= LOI TRAVAIL EN MARCHE vers la misère pour tous
Les premiers #ravages des ordonnances de la #loitravail, imposées par les #GOPÉ et notre appartenance à l’#UE, mises en œuvre par Emmanuel #Macron, et dénoncées par François #Asselineau se font durement ressentir en ce début d’année 2018.
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Les premiers #ravages des ordonnances de la #loitravail, imposées par les #GOPÉ et notre appartenance à l'#UE, mises en œuvre par Emmanuel #Macron, et dénoncées par François #Asselineau se f...
https://twitter.com/fabiennevaulot/status/950476845174153216
Asselineau: A y est, voilà en quoi consiste le programme de Mr Macron et de l’oligarchie qui l’entoure F. Asselineau: « Voici la feuille de route qu’appliquera le prochain président élu si la France ne sort pas de l’U.E »
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Source: upr – Voir les précédentes interventions de François Asselineau
Pimkie donne le coup d'envoi des premières "ruptures conventionnelles collectives"
La direction de la chaîne de prêt-à-porter Pimkie, appartenant à la galaxie Mulliez, a présenté lundi aux élus du personnel un projet de 208 suppressions de poste, inédit pour son usage des "ruptures conventionnelles collectives" prévues par les ordonnances sur le code du travail de septembre 2017.
Ces ruptures conventionnelles - qui existaient déjà à l'échelle individuelle - permettent des départs volontaires, selon une procédure moins risquée pour l'entreprise et a priori moins contraignante que celle d'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Elles sont conditionnées à la signature d'un accord majoritaire avec les syndicats, homologué par l'administration.
Lundi, au siège de Pimkie à Villeneuve-d'Ascq (Nord), la direction a détaillé le projet au Comité central d'entreprise (CCE): suppression de 37 magasins en deux ans, sur 321 en France, et à court terme 83 emplois en magasin, 41 en logistique, 53 au siège international et 31 au siège pour la France implanté à Neuville-en-Ferrain (Nord), selon un communiqué de la direction confirmant les précisions données par les syndicats à la presse lors d'une suspension de séance.
"Pourquoi insister sur une rupture conventionnelle collective ? Il y a eu du chantage en CCE: +Si vous ne prenez pas la rupture conventionnelle collective, on imposera sèchement le départ des salariés+", a dénoncé Valérie Pringuez, secrétaire (CGT) du CE.
Pour elle, c'est de la part de la direction "de la manipulation de chiffres" car sur le pôle France où Pimkie emploie 1.900 salariés, "le chiffre d'affaires et le résultat d'exploitation se tiennent".
C'est "un plan social déguisé", a abondé la déléguée syndicale centrale de FO Maley Upravan.
"L'entreprise présente des résultats déficitaires depuis 2015 et un chiffre d'affaires 2017 en baisse de 10 % par rapport à l'année précédente", a affirmé la direction dans son communiqué. Elle a justifié la réorganisation par "des stratégies commerciales très agressives" de concurrents qui "exercent une forte pression sur les prix et le développement du digital".
'Casse sociale'
La direction a également déroulé les "avantages" du recours aux ruptures conventionnelles collectives: "volontariat" pour les départs, "rapidité de mise en oeuvre" et possibilité de réembaucher en cas d'amélioration des résultats - contrairement à un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui interdit de recruter avant un an. Pimkie escompte ainsi "se réorganiser en deux mois seulement", là où un PSE "nécessite souvent près de six mois".
Les négociations en vue de l'accord majoritaire obligatoire entre direction et syndicats commenceront dès mardi. Devront notamment être débattus le nombre de départs envisagés, l'indemnité proposée (au moins égale aux indemnités légales de licenciement), les conditions à remplir ou encore des mesures de reclassement (formation, soutien à la création d'entreprise...).
En attendant, l'émotion était vive devant le siège de l'entreprise à Villeneuve-d'Ascq. Laetitia, salariée depuis 2001 chez Pimkie, était en larmes: "37 magasins, on ne s'y attendait pas, c'est énorme ! Et une personne sur deux dans la logistique... C'est une catastrophe."
