La motion de censure est un évènement décidé en loges FM pour créer une cause à l'effondrement économique qui est déjà en cours, mais que les médias aux ordres taisent : récession, chômage, souffrances.
— Laure Gonlézamarres (@LaureGonlezamar) December 4, 2024
Ils ont besoin d'une cause identifiée pour leur narratif accusatoire à venir.
Marine Le Pen : "Il suffisait que Barnier accepte de ne pas désindexer les retraites pour que cette situation n'existe pas"
Marine Le Pen (RN), qui a défendu la motion de censure du RN et voté celle du NFP, est invitée de TF1. "Je ne considère pas que c'est une victoire, nous avions un choix à faire et nous l'avons fait, pour protéger les Français. Michel Barnier avait fait trois promesses : justice fiscale, maitrise des comptes publics, co-construire budget avec les oppositions, il n'en a respecté aucune. La seule solution digne était de s'opposer à ce budget", a-t-elle expliqué.
"Il suffisait que monsieur Barnier accepte de ne pas désindexer les retraites pour que cette situation n'existe pas", a ajouté l'ancienne candidate RN à la présidentielle. Quant à la suite, elle assure qu'elle "laissera travailler" le futur Premier ministre pour "co-construire un budget acceptable pour tous".
Mathilde Panot : "Pour sortir de l'impasse, il ne reste plus qu'une solution : nous demandons à Emmanuel Macron de s'en aller"
Mathilde Panot s'exprime à la sortie de l'hémicycle, après la chute du gouvernement Barnier : "Enfin le gouvernement Barnier est tombé et son budget violent. Censurer Barnier, c'est respecter le vote des Français et c'est par notre motion que ce gouvernement a été renversé, pas par celle du RN qui comme d'habitude n'a servi a rien si ce n'est à perdre deux mois, puisque nous avions présenté une motion de censure en octobre que le RN avait refusé de voter".
"Pour la première fois depuis 1962, un gouvernement est renversé. En quelques mois, nous avons le premier président visé par une procédure de destitution sous la Ve république, et le Premier ministre le plus éphémère de la Ve. Le seul souverain en démocrate, c'est le peuple. Le gouvernement aura eu le déshonneur et la censure, a affirmé la députée insoumise. Aucun mensonge n'est venu à bout de la censure, en nous annonçant pluie de sauterelles, rivière de sang... Non, ce n'est pas vrai que les cartes vitales ne fonctionneront plus. Oui, il est vrai que les retraites seront indexées sur l'inflation".
"Le chaos, ce n'est pas nous, c'est Macron qui a détruit les services publics, a mené une saignée sociale avec un nombre record plan de licenciement. Pour sortir de l'impasse, il ne reste plus qu'une solution, nous demandons à Emmanuel Macron de s'en aller", a lancé Mathilde Panot
La presse étrangère commente également la chute de Michel Barnier. "Merde", écrit The Economist. "Pas de budget, pas de gouvernement. On voit mal comment la profonde crise politique que traverse la France pourrait être résolue".
No budget, no government. It is hard to see how France’s deep political crisis can be resolved https://t.co/sm62ZPox8Z pic.twitter.com/OyuGHmJExa
— The Economist (@TheEconomist) December 4, 2024
Alors que le gouvernemen vient de sauter et plonger la France
dans une crise politique de plus en plus grave, #macron est tout
sourire avec le découpeur de journalistes #MBS ! Irréel !
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