Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Jambon, lardons, saucissons, pâté… bientôt une nouvelle taxe sur la charcuterie

Publié par Brujitafr sur 27 Octobre 2019, 09:30am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE, #VIE QUOTIDIENNE, #SANTE

Cet amendement vise à inciter les consommateurs à privilégier les produits sans additifs nitrés, classés cancérigènes. Une taxe sur les premix à base de vin est également prévue.

Jambon, lardons, saucissons, pâté… bientôt une nouvelle taxe sur la charcuterie

BONNE BOUFFE à BERCY !!!!

Jambon, lardons, saucissons, pâté… bientôt une nouvelle taxe sur la charcuterie

Les saucisses, pâtés, rillettes, jambons et autres produits de charcuterie pourraient bientôt être davantage taxés. Mercredi 16 octobre 2019, lors de l’examen en première lecture du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2020, les députés ont voté un amendement visant à imposer une nouvelle taxe sur la charcuterie contenant des « additifs nitrés (nitrite, nitrate et/ou sels nitrités ».

Une taxe de dix centimes par kilo

Cet amendement adopté, porté notamment par Richard Ramos, député Modem du Loiret, et une cinquantaine d’autre parlementaires, prévoit une « contribution perçue sur les produits de charcuterie (andouilles, andouillettes, boudins blancs et noirs, charcuteries pâtissières, jambons, lardons, pâtés, terrines, rillettes, saucisses, saucissons, tripes) » au profit du régime général de l’assurance maladie.

Cette contribution a été fixée à dix centimes par kilogramme, redevable par les fabricants. Un montant qui pourra être relevé au 1er janvier de chaque année, à partir du 1er janvier 2021, et sera indexé sur l’inflation.

Les nitrites classés comme additifs cancérigènes

Pour justifier de cette proposition, les députés ont rappelé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé les nitrites comme additif cancérigène. L’amendement voté indique : 

La charcuterie industrielle est en effet le seul produit alimentaire, avec le poisson salé à la mode cantonaise, classé comme agent cancérigène pour l’homme de niveau 1 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 2015.

Selon le Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS, « chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée tous les jours augmente le risque de cancer colorectal de 18 % environ ». 

Guillaume Coudray, auteur du livre “Cochonneries”, expliquait récemment au HuffPost pourquoi la charcuterie était devenue un aliment dangereux pour notre santé, notamment à cause de la réaction provoquée par le contact des sels nitrités et le fer contenu dans la viande.

Une course aux produits sans additifs nitrés

Comme d’autres industriels, la marque Herta avance, sur son site internet, que ces additifs nitrés utilisés dans la charcuterie (et qui lui donnent une couleur rose) sont « des conservateurs qui jouent un rôle essentiel dans la sécurité alimentaire ». Ils permettent, selon elle, « d’empêcher le développement de bactéries susceptibles de provoquer des maladies graves, telles que le botulisme, la listériose et la salmonellose ».

Herta propose un jambon avec une conservation sans nitrites, depuis février 2017, souligne à actu.fr la direction du groupe Nestlé, dont fait partie Herta. 

Il s’agit d’un jambon sans sels nitrités, sans nitrites d’origine végétale et sans nitrates. Le produit à une date limite de consommation plus courte de quelques jours mais notre processus de fabrication n’a pas changé la couleur, il reste rose. Mais trouver une solution technique et un nouvel équilibre des recettes, tout en assurant la sécurité alimentaire des consommateurs, n’a pas été simple.

Aujourd’hui, la marque a étendu son process à toute une gamme de produits, dont les lardons, le poulet… Leur jambon sans additifs nitrés représente 21% des ventes de jambon, soit 1 barquette sur 5.

Avec des prix de vente plus cher sans ces additifs, de l’ordre de 2,50 euros environ les 4 tranches de jambon sans nitrites, pour 2,20-2,25 euros avec.

Un enjeu commercial de taille donc pour les industriels, qui ont chacun revu leurs procédés et déployé leurs arguments marketing, comme le jambon « zéro nitrite », pas rose et qui se conserve seulement dix jours, lancé en début d’année par Fleury Michon.

suite et source

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents

weblogs