Des aveux, voilà la dernière chose que l'on attendait de Dominique Strauss-Kahn, après ces mois d'entêtement à prouver son innocence et à faire montre d'une assurance - presque - sans faille face à ses écarts de conduite, qu'il a toujours minimisés. Mais un ami du couple Strauss-Kahn aurait confié au Journal du Dimanche que l'homme est "brisé", "anéanti", avouerait sa maladie et souhaiterait même se faire soigner.
Si l'affaire du Sofitel et le dossier Banon lui avaient laissé quelque force, l'affaire de proxénétisme au Carlton semble avoir été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. L'ami du couple explique que DSK se ronge les ongles jusqu'au sang, qu'il est amorphe et que rien ne lui change les idées. Son programme est quant à lui plus vide que jamais. Autrefois très courtisé et écouté, rares sont ceux qui s'en approchent aujourd'hui publiquement.
Des proches lui reprocheraient même de ne pas avoir tenu sa promesse, à savoir d'arrêter ses incartades. Ils seraient déçus de voir dans quelle candestinité "gore et glauque" il côtoyait des prostituées comme celles de la fameuse affaire lilloise.
Mais selon l'entourage du couple, c'est précisément cette irrépressible envie, cette "maladie" qui soude tant le couple DSK-Anne Sinclair. D'aucuns se demandaient comment la célèbre journaliste aux yeux azur acceptait les dérives de son époux. Pour les intimes, c'est évident: "on abandonne un homme volage, pas un homme malade".
Strauss-Kahn, dont les avocats parlent de lynchage médiatique suite à son implication dans l'affaire du Carlton de Lille, ne disent mot sur l'aveu de leur client. Il aurait cependant pris conscience de son problème et voudrait enfin en venir à bout. DSK, la thérapie comme épilogue? (acx)
source: 7sur7.be
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