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MOINS de BIENS PLUS de LIENS

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L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


Affaire Epstein : l'ex-mannequin Thysia Huisman raconte son calvaire avec Jean-Luc Brunel

Publié par Brujitafr sur 16 Juillet 2020, 05:09am

Catégories : #ACTUALITES, #pédophilie, #NouvelOrdreMondial

Affaire Epstein : l'ex-mannequin Thysia Huisman raconte son calvaire avec Jean-Luc Brunel

« A de nombreuses reprises, j’ai eu des rapports sexuels avec lui entre 16 et 19 ans. Il ne se souciait pas de la conversation, mais juste du sexe, dénonce-t-elle. Brunel dirigeait une sorte d’agence de mannequins. Il amenait des jeunes filles (âgées de 12 à 24 ans) aux États-Unis à des fins sexuelles. Jeffrey Epstein m’a dit qu’il avait couché avec plus d’un millier de filles de Brunel. Et tout ce que j’ai vu semble le confirmer… »

Affaire Epstein : l'ex-mannequin Thysia Huisman raconte son calvaire avec Jean-Luc Brunel

Évidemment, le chiffre interpelle. Mais la jeune femme détaille dans sa plainte les orgies à laquelle elle a assisté et participé, notamment à Little Saint James, l’île privée de Jeffrey Epstein située au large de Porto Rico. Les policiers font alors le lien avec les carnets de vol du jet privé d’Epstein, surnommé le « Lolita Express ». Ils se souviennent que le nom de « Jean-Luc Brunel » ou « JLB » apparaît une vingtaine de fois entre 1999 et 2005. Notamment lors d’un vol à destination des Bahamas, en 2002. Sur le même vol, Virginia Roberts Giuffre est en effet également enregistrée comme passagère.

(...)

En France, la majorité des signalements concernent Brunel, pas Epstein

En France, il faut attendre la fin de l’été 2019 pour que les choses s’accélèrent vraiment. Tania* est ainsi l’une des premières à accuser Brunel. Le 9 septembre, cette ancienne mannequin néerlandaise a raconté pendant plus de quatre heures aux enquêteurs comment elle avait été agressée, selon son récit, par le fondateur de l’agence Karin Models, dans le 8e arrondissement de Paris, dans les années 1990. « Elle a expliqué qu’il l’avait droguée avec une boisson avant de la violer. Le lendemain, elle était totalement désorientée », confie à 20 Minutes, une source proche du dossier. Lors de son séjour, elle affirme avoir croisé bon nombre de jeunes filles venues, notamment des pays de l’Est.

Ghislaine Maxwell: fille de l'agent du Mossad Robert Maxwell. Co-conspiratrice, actuellement en fuite. Elle a affirmé il y a quelques semaines à ses amis qu'elle allait totalement disparaître. Selon elle, les filles violées par Epstein "ne représentent rien, ce sont des détritus".

Affaire Epstein : l'ex-mannequin Thysia Huisman raconte son calvaire avec Jean-Luc Brunel
Le luxueux appartement parisien du millionnaire américain a été visité par son intendant, d'après les informations de franceinfo. Le 21 août 2019, soit deux jours seulement avant l’ouverture en France de l’enquête pour "viols" et "agressions sexuelles", notamment sur mineurs, cet homme à tout faire de Jeffrey Epstein s'est rendu dans l'appartement avenue Foch, un logement dont il a les clés.

A noter qu'à ce jour les médias français s'intéressent très peu à l'affaire Epstein qui a pourtant des ramifications internationales impliquant spécifiquement la France.

Les français

Jean Luc Brunel: directeur de l'agence de modèles MC2  qui sautait sur les gamines qu’il avait sous sa responsabilité dans son agence de mannequins. Servirait de rabatteur pour Epstein. 
 
Edouard de Rothschild: homme d'affaires franco-israélien né à Neuilly.
 
Jacques de Crussol d’Uzès: héritier du domaine d'Uzès.
 
Hermine de Clermont-Tonerre: actrice.
 
Jean-Yves Le Fur: hommes d'affaires.
 
Albert Benamou: gérant d'une galerie d’art parisienne.
 
Prince Louis Albert de Broglie 
 
Prince Pierre d'Arenberg
 
Azzedine Alaïa: designer de mode.
 
Marie Joseph Experton: avocate.
 
Alberto Pinto: photographe et designer d'intérieur. A voyagé plusieurs fois dans le jet d'Epstein, y compris en présence de Virginia Roberts.
 
Betty Lagardère: épouse de l'homme d'affaire Jean-Luc Lagardère.
 
Jacques Grange: décorateur et architecte d'intérieur.
 
Jean-Yves Le Fur: homme d'affaires français, créateur de magazines et organisateur d'événements.
 
Olivier Picasso : auteur, petit-fils du célèbre peintre Pablo Picasso.
 
Patrick de Baecque: ancien directeur général de Quotatis. rejoint Dolead à la direction du développement commercial et des opérations.
 
Pascal Hortault: avocat
 
Marie-Joseph Experton: avocate
 
Princesse Astrid du Liechtenstein (alias Astrid Kohl): femme de Alexandre de Liechtenstein.
 
