IRIB -Le site geostratégie.com interroge Charlotte Sawyer sur les failles de politique étrangère de la Sarkozie, des failles qui annoncent selon elle la fin du règne du président sortant:
"Charlotte Sawyer – Qui peut le dire ? En tout cas, pas le benêt du Quay d’Orsay, qu’on entend de moins en moins ! Circonscrire la crise ? Sans doute pas, malheureusement. Pas avec la France, semble-t-il ? Évidemment, les corporate companies du CAC40 y ont moins d’intérêt qu’en Côte d’Ivoire. Ceci expliquant, sans doute, cela !…
En tout cas, l’implication d’États tiers se profile bien à l’horizon. Ainsi, Alger, après l’enlèvement de son consul et de six autres diplomates attachés à son consulat de Gao, a concentré des troupes à la frontière du Mali. C’est du moins ce qu’a rapporté El-Khabar. Avions, hélicoptères et quelques 3.000 hommes ont été mis en état d’alerte pour récupérer les otages. « Le gouvernement est totalement mobilisé pour assurer dans les plus brefs délais leur libération », a assuré le chef de la diplomatie algérienne, Mourad Medelci.
De son côté, le MNLA, prenant le poids de la menace algérienne, aurait proposé son aide pour participer à la libération des otages. La région n’en finit pas de payer les conséquence de la guerre de Cameron et de Sarkozy en Libye. Même si les otages auraient fini par être libérés, après trois jours de détention, par le Mouvement pour l’unicité & le jihâd en Afrique de l’Ouest (Mujao)…
Q – Le Mujao ?
Charlotte Sawyer – Une énième dissidence d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dirigée par des Maliens et des Mauritaniens. Sa création remonterait à 2011. Mais, il n’est pas sûr qu’Alger en reste là. Ce d’autant que l’annonce de la libération de ses 7 otages a peut-être été un peu hâtive, et, contrairement à ce qui a été écrit par El-Watan, les diplomates algériens seraient toujours détenus. C’est, du moins, ce qu’a indiqué Mourad Medelci.
Même son de cloche du côté de la directrice générale de l’Unesco)[1], Irina Bokova, qui a précisé qu’il n’y avait « pas d’informations » les concernant.
Q – Et, pourquoi Alger n’en resterait pas là ?
Charlotte Sawyer – Primo, parce que le Mujao n’en est pas à ses débuts. Le groupe signe là sa troisième action terroriste :
1° Le kidnapping, en octobre 2011, de trois ressortissants européens dans un camp de réfugiés sahraouis. Pour les libérer, le Mujao avait réclamé, et, vraisemblablement obtenu, 30 M€ aux Espagnoles et aux Italiens. Rappelons que, bien qu’il s’en défende, Alger considère un peu les Sahraouis comme sa chose…
2°L’attaque du siège du groupement de la Gendarmerie nationale, en plein centre-ville de Tamanrasset. Là, rappelons que celle que vous appeliez Fort Laperrine est le chef-lieu de la Wilaya de Tamanrasset.
Secundo, l’attaque de Tamanrasset, suivi du rapt des diplomates algériens, démontre que l’Algérie est dans le collimateur de ce groupe terroriste qui nargue le Centre d’état-major commun antiterroriste (Cemoc)[2].
Or, non seulement, Alger a mis en garde à plusieurs reprises contre toute partition du Mali, mais,, parallèlement, le Cemoc doit se réunir prochainement à Nouakchott (Mauritanie), pour souligner la rigueur de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. Clairement, les Algériens sont en train de se couvrir de ridicule. Et, croyez-moi, ils n’aiment pas ça !
Q – Comment Paris risque-t-il de prendre une éventuelle immixtion d’Alger ?
Charlotte Sawyer – Mal, certainement. Mais, Alger, a raison, enverra très certainement Paris sur les roses.
Q – Pourquoi, à raison ?
