
On l’aura compris, vu le seuil élevé arrêté, un très faible pourcentage des habitants du territoire y sera donc assujetti. L’essentiel des contribuables sera constitué d’entreprises commerciales (hyper et supermarchés) et de bâtiments industriels ou communaux. Environ 2 500 propriétaires sont concernés par cette taxe dont le montant a été fixé à cinq centimes d’euro par m² /an. Au final, moins de 5% de la recette escomptée sera acquittée par les particuliers, les principaux contributeurs étant les communes et le conseil général.
Une taxe pour faire quoi ?
Le produit de cette taxe viendra financer les travaux d’amélioration des ouvrages d’assainissement qui traitent, en autres, ces eaux de pluie rejetées dans le réseau d’égout. Cette recette permettra également à la CAD de poursuivre sa politique de mise en place de techniques alternatives qui favorisent l’infiltration sur place des eaux de pluie par le biais de noues, de chaussées drainantes ou de puits de perte (notre photo). Rappelons que 20% du territoire de la CAD sont déjà gérés par des techniques alternatives ce qui en fait la première collectivité de France, en la matière.
Enfin pour l’assujetti, cette taxe doit constituer une incitation à réaliser des travaux ou mettre en œuvre des techniques qui éviteront les rejets coûteux d’eau de pluie dans le réseau. Il faut en effet savoir qu’une station d’épuration qui doit aussi traiter des eaux propres est moins performante qu’une installation qui ne reçoit que des eaux usées.
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Paul : ils oseront tout, et ce n'est que le début ! Je vois bien une taxe sur les potagers dans les années à venir...
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