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Des voleurs à la tête de l'État ? 50 000 œuvres se seraient volatilisées...

Publié par Brujitafr sur 10 Juillet 2019, 04:55am

Catégories : #ACTUALITES

Des voleurs à la tête de l'État ? 50 000 œuvres se seraient volatilisées...
 

⚡🇨🇵INFO - 7 œuvres d’art, dont un buste en bronze, ont été volées au sein du Palais de l'Élysée. Une plainte a été déposée le mois dernier. (Le Parisien) http://www.leparisien.fr/amp/faits-divers/vol-d-oeuvres-d-art-a-l-elysee-enquete-sur-les-objets-disparus-de-la-republique-06-07-2019-8111262.php?__twitter_impression=true 

 

⚡SUIVI - Des voleurs à la tête de l' ? Il n'y a pas qu'à l'Élysée que des objets disparaissent. Selon un rapport de la CRDOA, 50.000 œuvres appartenant à l'État déposées dans les ministères, les préfectures, les ambassades, à l'AN, à Matignon, se seraient volatilisées...

Vol d’œuvres d’art à l’Elysée :

enquête sur les objets disparus

de la République

Selon nos informations, une plainte a été déposée en juin à Paris pour le vol de sept œuvres d’art au sein de la présidence de la République. Au total, des milliers de biens de l’Etat se sont volatilisés à l’Elysée, à Matignon, dans les ministères, les préfectures ou les ambassades.

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La plainte arrivée il y a quelques jours sur le bureau de la célèbre Brigade de répression du banditisme (BRB) de Paris a dû surprendre ces policiers pourtant aguerris. Elle a été déposée au cours du mois de juin par le Centre national des arts plastiques (CNAP). L'établissement culturel y dénonce le vol de sept œuvres. Des statuettes en bois, en terre cuite, mais aussi un buste en bronze. Des œuvres estimées à quelques milliers d'euros. Jusqu'ici, rien d'extraordinaire pour les enquêteurs de la BRB spécialisés dans le vol d'œuvres d'art.

Le lieu du larcin l'est beaucoup plus : ces statuettes n'ont pas été dérobées dans une salle de vente ou un luxueux appartement, mais… au sein même de la présidence de la République, dans le palais de l'Elysée ou ses annexes. Quand ? Mystère. Ce que l'on sait simplement, c'est que c'est un récolement effectué entre novembre 2012 et janvier 2013 au palais qui a permis de constater la disparition de ces œuvres déposées entre 1879 et 1984. Des recherches approfondies ont alors été menées, mais elles n'ont pas permis de retrouver les statuettes et le buste, poussant donc le CNAP à déposer plainte.

Comme ces statuettes, des milliers d'œuvres propriété de l'Etat ont disparu de musées, de mairies, d'ambassades, mais aussi de Matignon, de l'Assemblée nationale ou du Sénat. « Il en manque plus de 50 000 », selon les travaux de la Commission de récolement des dépôts d'œuvres d'art (CRDOA), créée après un rapport alarmant de la Cour des comptes, en 1997. Une grande partie est considérée comme définitivement perdue, faute de documentation précise ou pour cause de « mauvaise tenue des registres ».

A elle seule, la présidence de la République aurait ainsi égaré un peu plus de 1000 œuvres. C'est par exemple le cas de ce lustre retrouvé récemment à l'Elysée, après avoir disparu pendant vingt-cinq ans… Il avait juste été mal rangé.

2300 plaintes déposées, 900 encore dans les cartons

En revanche, des centaines d'œuvres n'ont pas été victimes d'une administration désorganisée, mais de larcins purs et simples. « A la fin de l'année 2018, 2300 plaintes pour vol avaient été déposées par les institutions en charge de ces œuvres », souligne Jean-Philippe Vachia, président de la CRDOA.

Ces dernières années, la commission a recommandé à la présidence de la République de déposer 87 plaintes pour vol. Une soixantaine d'autres émanent, depuis 2015, des services du Premier ministre. Le Mobilier national n'a, par exemple, jamais pu remettre la main sur une table ronde signée Jean-Michel Wilmotte confiée à Matignon. En 2014, c'est une sculpture « Vénus et Amour » dorée, inspirée de Clodion, qui est demeurée introuvable au cœur de l'hôtel de Castries, qui abritait alors le ministère du Logement.

900 nouvelles plaintes restent encore dans les cartons. Elles seront déposées dans les prochains mois. « On ne demande le dépôt de plainte que lorsque nous avons une documentation complète sur l'œuvre disparue, souligne le président de la CRDOA. Il faut avoir une photo et connaître le dernier lieu où elle a été vue. »

De la vaisselle ministérielle sur Le Bon Coin

Parfois dérobés des années plus tôt, ces objets sont toutefois rarement retrouvés par les policiers spécialisés, qui se concentrent surtout sur les biens de très grande valeur et les trafics. « Les objets volés ne sont pas des chefs-d'œuvre, note en effet Jean-Philippe Vachia. Mais ils peuvent tout de même valoir quelques dizaines de milliers d'euros, et ont surtout une valeur patrimoniale importante. »

 

SOURCE

Mais le confort de son époux n’est pas le seul souci de la première dame, qui s’est attaquée aux 365 pièces que compte le Palais. Le service de la conservation des résidences présidentielles explique que 146 œuvres qui décoraient l’Elysée ont été renvoyées par Brigitte Macron qui, en 18 mois, a jeté son dévolu sur 86 nouveaux tableaux.

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