Quelque chose me dit qu’on pourrait tirer des conclusions intéressantes suite à un tel article…
Le New York Times nous propose une histoire étonnante. La sécurisation des aires de jeux pour enfants serait néfaste pour leur avenir.
Remontons dans nos souvenirs. Si on vous parle des aires de jeux de votre enfance, des souvenirs plus ou moins flous font leur apparition. Toboggans, cordes de Tarzan, balançoires gigantesques, cage à écureuils … Voilà typiquement les jeux qui rythmaient nos folles après-midis. Évidemment, ces escapades s’accompagnaient souvent de bleus, d’ecchymoses et d’autres bobos en tout genre.
Les nouvelles générations ont donc vu fleurir des parcs de jeux ultra sécurisés. Finis les barres en métal ou le goudron agressif, place au revêtement en caoutchouc et autres accessoires de sécurité. Si cela semble être une bonne chose pour nos chères têtes blondes, il s’avère qu’il n’en est rien.
Cela parait naturel de vouloir protéger les enfants, mais le New York Times explique qu’il s’agit d’une erreur. En réalité nombre de parents et de psychologues pensent à tort que si un enfant chute d’une hauteur conséquente, il développera une peur du vide. De nombreuses études prouvent le contraire. Un enfant qui a déjà chuté avant 9 ans sera moins susceptible d’avoir peur du vide en devenant adolescent.
En s’exposant au danger dans les aires de jeu, les enfants font les exercices spécifiques que les thérapeutes font faire aux phobiques. Les parcs de jeux donnent aux enfants une envie de nouvelles sensations. De plus les dangers et la peur sont compensés par la volonté de conquérir et de développer un sentiment de maîtrise. Empêcher les enfants de se faire des blessures inoffensives les rend en fait craintifs et peu surs d’eux.
Voilà un des grands maux de notre société : l’aversion du risque. Les enfants ne doivent pas aller trop haut, ni courir trop vite. Ils doivent porter un casque et des genouillères. Résultat, en grandissant, ils deviennent peureux et peu entreprenants.
Pourtant ce sont les risques qui font avancer notre société, les entrepreneurs, les inventeurs, les explorateurs, les astronautes, les révolutionnaires, ce sont eux qui propulsent le monde vers l’avant.
Moralité, il n’y a pas de mal à se faire un petit bleu, au contraire puisque c’est bénéfique pour votre avenir. Donc ce weekend, sus aux balançoires, faire un concours de « qui sautera le plus loin ».
[Gizmodo]
Source: gizmodo.fr
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