Le Courrier ne parle pas assez de travail, ni de conditions sociales. Pourtant, le travail change, et dans certains secteurs, il peut ressembler à de l’esclavage. Face aux remarques des lecteurs, je prends ici le taureau par les cornes et je propose des pistes concrètes pour changer le travail et le rapport de domination qui le sous-tend.
Le travail contemporain est-il une forme d’esclavage ? Beaucoup le prétendent et expliquent le désengagement massif des salariés de cette façon.
Il m’a semblé important d’aborder le sujet avec beaucoup de nuances, en le replaçant dans son contexte, et dans la diversité, voire la fragmentation, qui caractérise plus que jamais (même si ce n’est pas complètement nouveau) le monde du travail. Et, de fait, le travail, il en existe toute une panoplie, sous diverses formes, parfois aux antipodes de l’esclavage, parfois moins confortables encore que l’esclavage.
Que faire face à ce phénomène ?
Cette question souligne l’enjeu de l’individualisation du rapport de travail et l’abandon de ce qu’on appelle traditionnellement la relation collective de travail. Or, il n’est de conquête du prolétariat que dans la construction collective (et intelligente !) d’un rapport de force.
J’en profite pour lancer un appel à candidatures : si vous souhaitez, dans l’esprit de cette vidéo, témoigner de vos conditions de travail, prenez contact avec moi ! ce sera l’occasion de réaliser une phénoménologie du travail aujourd’hui.
Puisque vous êtes là…
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