Le site d’investigation «Mediapart» révèle ce lundi soir que le ministre de l’Education a donné depuis Ibiza aux Baléares, l’interview controversée au «Parisien» où il annonçait à quelques heures de la rentrée scolaire les nouvelles mesures contre la propagation d’omicron.
"Scandaleux", "mépris" :
l'opposition réclame la démission
de Blanquer, à Ibiza avant la rentrée
Le candidat d'EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, a fustigé le "coup médiatique les pieds dans le sable" du ministre qui a choisi de présenter le nouveau protocole au travers d'un long entretien à un titre de presse.
Florian Philippot, président des Patriotes et candidat à l'élection présidentielle, a lui aussi aussi appelé à la démission "immédiate" du ministre de l'Éducation.
"Les macronistes font vivre un enfer aux Français, en particulier aux enfants à l’école, et on apprend ce soir que le ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer, lui, gère tout ça depuis Ibiza", s'insurge-t-il sur Twitter.
Visiblement, chez les Blanquer, les vacances c’est les vacances ! Et peu importe si la vague du très contagieux variant omicron fait grimper en flèche le nombre de cas quotidiens et créé la panique chez des professeurs ou directeurs d’écoles en attente de protocole pour la rentrée. D’après Mediapart, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer n’est rentré de son séjour à Ibiza que dans la journée du 2 janvier, soit la veille de la rentrée et ce, malgré la situation sanitaire préoccupante. C’est donc, depuis les Baléares, que le locataire de la rue de Grenelle a donné sa très controversée interview au Parisien où il dévoilait le protocole pour les écoles applicable dès le lendemain. Selon le site d’investigation, l’attitude de Blanquer, déjà esseulé au sein du gouvernement mais auquel Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance, aurait particulièrement agacé plusieurs de ses collègues ministres.
Sollicité par nos confrères de l'AFP, le ministère de l'Éducation a confirmé l'information révélée par Mediapart. Une nouvelle polémique qui tombe au plus mal pour le ministre alors qu'un nouvel appel à la grève a été lancé par les syndicats d'enseignant mais aussi par la FCPE.
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