Marine Le Pen soupçonne « un coup d’État administratif » du camp macroniste mercredi en conseil des ministres

Un vaste mouvement de nominations, concernant des préfets mais aussi les patrons de la police et de la gendarmerie nationales, est en préparation depuis plusieurs semaines. Des tels mouvements sont habituels à l’été. Marine Le Pen a mis en garde mercredi contre un éventuel « coup d’État administratif » du camp macroniste.

Marine Le Pen soupçonne " un coup d'Etat administratif " du camp macroniste mercredi en conseil des ministres

Un vaste mouvement de nominations, concernant des préfets mais aussi les patrons de la police et de la gendarmerie nationales, est en préparation depuis plusieurs semaines. Des tels mouvements sont

https://www.lavoixdunord.fr/1479273/article/2024-07-02/marine-le-pen-soupconne-un-coup-d-etat-administratif-du-camp-macroniste-mercredi

" Le vieux monde s'effondre, nous vivons une révolution "

Législatives 2024 : pourquoi Marine Le Pen veut laisser Matignon à Jordan Bardella en cas de large victoire du RN

Marine Le Pen et Jordan Bardella, le soir des élections européennes du 9 juin 2024, à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP) Si le Rassemblement national venait à se retrouver en position de force au terme des législatives anticipées, la dirigeante a

assuré qu'elle refuserait d'être nommée

Première ministre et laisserait la place à son dauphin.

Si le Rassemblement national arrive en tête dimanche et obtient une majorité absolue, un gouvernement est « prêt », a assuré la députée

Marine Le Pen ce mardi matin sur France Inter.

« Ce gouvernement sera complet, compétent », a-t-elle déclaré

en précisant toutefois qu’elle n’en fera pas partie.

Marine Le Pen ne vise pas non plus la présidence de l’Assemblée nationale, « je serai à la tête du groupe de députés », comme c’était déjà le cas avant la dissolution, a-t-elle déclaré.

source

Comme prévu, un effondrement est une simplification rapide !

Le choix entre le RN et LFI

Suite à un problème de mise en ligne hier lundi, voici l’édito que certains n’ont peut-être pas pu lire.

Comme prévu, nous en arrivons aux choix globalement entre LFI et le RN.

Entre la droite de droite et la gauche de gauche.

Positions polarisées.

Cette mise a égalité entre les RN et LFI a rythmé la soirée électorale et rythmera sans doute la semaine chargée que nous allons vivre.

A mon sens le vote se fera sur 3 éléments.

1. Plus ou moins d’immigration/sécurité/délinquance faites le colis que vous souhaitez autour de cette thématique mais vous voyez ce que je veux dire.
2. Plus ou moins de communisme/propriété privée/impôts/risques économiques.
3. Quel parti fera le “plus peur” ?

La seule manière possible pour le RN de gagner une élection nationale, de prendre le pouvoir, d’exploser son plafond de verre posé par le “front républicain” depuis plus de 20 ans est qu’un danger encore plus grand que le RN politiquement menace la France.

Macron qui a détruit, avec la complicité d’une profession médiatique aussi coupable que lui, la droite comme la gauche dites de gouvernement, a laissé un champs de ruines politiques et contexte sécuritaire dramatique, une situation économique affligeante.

C’est Macron et Mélenchon qui porteront le RN au pouvoir.

Macron en ayant dissous à un moment où personne ne le demandait, contrairement à la crise des Gilets Jaunes qui aurait du se résoudre par un retour aux urnes.

Mélenchon parce que ses outrances sociétales et économiques sont plus effrayantes encore que le programme du RN.

Dans une semaine, soit le RN aura une majorité absolue, soit le pays sera difficilement gouvernable car le camp qui se dit “modéré” a très peu de chance de pouvoir constituer une majorité sans avoir recours aux votes de LFI. Tout l’enjeu pour le “système” actuel sera de réussir à négocier et à mettre en place une coalition de gouvernement entre Macron, le PS, les Verts, les LR non Ciotti, Horizon le parti d’Edouard Philippe, le Modem et certains non-inscrits. Pour ratisser le plus à gauche possible sans déclencher une panique des marchés Hollande ou Glucksman comme premiers ministres potentiels seraient assez rassurants pour l’ensemble de la population et pour les partenaires de la France. Car pour pouvoir diriger, cette coalition brinquebalante aura besoin des LFI “modérés”.

Un effondrement est une simplification rapide.

D’abord de choix.

Puis du quotidien.

Accrochez-vous, cela va secouer.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT