MOBILISATIONS•
Pour alerter sur une extrême droite « aux portes du pouvoir »,
les manifestants étaient lundi 3.000 à Paris
ou encore 6.200 à Toulouse
A Marseille, plusieurs milliers de personnes
à Nantes (4.400), Rennes (4.000) et Rouen (800).
A Lyon, à l’appel de mouvements de gauche et d’ultragauche, les manifestants étaient 2.800
A Grenoble, ils étaient 1.800, selon une source policière,
un millier à Montpellier, Saint-Etienne ou encore Besançon.
Et à Strasbourg, ils étaient 950
Rassemblement à Paris contre l’extrême droite. pic.twitter.com/OUn4tqwXzI
— Remy Buisine (@RemyBuisine) June 10, 2024
Alors que le premier tour des législatives va se tenir le 30 juin, la mobilisation contre le RN se fait sentir dans les rues de France.
Des milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir dans plusieurs villes pour dire leur opposition à l’extrême droite qui, dénoncent-elles, se retrouve « aux portes du pouvoir ».
Place de la République à Paris, 3.000 personnes, selon la préfecture de police, parmi lesquelles beaucoup de jeunes, se sont réunies à partir de 20 heures, hurlant notamment, majeur levé : « La jeunesse emmerde le Front national ». Dans la foule, des drapeaux palestiniens se mêlaient à ceux de la CGT, de l’Unef et d’autres organisations ayant appelé au rassemblement.
Quelques tensions à Paris
Rare incident à déplorer sur les lieux, un manifestant a chuté de la statue surplombant la place de la République et été « pris en charge par les secours en urgence relative », selon une source policière.
Alors que la foule se dispersait sur la place peu après 22 heures, plusieurs milliers de manifestants sont partis en direction du siège des Ecologistes, où les partis de gauche étaient réunis en vue de trouver un accord pour les législatives. Sur leur passage, quelques panneaux électoraux ont été saccagés, quelques tags laissés sur les murs comme « Ni Macron, ni Bardella ». L’atmosphère, jusque-là bon enfant, s’est tendue peu avant minuit, les forces de l’ordre dissipant le cortège à coups de grenades de désencerclement.
A Toulouse, la mobilisation a été forte avec 6.200 personnes réunies selon la police. Des incidents ont eu lieu dans la Ville rose en fin de manifestation : des participants se sont emparés brièvement d’un engin de travaux, ont cassé des vitrines et brûlé des poubelles. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.
A Marseille, plusieurs milliers de personnes – 2.200 selon la police – se sont rassemblées à l’appel de plusieurs syndicats, de partis de gauche ou de la Ligue des droits de l’Homme devant la préfecture de région. De nombreux élus locaux, en écharpe tricolore, étaient présents.
Des poubelles en feu à Nantes
Plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées à Nantes (4.400), Rennes (4.000) et Rouen (800). A Nantes, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et des poubelles étaient en feu sur le passage du cortège qui s’est dissipé dans le calme. A Bordeaux, 2.800 personnes, selon la préfecture, se sont rassemblées place de la Victoire.
A Lyon, à l’appel de mouvements de gauche et d’ultragauche, les manifestants étaient 2.800 selon la police. Certains ont été empêchés de traverser un pont pour rejoindre le Vieux Lyon, fief de l’ultradroite, par un cordon policier « qui a fait usage de gaz lacrymogène après des jets de projectiles » de ces manifestants en sa direction, selon la préfecture. A Grenoble, ils étaient 1.800, selon une source policière, un millier à Montpellier, Saint-Etienne ou encore Besançon. Et à Strasbourg, ils étaient 950 selon la police.
🚨🇫🇷 FLASH | À Bordeaux, le bar Le Saint-Projet, connu pour "accueillir des fachos" selon des militants, a été vandalisé.
— Cerfia (@CerfiaFR) June 10, 2024
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place de la Liberté a vite été recouverte de manifestants. © Crédit photo : T. V.
🇫🇷🐛 FLASH | Des manifestants de gauche à Rennes font la chenille devant un feu en criant : "Le RN au feu, Bardella au milieu".
— Cerfia (@CerfiaFR) June 10, 2024
pic.twitter.com/7c4lllKOVX
L’ambiance se réchauffe à Bordeaux…
— Marcel (@realmarcel1) June 10, 2024
🎥@Masleuu pic.twitter.com/Mbicm6crK1
L’ambiance est chaude à Paris dans le quartier de Saint-Lazare où la manif se poursuit dans le strict respect des gestes-barricades.
— Marcel (@realmarcel1) June 10, 2024
🎥@LucAuffret pic.twitter.com/JPV0dApWPq
Le reporter de BFM nous dit que c’était la fête devant le siège d’EELV jusqu’à ce que la police arrose la foule de gaz lacrymogène et se mette à taper sur les gens.
— Marcel (@realmarcel1) June 10, 2024
Déçus car ils se voyaient déjà en dictature militaire, ils passent leur nerfs sur les gauchistes…#FrontPopulaire pic.twitter.com/eY4LWdSTcD
N’oubliez juste pas que le petit despote - et surtout ses sponsors - sont prêts à tout pour achever de nous soumettre à leur projet.
Et que leur devise dit tout, et résume parfaitement ce qui précède :
« ordo ab chaos ».
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