« False flag en vue, attaque d'Israël au moyen-Orient ou fausse alerte ?
"Très étrange, pour la première fois de son histoire, Israël ferme toutes ses ambassades et consulats. Cela nous rappelle le 11 septembre où le Mossad avait fait passé le message de ne pas aller travailler ce jour là..." via Sylvain
Toutes les ambassades sont fermées, des voyages officiels sont annulés et la préparation de la visite du Pape en mai prochain est au point mort. Les agents réclament une amélioration de leur statut. Ce que le gouvernement dit ne pas pouvoir assurer.
Les 1200 agents du ministère israélien des Affaires étrangères, en grève depuis trois semaines pour réclamer une amélioration de leur statut, ont décidé ce dimanche de hausser le ton. Pour la première fois depuis la création de l’État hébreu, l’ensemble de ses 103 représentations à l’étranger ainsi que le siège du ministère, à Jérusalem, garderont porte close jusqu’à nouvel ordre. Le syndicat du personnel, intraitable, entend notamment empêcher le ministre Avidgor Lieberman, ainsi que son adjoint Zeev Elkin, d’accéder à leur bureau.
Ces annonces illustrent le durcissement progressif d’un conflit social qui dure en réalité depuis plusieurs mois. Les diplomates israéliens réclament à la fois une revalorisation de leur salaire, une baisse de leur imposition et une hausse de leur retraite. Le ministère des Finances, de son côté, affirme ne pas être en mesure de leur donner satisfaction.
Fin février, le syndicat du ministère des Affaires étrangères a d’abord annoncé la suspension des activités habituelles. «Il n’y a plus de câbles diplomatiques, plus de contacts bilatéraux et on ne s’occupera d’aucune visite, quelle qu’elle soit, tant qu’une issue n’aura pas été trouvée à cette situation», faisait alors savoir le porte-parole Yigal Palmor, qui s’exprimait en qualité de gréviste. Le mouvement, observé par l’ensemble des agents, a depuis contraint Benyamin Nétanyahou à annuler un déplacement en Amérique du Sud, que ses collaborateurs présentaient pourtant comme «historique».
La visite du Pape menacée
Si la visite du premier ministre britannique, David Cameron, a pu être maintenue début mars grâce à l’implication d’autres administrations, le retentissement de cette grève est de plus en plus difficile à camoufler. Selon le site du quotidien Yedioth Ahronoth, le ministre de la Défense a dû annuler ce lundi un voyage à Rome. Et l’organisation de la visite du pape François, prévue du 24 au 26 mai prochain, menace de prendre du retard.
Article complet sur Le Figaro
Commenter cet article