"Permettre l'utilisation exclusive de l'énergie propre sera un miracle pour notre planète."
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Scientists start construction of world's largest fusion reactor
Today, engineers started construction of the world's largest nuclear fusion project in southern France, The Guardian reports, with operations planned to begin in late 2025. The project, called ITER
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World's largest nuclear fusion project begins assembly in France
The world's largest nuclear fusion project began its five-year assembly phase on Tuesday in southern France, with the first ultra-hot plasma expected to be generated in late 2025. The €20bn ...
Aujourd'hui, les ingénieurs ont commencé la construction du plus grand projet de fusion nucléaire au monde dans le sud de la France, rapporte The Guardian , les opérations devant commencer à la fin de 2025.
Le projet, appelé ITER, est une collaboration internationale entre 35 pays aux ambitions énormes: prouver la faisabilité de l'énergie de fusion avec un gigantesque dispositif magnétique appelé «tokamak», selon le site officiel du projet .
«Permettre l'utilisation exclusive de l'énergie propre sera un miracle pour notre planète», a déclaré le directeur général d'ITER Bernard Bigot lors de la célébration virtuelle d'aujourd'hui , cité par The Guardian .
La puissance de fusion, en théorie, fonctionne en exploitant l'énergie libérée par deux noyaux atomiques plus légers fusionnant pour former un noyau plus lourd et en le transformant en électricité.
Si elle s'avère économique - c'est-à-dire si la machine génère plus d'énergie qu'il n'en faut pour démarrer le processus - la technologie pourrait jeter les bases d'une toute nouvelle façon de générer une énergie propre presque illimitée à l'échelle commerciale. L'énergie de fusion serait beaucoup plus sûre que l'énergie nucléaire de fission conventionnelle, car il n'y a aucun risque de fusion ou de restes de déchets nucléaires.
Mais si les six dernières décennies de recherche sur la fusion sont quelque chose à dire, cela reste un moyen insaisissable de générer de l'énergie nette. Le plasma extrêmement chaud à l'intérieur des réacteurs de fusion est notoirement difficile à prévoir et à contrôler.
Cela fera d'ITER une version extrêmement complexe. Son réacteur final pèsera 23000 tonnes, dont 3000 tonnes d'aimants supraconducteurs connectés les uns aux autres par 200 kilomètres de câbles supraconducteurs, qui doivent tous être refroidis par cryogénie à -269 degrés Celsius, comme le rapporte The Guardian .
"Construire la machine pièce par pièce sera comme assembler un puzzle en trois dimensions sur une chronologie complexe [et] avec la précision d'une montre suisse", a ajouté Bigot.
L'équipe derrière le projet ITER est optimiste quant aux tests qu'elle pourra réaliser avec le réacteur massif. En produisant un plasma auto-échauffant, l'équipe s'attend à générer dix fois plus de chaleur que la quantité d'entrée. En d'autres termes, l'équipe souhaite générer 500 mégawatts - un peu moins que la puissance de la plus petite centrale nucléaire américaine actuellement active - à partir d'une entrée de seulement 50 mégawatts.
Les températures atteindraient dix fois la température du centre du Soleil, selon ITER.
ITER est peut-être un effort international massif pour faire de l'énergie de fusion une réalité, mais ce n'est pas le seul. Un grand nombre de startups de la fusion aux États-Unis et à l'étranger tentent de la transformer également en une source d'énergie commercialement viable.
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