Charlotte Sawyer – Mais, parce que les Algériens, leurs citoyens kidnappés, libérés ou pas, ont des raisons plus que légitimes de régler la question, plus globale, du Mujao, motu proprio. Et, ça n’est pas le peu de succès des forces spéciales françaises à récupérer vos propres compatriotes actuellement aux mains des Wall Street Fundamentalists de la région qui vont les inciter à faire grand cas des conseils que risquent de leur prodiguer Juppé & co.
De plus, Alger avait émis de fortes réserves sur l’aventurisme qui vous a fait vous jeter à la gorge de Kadhafi et de la Jamahiriya libyenne. Or, c’est peu de dire que les derniers événements donnent raison aux Algériens : l’Administration Sarkozy a bien ouvert une boite de Pandore au Maghreb et en Afrique subsahariennne. Avis que semblent partager nos estimés confrères du Christian Science Monitor, lorsqu’ils soulignent que l’une des conséquences de l’intervention militaire occidentale en Libye est bien « le chaos au Mali ».
À l’Orient compliqué, il faut toujours aller avec des idées simples, disait le général[3] cher à Jacques Borde. Par idées simples, votre dernier vrai chef d’État voulait, j’en suis persuadée, dire des idées claires et dénuées d’arrières pensées aussi contestables que les mesquins agiotages du CAC40 du Sarko’s band et le remake du coup de Suez ourdi[4] à l’occasion des manœuvres Southern Mistral 2011 !
Q – Autre sujet, tant que nous y sommes : qu’en est-il, réellement, du Hamas et de son revirement sur la question syrienne ?
Charlotte Sawyer – Apparemment, le Hamas (mais également le Djihâd islamique) semble très divisé sur la question. Au point que ce débat ait rejailli dans les colonnes du site d’Al-Manar ! Ce qui semble assuré, c’est que certains membres de sa direction n’ont plus pour Damas les yeux de Chimène.
Q – Pour quelles raisons ?
Charlotte Sawyer – Money, money, pour plagier ce titre phare du groupe Abba ! Certains pontes du Hamas se vendent au plus offrant. Or, en ce moment, c’est le Qatar qui paye le mieux. En bonne logique, les prochains à se faire vouer aux gémonies devraient être les Iraniens. Le Qatar qui, selon toute vraisemblance, alimente également les Wall Street Fundamentalists qui sévissent maintenant au Mali…
Q – Une nouvelle donne, en quelque sorte ?
Charlotte Sawyer – Même pas. Enfin, si vous parlez de la vénalité des offices palestinienne. On sait comment les officialités palestiniennes fonctionnent : à coup de millions de dollars ! Rien de bien nouveau en vérité. Déjà, en mars 1986, Yasser Arafat avait quitté Riyad, après des entretiens sur « la menace iranienne dans le Golfe » persique. Arafat avait, alors, longuement loué la position de Bagdad, qui, seul, avait « accepté toutes les initiatives de paix émanant des diverses organisations internationales ». Évidemment, des esprits chagrins soulignaient que, parallèlement, l’Administration Fâhd annonçait avoir versé la somme de 28,5 M$US à l’OLP. Somme représentant la participation séoudienne aux dépenses courantes de la centrale palestinienne pour le premier trimestre en cours !
Remarquez, l’OLP n’était pas la seule à émarger sur les payrolls[5]. À peu près à la même date[6], Richard W. Murphy, l’Assistant Secretary of State for Near Eastern & South Asian Affairs, avait dû annoncer au Caire le déblocage d’une aide spéciale de 150 M$US à l’Égypte. Celle de Moubarak, bien évidemment. Of course, si je vous parle de ces affaires de gros sous, c’est qu’il y a une raison…
Q – Laquelle ?
Charlotte Sawyer – Que, en Afrique subsaharienne comme ailleurs, c’est, là, un des points forts de nos administrations : leur capacité à mettre de l’huile dans les rouages pour arriver à leurs fins…
Q – Pas la France ?
