a saisi le tribunal administratif de Paris pour "abus de pouvoir".
Si Emmanuel et Brigitte Macron résident la plupart de leur temps à l'Élysée, ils aiment profiter de quelques jours de congés à La Lanterne, une résidence de campagne présidentielle située sur le domaine de Versailles. En 2022, pour entretenir le jardin de 5 hectares, un certain Lucas avait pour mission de s'occuper de la pelouse. Si le jeune homme de 33 ans était très content de ce poste, il aurait vite découvert que les conditions de travail n'étaient pas idéales. Dans les colonnes de Marianne, il a expliqué que son vestiaire aurait été particulièrement vétuste. "Quand j’y étais, il prenait l’eau à chaque pluie, il n’y a pas vraiment de chauffage, des prises de courant pas aux normes du tout ! Pas de douche, pas de toilette, il fallait pisser dans le sous-bois…", a-t-il déploré. Il aurait multiplié les signalements mais n'aurait jamais obtenu gain de cause. "Quand j’ai commencé à alerter, on a dit que j’avais tort de me plaindre. On m’a toujours dit qu’il y avait d’autres priorités", a-t-il encore dénoncé.
Une enquête interne a été ouverte
De plus, le jardinier aurait eu le sentiment d'être mis à l'écart. Alors qu'il aurait également signalé un harcèlement moral dont il se disait victime, il aurait été affecté à l'entretien d'autres jardins de la présidence, notamment ceux de l'Élysée. Un changement qu'il n'aurait pas apprécié tant il aimait travailler dans les jardins de La Lanterne. Il aurait d'ailleurs fait part de sa situation dans un courrier envoyé à la Première dame, mais n'aurait pas eu de retour. Selon les informations de Marianne, il aurait été renvoyé de l'Élysée le 17 mars 2025, alors que son détachement courait jusqu'en 2027. Mais il aurait été renvoyé à la mairie de Villeurbanne, son administration d'origine. Face à cette décision, Lucas n'a pas hésité à saisir le tribunal administratif de Paris, estimant avoir été victime d'un "abus de pouvoir", de la part de la direction du personnel de la présidence de la République. De leur côté, les services de la présidence ont assuré qu'une enquête interne avait été ouverte et que le jardinier a été "reçu et accompagné par les services compétents dès qu’il en a fait la demande a fait l’objet d’un accompagnement soutenu et bienveillant jusqu’au plus haut niveau de la hiérarchie administrative".
"Le Pervers jouit de la souffrance de l Autre."
Ce mercredi, Le Monde a publié une enquête sur Emmanuel Macron, et cette première partie d’une série de quatre volets pourrait faire réagir. Dans ce chapitre intitulé « Le président et son double », le langage du président de la République est particulièrement ciblé.
En coulisses, la panique grandit ...
Puisque vous êtes là…
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