Pour Marie-Annick Merceur, de la CFDT, "ils avaient plutôt parlé au début de 15 magasins", donc "le coup est dur, ça a été fait de façon un peu insidieuse et ça remet beaucoup de choses en question".
"Quel que soit le dispositif, ça reste de la casse sociale", a jugé Guy Bouquet de la CFE-CGC. "On jugera demain soir du bien-fondé ou pas de continuer la négociation".
Le groupe automobile PSA (Peugeot, Citroën, DS), qui souhaite également procéder par ruptures conventionnelles collectives, pourrait être le premier à boucler ses négociations avec les syndicats, prévues en une journée mardi 9.
Ces deux projets avaient provoqué la colère de certains responsables politiques d'opposition, dont le député LFI Alexis Corbière, qui avait critiqué "un outil supplémentaire de grands groupes qui réalisent des profits pour licencier les gens".
"Il n'échappera à personne que le cas Pimkie est instrumentalisé pour attaquer à nouveau la loi travail et le gouvernement," avait déclaré le directeur général délégué de Pimkie, Eric Foucault, le 29 décembre.
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PSA souhaite lancer son projet de ruptures conventionnelles collectives dès février
Le groupe automobile PSA veut lancer son projet de ruptures conventionnelles collectives "courant février". L'objectif affiché: "anticiper les transformations majeures et renforcer l'employabilité des salariés".
La direction du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) réunit mardi les syndicats pour "discuter" de la gestion des emplois en 2018. AFP/Archives - ERIC PIERMONT
Le constructeur automobile PSA souhaite lancer "courant février" son projet de ruptures conventionnelles collectives, en l'intégrant à la politique d'emploi menée depuis plusieurs années, a-t-on appris lundi 8 janvier de sources concordantes. La direction du groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) réunit mardi les syndicats pour "discuter" de la gestion des emplois en 2018, un dispositif "qui s'inscrit dans la continuité des mesures déjà mises en place en 2017" (mobilités internes, recrutements, départs volontaires, alternance), explique-t-elle dans un communiqué.
"L'objectif est d'anticiper les transformations majeures et de renforcer l'employabilité des salariés à chaque étape de leur vie professionnelle", soutient l'entreprise qui rappelle que "plus de 6.000 mobilités et 1.400 parcours de reconversions internes ont été réalisées" l'an passé. Chez PSA, la gestion des emplois est encadrée par des accords triennaux conclus avec des syndicats: le premier a été signé en 2013 et le second, en 2016. Elle se décline dans un Dispositif d'adéquation des emplois et des compétences (DAEC) qui, en 2017, projetait des mobilités externes sécurisées pour "au moins 1.025 salariés".
>> A LIRE AUSSI Pimkie, PSA: la rupture conventionnelle collective, le nouveau filon des patrons pour licencier?
A la différence des précédents, le DAEC 2018 contient cependant un projet de ruptures conventionnelles collectives (RCC), dispositif issu des ordonnances réformant le droit du travail. Il doit faire l'objet d'un accord avec des syndicats totalisant au moins 50% des voix. Le DAEC 2018 entrerait en vigueur "courant février", le projet devant passer devant le comité central d'entreprise le 19 janvier, selon un document transmis aux syndicats, dont l'AFP a eu copie.
"Plan social déguisé"
Le volet consacré aux RCC s'adresse en grande majorité aux effectifs dits de "structure", selon des sources concordantes, c'est-à-dire les postes rattachés à la communication, aux ressources humaines, au département juridique, la direction financière, etc. Ce périmètre rassemble près de 27.000 personnes, d'après les chiffres communiqués par PSA. Les départs volontaires seront ouverts aux métiers "sensibles" (ceux amenés à disparaître) ou à l'équilibre.
Pour l'heure, seule la CGT a dénoncé un "plan social déguisé" par le biais des RCC. Dans un communiqué, elle a regretté des départs "de moins en moins volontaires" et une "explosion de la précarité avec en production, près de 8.000 travailleurs intérimaires pour moins de 30.000 ouvriers CDI en production".
La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie (groupe Mulliez) doit également présenter lundi aux syndicats un projet de RCC, dans un contexte différent puisque le groupe fait face à des difficultés économiques régulières.
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