Charlotte Sawyer – Beaucoup moins. En plus, Paris est grandement pénalisé par ses choix géopolitiques absurdes, quoique bien pratiques pour Wall Street. Le Qatar a de quoi arroser tout le monde grâce à ses pétrodollars. Pas vous !
Certes, vous vous en sortiriez mieux en vous affranchissant du dollar en traitant avec des pays producteurs comme l’Iran et le Vénézuela. Mais la France a choisi de faire plier l’Iran, sur le dossier du nucléaire civil, et ne s’entend guère avec Caracas. Ah ! Il est loin le temps où le ministre séoudien du pétrole, Cheikh Ahmed Zaki Yamani, craignait une chute du baril à huit dollars !
Q – Mais l’Iran commence à être affecté par les sanctions, non ?
Charlotte Sawyer – Bon ! Outre que, excusez ma franchise, cela vous fait une belle jambe, surtout en ces temps de crise, rien n’est moins sûr !
En dépit des sanctions économiques, les exportations non-pétrolières de l’Iran ont fait un bond de 10 Md$US, en 2011/2012, totalisant 48 Md$US (contre 34 Md$US l’année précédente, + 29%) durant l’année calendaire iranienne 2011/2012 (mars à mars). En fait, à en croire, Mr. Fatollah-Kermanshahi, l’essentiel de cette hausse est venue de la forte poussée des produits pétrochimiques (+ 55%, à 15 Md$US) et des condensats gaziers (+ 36% ,à 10 Md$US), dont Téhéran a accru la production depuis un an.
Mais, même quantitativement, les exportations de brut de l’Iran ont sensiblement progressé et devraient avoisiner les 100 M$US (contre 78 Md$US). Cette hausse des exportations iraniennes intervient en dépit des sanctions imposées depuis 2010. Aujourd’hui, l’Iran exporte l’essentiel de son brut vers l’Asie (Chine, Inde, Japon et Corée du sud), tandis que la Chine et les Émirats arabes unis (plaque tournante pour la réexportation des biens à destination ou en provenance d’Iran) sont devenus ses principaux partenaires commerciaux non-pétroliers.
Q – Donc, selon vous les sanctions ont fait la preuve de leur inefficacité ?
Charlotte Sawyer – Pour partie, oui. Sauf dans un domaine. Désormais, l’Iran a de plus en plus de mal à rapatrier les devises issues des ses exportations pétrolières et gazières. Mais comme Téhéran – qui a une longue pratique de cette forme de commerce[7] – a recours à diverses formes de troc direct ou indirect avec de nombreux clients, les limites de sa mise à l’écart des circuits financiers réguliers risquent vite d’être atteintes. Même si cela réduit significativement ses capacités d’investissement.
Du coup, qui est le dindon de cette pitoyable farce moyen-orientale, selon-vous ?
Q – Dites-nous tout ?
Charlotte Sawyer – Bien. Encore vous, pardi ! Vous devriez lire le dernier papier de Pauline Ducamp, intitulé : L’Iran menace PSA Vesoul[8]. Notre estimée consœur y dépeint, avec l’acuité d’un entomologiste, les aléas de votre constructeur automobile « suite aux tensions diplomatiques avec l’Iran » et qui « a annoncé un second mois de chômage partiel pour l’atelier préparant les kits de pièces [automobiles, NdlR] à destination de ce pays »[9]. Or, poursuit Pauline Ducamp, « Chaque année, PSA expédie sur place 300.000 kits à son partenaire local Iran Khodro, qui assemble sous licence des 206 et des 405. En janvier, les sanction internationales se sont durcies et on pesé sur l’activité des banques (…) »[10]. De fait, « les transactions financières vers l’étranger sont réduites à minima et les entreprises iraniennes comme Iran Khodro ne peuvent plus régler leurs achats »[11]. Au point actuel, a expliqué un porte-parole de PSA à notre consœur, « Nous discutons avec les banques, mais nous n’avons pas de solution pour financer notre activité en Iran »[12]. En sarkolangue, on doit appeler ça : Travailler plus pour exporter moins !
