
@ Photo : EPA
Les nouvelles circonstances de l'accident du train près de Paris du vendredi dernier sont devenues connues. Le conducteur a réussi à donner une alarme. Tous les trains arrivant ont été arrêtés. Grâce à cela, on a réussi à éviter de nouveaux collisions.
A la veille, un train de voyageurs a déraillé dans le département d'Eson en France. Deux wagons ont déraillé et frappé la plate-forme à grande vitesse, où se trouvaient plusieurs personnes. Les causes de la tragédie n'ont pas pu être détectées pour le moment.
Selon des rapports récents, l'accident a tué 6 personnes, 30 ont été grièvement blessées, huit d'entre eux sont dans un état critique. Au total, plus de 200 personnes ont subi des blessures de gravité variable. 385 passagers étaient dans le train au moment de l'accident. Les secouristes continuent à travailler sur le lieu de l'accident. source
la défaillance d'une pièce de l'aiguillage a provoqué le déraillement du train, selon la SNCF
Selon la SNCF, c'est la défaillance d'une pièce appellée éclisse, "sorte d'agrafe métallique" reliant les rails, qui a provoqué l'accident.

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Selon la SNCF, la défaillance d'une pièce de l'aiguillage explique l'accident de train meurtrier survenu vendredi 12 juillet à Brétigny-sur-Orge, dans l'Essonne. La pièce métallique, appelée éclisse, est "une sorte d'agrafe métallique" de "10 kilos environ" qui permet de relier deux rails, ont expliqué les dirigeants de la compagnie l'ors d'une conférence de presse samedi 13 juillet.
Le déraillement du train a coûté la vie à au moins six personnes et fait 30 blessés, dont huit sont dans un état grave. Trois enquêtes ont été lancées pour tenter de déterminer les circonstances du drame : par le ministère des Transports, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF).
Samedi matin, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, avait exclu une erreur humaine. "Heureusement le conducteur de la locomotive a eu des réflexes absolument extraordinaires en déclenchant l'alerte immédiatement, ce qui a évité la collision avec un train qui venait dans le sens inverse et qui aurait à quelques secondes (près) percuté les voitures qui déraillaient", a-t-il précisé Frédéric Cuvillier sur RTL. "Donc ce n'est pas un problème humain". Il a précisé que les enquêteurs devaient vérifier les équipement susceptibles d'être défaillants : "soit le matériel roulant, soit les infrastructures et précisément la zone de l'aiguillage".
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