Renault pourrait se lancer dans la production de drones en Ukraine en partenariat avec le ministère des Armées. « Aucune décision n'est prise à ce stade », nuance le constructeur français, qui reconnaît toutefois qu'un projet est sur la table.
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Renault en discussions avec le ministère de la Défense pour produire des drones en Ukraine
Renault pourrait se lancer dans la production de drones en Ukraine en partenariat avec le ministère des Armées. " Aucune décision n'est prise à ce stade ", nuance le constructeur français, qui...
Renault a confirmé avoir été contacté par le ministère des Armées pour produire des drones à destination de l'Ukraine, en partenariat avec une PME française de la défense, vérifiant dimanche 8 juin une information de presse. Le groupe français a néanmoins affirmé qu'"aucune décision n'est prise à ce stade."
Le Losange pourrait construire des drones. Renault a confirmé dimanche 8 juin avoir été contacté par le ministère des Armées pour une production de drones. Franceinfo, citant des informations recueillies par ses soins, avait rapporté plus tôt que Renault allait s'installer en Ukraine à cette fin. Le constructeur automobile n’a toutefois pas confirmé où ce projet aurait lieu, et ne possède pas d’usines en Ukraine. «Des échanges ont eu lieu, aucune décision n'est prise à ce stade car nous attendons notamment des précisions sur ce projet de la part du ministère», a nuancé le groupe automobile dans une déclaration à Reuters.
Un partenariat avec une PME française de la défense
Le ministre des Armées Sébastien Lecornu avait annoncé vendredi 6 juin sur LCI qu'«une grande entreprise produisant des voitures françaises» allait prochainement se lancer dans «un partenariat gagnant-gagnant» avec Kyiv. «On va se lancer dans un partenariat complètement inédit où une grande entreprise produisant des voitures françaises (...) va s'allier avec une PME de défense française pour armer des lignes de production en Ukraine pour être capables de produire des drones», avait déclaré le ministre.
Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, avait annoncé vendredi, lors d'un entretien diffusé sur la chaîne de télévision LCI, qu'une "grande entreprise" française "produisant des voitures" allait s'associer à une PME tricolore spécialisée dans la défense, afin d'armer des lignes de production en Ukraine pour la fabrication de drones.
Sébastien Lecornu n'avait pas précisé le nom du groupe automobile concerné, mais il s'agit de Renault. "Nous avons été contactés par le ministère des Armées" pour la mise en place d'un tel partenariat, a commenté lundi une porte-parole de Renault à l'agence Agefi-Dow Jones. "Aucune décision n'a été prise à ce stade, car nous attendons notamment des précisions sur ce projet de la part du ministère", a-t-elle ajouté.
Sébastien Lecornu a précisé à LCI que l'envoi de salariés français pour la production de ces drones en Ukraine, à quelques dizaines ou centaines de kilomètres du front, n'était pas nécessaire. En Ukraine, "vous avez déjà des entreprises qui sont raccrochées ou attachées à des intérêts français", "donc il y a pas besoin en plus de demander à des citoyens français d'y aller", a assuré le ministre.
Plus de trois ans après le début de la guerre qui l'oppose à la Russie, l'Ukraine a développé le recours à des drones pour des missions militaires tactiques. L'Ukraine a indiqué qu'elle comptait utiliser cette année plus de 4,5 millions de ces engins.
"Produire des drones" pour les armées ukrainiennes et françaises
L'information fait surface 2 jours après une déclaration du ministre de la Défense, Sébastien Lecornu, qui a annoncé "un partenariat complètement inédit où une grande entreprise produisant des voitures françaises va s'allier avec une PME de défense française pour armer des lignes de production en Ukraine" afin d'être "capables de produire des drones".
Ces drones serviront avant tout à l'armée ukrainienne. "Nous allons aussi en faire bénéficier nos propres armées françaises pour avoir en permanence un entraînement tactique, opératif qui colle à la réalité" du conflit russo-ukrainien, a affirmé Sébastien Lecornu.
En coulisses, la panique grandit ...
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