En plus, les menaces occidentales ont provoqué un jeu haussier sur les cours mondiaux du pétrole, dont l’Iran a naturellement profité comme les autres Opep et Nopep. Et la France, elle, ne cesse de payer son pétrole de plus plus cher, tout en tirant les marrons du feu pour notre administration en Afrique et au Proche-Orient. Comment dites-vous dans ce cas ? Cocus et contents ?
Q – Comme vous y allez ?
Charlotte Sawyer – Mais, non, mais non ! Tenez vous voulez encore un petit exemple de la manière dont nous vous roulons, si aisément, dans la farine ?
Q – Au point où nous en sommes, je vous en prie ?
Charlotte Sawyer – Vous vous souvenez du mirifique contrat de 179 avions-ravitailleurs[13], où EADS était parvenu à imposer son A330 MRTT, rebaptisé KC-45A, à l’Air Force, aux dépens du Boeing KC-767 (KC-46A) pour remplacer sa flotte de KC-135 Stratotanker à partir de 2013. Le contrat avait, finalement, été cassé, puis réattribué à Boeing qui affirmait, entre autres, que sa proposition était moins onéreuse pour le contribuable.
Eh, bien, vous connaissez la dernière : le GAO14 vient d’évaluer à 900 M$US les premier surcoûts du programme KC-46A. Remarquez ça n’est rien comparé aux surcoûts des programmes spatiaux du Pentagone : 11,6 Md$US. En fait + 321% en cinq ans !
Q – Revenons un peu sur l’Iran, vous nous avez dit que ce pays était l’un des principales victimes de la violence terroriste, depuis quand ?
Charlotte Sawyer – Mais, depuis toujours ! L’actuel Rahbar-é-Enqelâb (guide de la révolution), l’Ayatollah Sayyed Ali Hossaini Khâmeneî, échappait par miracle, en juin 1981, à un attentat : une bombe cachée dans un magnétophone lors d’une conférence de presse. Sérieusement blessé, Khâmeneî y perdit la main droite et l’usage d’un bras.
Il n’y a pas si longtemps, le Sazéman-é-Mujaheddin-é-Khalq-é-Iran (MeK, Organisation des Combattants du peuple iranien), figurait sur la liste des organisations terroristes de tous les pays occidentaux. À noter que le MeK figure toujours (en 29ème place) sur la liste des Foreign Terrorist Organizations (FTO) de notre Secretary of State, en accord avec la Section 219 de l’Immigration & Nationality Act (INA). Reprise par le US Bureau of Counterterrorism, le 27 janvier 2012.
La Section 219 considérant les activités terroristes telles que définies dans la Section 212 (a)(3)(B) de l’ Immigration & Nationality Act [INA, 8 U.S.C. § 1182(a)(3)(B)]. Ainsi que dans la Section 140(d)(2) du Foreign Relations Authorization Act, année fiscale 1988 & 1989 [22 U.S.C. § 2656f(d)(2)]. Suis-je assez précise pour vous ?
Mais, vous-même, en France, avez une bonne, quoiqu’ancienne, connaissance de ces choses. Au beau milieu des années 80 (mai 1986 ?), n’aviez-vous pas, à l’occasion d’affrontements particulièrement violents à Auvers-sur-Oise, découvert l’existence des Guérilleros Fedayin du Peuple iranien (GFPI) ?
Q – Qui sont-ils ?
Charlotte Sawyer – En fait, une excroissance du Sazéman-é-Fedaiyān-é-Khalq-é-Iran (Aksariat), que je traduirai librement par Organisation de ceux qui se sacrifient pour le peuple d’Iran (Majorité), interdit d’activité en Iran. À savoir, à lire la revue théorique Ligne Rouge, que le GFPI, qui est un groupe d’inspiration marxiste-léniniste, correspondait activement avec les Cellules Communistes Combattantes (CCC) belges, elles-mêmes liées à votre Action Directe (AD).
