Cela va sans dire qu'ils ont fait exactement pareil en France même s'ils n'auront jamais l’honnêteté de le dire.
En effet, un an après le début de la pandémie, le comité reconnaît avoir eu recours à la peur pour contrôler le comportement des citoyens. Pour le comité qui semble faire son mea-culpa, cette stratégie a été “totalitaire”. C’est du moins ce que Lecourrier-du-soir.com a appris ce 14 mai du média anglais Telegraph.co.uk.
Interrogé par le média en question, les membres du comité ont brisé le silence. “Il est clair que recourir à la peur comme moyen de contrôle est contraire à l’éthique. L’usage de la peur sent le totalitarisme. Ce n’est pas une attitude éthique digne d’un gouvernement moderne. Naturellement, je suis une personne optimiste. Mais, tout ceci me donne une idée plus pessimiste des gens”, regrette Gavin Morgan, membre du comité.
Cité par The Telegraph, un autre scientifique membre du SPI-B reconnaît qu’il y a eu une volonté de semer la panique chez la population afin de faire passer les mesures de restriction. “En mars 2020, le gouvernement se préoccupait de l’acceptabilité de ses mesures et a pensé que les gens n’accepteraient pas de se faire confiner”, confie-t-il.
Et d’ajouter : “Et il y a eu des débats sur la nécessité d’instaurer la peur afin d’encourager l’acceptabilité et des décisions ont été prises (dans ce sens) sur la manière dont il fallait accroître la peur. La manière dont nous avons instrumentalisé la peur a été dystopique. L’usage de la peur a été remis en cause sur le plan éthique. Ce fut une expérience étrange et cela s’est finalement retourné contre nous car les gens ont eu vraiment peur”.
La source qui a requis l’anonymat a aussi reconnu qu’il y a eu une vraie volonté de contrôler les esprits.
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