Une réunion de chefs d'état-major à Paris
La France réunira la semaine prochaine à Paris les chefs d'état-major des pays prêts à garantir une future paix en Ukraine, a annoncé le chef d'État. La paix en Ukraine « passera aussi, peut-être, par le déploiement de forces européennes. Celles-ci n'iraient pas se battre aujourd'hui, elles n'iraient pas se battre sur la ligne de front, mais elles seraient là, au contraire, une fois la paix signée, pour en garantir le plein respect. Dès la semaine prochaine, nous réunirons à Paris les chefs d'état-major des pays qui souhaitent prendre leurs responsabilités à cet égard », a déclaré le chef de l'État.
Sur le partage de la dissuasion nucléaire française avec les Européens, il propose un débat sur une dissuasion nucléaire élargie aux alliés européens. « Répondant à l'appel historique du futur chancelier allemand [Friedrich Merz, NDLR], j'ai décidé d'ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen. Quoi qu'il arrive, la décision a toujours été et restera entre les mains du président de la République, chef des armées », a déclaré le chef de l'État lors de son allocution.
De nouveaux investissements dans la défense et un appel à l'engagement
Le président français Emmanuel Macron a déclaré souhaiter de nouveaux investissements dans le domaine de la défense sans augmenter les impôts. « Nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables ». « Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés, mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés. Pour cela, il faudra des réformes, des choix, du courage », a-t-il martelé.
« La patrie a besoin de vous et de votre engagement », a également lancé Emmanuel Macron, assurant que « la France ne suivra qu'un cap, celui de la volonté pour la paix et la liberté ». « Nous devons donc agir en étant unis en Européens et déterminés à nous protéger. C'est pourquoi la patrie a besoin de vous, de votre engagement. Les décisions politiques, les équipements militaires, les budgets sont une chose, mais ils ne remplaceront jamais la force d'âme d'une nation. Notre génération ne touchera plus les dividendes de la paix. Il ne tient qu'à nous que nos enfants récoltent demain les dividendes de nos engagements », a déclaré le président français.
Le but de #Macron, Von der Leyen etc... n'est pas de sauver le
peuple ukrainien du méchant #Poutine !
Mais de créer une crise afin d'abolir la souveraineté des
Nations et construire leur #Europe fédérale !
De son côté, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a souligné que le président de la République « [disait] vrai ». « C'est un changement d'époque. Mais ceux qui nous ont mis dans l'impasse et ont idéalisé les USA ne doivent plus être suivis. Priorité absolue : la sécurité de nos propres frontières sur les cinq continents, sécurité écologique, militaire, et des besoins sociaux de la population. À bas la guerre ! », s'est-il exclamé sur X.
La secrétaire d’Europe Écologie-Les Verts Marine Tondelier a également fait part de sa réaction face aux orientations prises par le chef de l’État lors de son discours. « Augmenter le budget de la défense pour défendre l'Ukraine face à l'agression russe ? Nous ne sommes pas contre a priori, car nous sommes pragmatiques et fidèles à nos valeurs : nous ne lâcherons jamais une démocratie européenne envahie par un autocrate réactionnaire », indique Marine Tondelier. « Mais faire payer l'économie de guerre aux plus précaires avec un budget austéritaire ? Ce sera toujours non, et pour les mêmes raisons », a-t-elle nuancé. « La politique des petits pas ne suffit plus, l’Union européenne doit faire un bond de géant », a insisté sur X l’écologiste.
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