Q – Sur le dossier syrien, comment jugez-vous le président syrien, le Dr. Bachar el-Assad, ?
Charlotte Sawyer – Je vais vous répondre par une pirouette : Assad arrive en huitième place dans la liste de 100 personnalités les plus influentes de l’année 2012 du magazine Time. En effet, selon le sondage lancé pour élire le Top 100 des personnalités mondiales, le Dr. Bachar el-Assad, a devancé avec 91.632 voix Vladimir Poutine (71.584 voix) et Barack H. Obama (25.373 voix) ! Que voulez-vous que j’ajoute de plus ? Bachar reste, quoiqu’en dise votre ergotant Juppé, quelqu’un qui compte…
Q – C’est un peu court, non ?
Charlotte Sawyer – Bon, OK ! Vous voulez du lourd ? En voilà !
Le patron du House Permanent Select Committee on Intelligence (HPSCI[15]), le très républicain Mike Rogers – donc, pas vraiment une groupie de Bachar, convenons-en – a fait état de rapports concordants émanant de la communauté du Renseignement infirmant tout signe de faiblesse de la présidence syrienne. Tout au contraire, « le régime d’Assad tient bon et aucune preuve sur un effondrement probable de l’État n’existe », a reconnu Rogers lors d’un entretien accordé à la BBC.
Toujours selon les mêmes rapports, Rogers a confirmé que le président syrien est certain de sa « capacité » à vaincre les « terroristes armés qui cherchent à déstabiliser » son pays. Quant à « … fournir armes et équipements à l’opposition syrienne », cela pourrait être une « mauvaise idée parce qu’on ne connait pas la véritable identité de ces opposants », a conclu Rogers.
De toute manière,le Moyen-Orient n’est pas la première des priorités de l’administration Obama…
Q – Pardon ?
Charlotte Sawyer – Oh ! Ça n’est pas moi qui le dit mais le Rosh A’Man (patron du Renseignement militaire[16]), le major-général Amos Yadiin. En effet, lors d’une intervention, mardi, devant la Commission des Affaires étrangères & de la Sécurité de la Knesset, Yadiin a rappelé que « le Moyen-Orient n’est pas la première des priorités de l’administration Obama, celle-ci étant l’Afghanistan, suivie de l’Irak, du Pakistan, de l’Iran et seulement ensuite du Moyen-Orient ».
Alors, au bout du compte, la Syrie !…
Notes
[1] L’Organisation des Nations-unies pour l’éducation, la science & la culture.
[2] Institué en Algérie, avec le Mali, le Niger et la Mauritanie, pour coordonner la lutte contre le terrorisme et la criminalité dans l’ensemble du Sahel.
[3] Le général De Gaulle, bien sûr.
[4] La Guerre de Libye.
[5] Fiches de paie.
[6] Le 11 mars 1986.
[7] Dès 1979, en fait. Téhéran avait proposé aux pays européens d’user d’un panier de devises (hors dollar) pour régler leurs achats. Ce qui fut aussitôt refusé. En France, seule une fraction de la droite extraparlementaire réagira par voix d’affiches, disant : « France, Iran, Pays arabes, solidarité ! Non au diktat des multinationales ».
[8-12] L’Usine Nouvelle, n°3277-3278 (22_28 mars 2012).
[13] Pour la coquette somme de 35 Md$US, tout de même.
[14] Le General Accountability Office (GAO), la Cour des comptes US.
[15] La Commission du Renseignement de la Chambre des Représentants.
[16] Stricto sensu, l’Agaf Ha’Modi’in (A’Man, autrement dit le Service de Renseignements militaire de l’État-major général israélien).
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