Bianca Brandolini d'Adda:  mannequin et actrice née à Paris dans une ancienne famille aristocratique vénitienne. Sa mère est la princesse Georgina de Faucigny-Lucinge et Coligny.
 
Philippe Junot: banquier, fils de Michel Junot, député, sous-préfet et ancien adjoint au maire de Paris. Premier mari de Caroline de Monaco.
 
Jean-Paul Mulot: journaliste. Ancien directeur délégué du Figaro, il est depuis 2017 Représentant Permanent de la Région Hauts-de-France au Royaume-Uni.
 
 
Autres ci-dessous à lire dans l'article dédié
Ghislaine Maxwell, accusée d'avoir aidé le financier Jeffrey Epstein à agresser sexuellement des très jeunes femmes, a plaidé mardi non coupable pour trafic de mineures. Dans l'une des ramifications françaises de cette affaire, l'ex-mannequin néerlandais Thysia Huisman accuse le Français Jean-Luc Brunel de viol en 1991. Elle décrit cet événement au micro d'Europe 1.
TÉMOIGNAGE

C'est une journée importante dans l'affaire Epstein : mardi, Ghislaine Maxwell, l'ex-collaboratrice de Jeffrey Epstein arrêtée le 2 juillet dernier, comparaissait pour la première fois à New York pour trafic de mineures. Suspectée d'avoir aidé le financier américain à agresser sexuellement des très jeunes femmes, elle a plaidé non coupable. Dans l'une des ramifications françaises de ce dossier tentaculaire, l'ex-mannequin néerlandais Thysia Huisman accuse le Français Jean-Luc Brunel de viol, en 1991. Auprès d'Europe 1, elle livre sa version des faits et décrit l'emprise que cet ami du couple Epstein-Maxwell a eue sur elle.

 

Les "deux visages" de Brunel

"C’était en 1991, j’avais 18 ans", se remémore-t-elle au micro d'Europe 1. "Mon agence de mannequins en Belgique m’avait envoyé travailler chez Jean-Luc Brunel, et m’avait dit de loger chez lui, dans son appartement. J’avais bien sûr trouvé ça bizarre, mais mon agence m’avait encouragée en me disant qu’il pouvait faire beaucoup pour ma carrière. J’y suis restée une semaine. Tous les soirs, il y avait des soirées avec plein de riches messieurs et de très jeunes femmes qui venaient pour la plupart des pays d’Europe de l’Est. Elles me paraissaient super jeunes."

Jean-Luc Brunel, agent de mannequins aujourd'hui septuagénaire, est accusé d’agressions sexuelles et d’avoir joué les "rabatteurs" pour Jeffrey Epstein. "Il avait deux visages. Il pouvait être très professionnel, très gentil, arranger les choses professionnellement pour moi et, la nuit, il devenait une personne complètement différente", poursuit Thysia Huisman, qui évoque un "harcèlement". "Il ne cessait de dire 'tu sais, un soir, on va coucher ensemble'. Quand je suis arrivée le premier jour, j’ai demandé où j’allais dormir et il m’a répondu 'dans mon lit !' J’ai dit non, et il n’a rien répondu d’autres, je suis restée debout des heures avant de finir par dormir dans la chambre d’une autre mannequin, sur le sol."

 

"Je me sentais honteuse et sale"

L'ex-mannequin néerlandais raconte sa version des faits sur le viol dont elle accuse l'ami du couple Maxwell-Epstein : "À la fin de la semaine, on est sortis et quand on est rentrés chez lui, il m’a donné un verre, un genre de cocktail, et après l’avoir bu, je me sentais vraiment bizarre, les sons étaient différents. Il m’a dit 'viens te reposer dans mon lit'. (…) Je me souviens que c’était flou, qu'il m'a poussée sur son lit et qu’il m’a arraché mes vêtements. Le lendemain, je me suis réveillée nue dans son lit, avec des bleus sur les jambes et un kimono que je ne connaissais pas sur mes épaules. Quand j’ai réalisé ce qui s’était passé, je me sentais tellement mal, honteuse, et sale. Je suis partie sans dire au revoir, j’ai pris le premier train pour Bruxelles. Les jours suivants, j’étais vraiment mal et je ne me sentais pas moi-même."

" C'était évident pour moi que j’avais eu la même chose avec Brunel que certaines avec Weinstein "

"Ce que je regrette le plus", confie-t-elle, "c’est de ne pas avoir été porté plainte. J’ai tenté d’en parler à mon agent à Bruxelles mais elle s’est moquée de moi et m’a dit que ce n’était pas professionnel d’avoir quitté Paris." Plus de 25 ans se sont depuis écoulés et la parole des femmes sur les violences sexistes et sexuelles s'est libérée dans de nombreux milieux : "Il y a trois ans, avec #MeToo, c’était évident pour moi que j’avais eu la même chose avec Jean-Luc Brunel que certaines avec Harvey Weinstein. J’ai fait une thérapie. Puis, j’ai fait des recherches et j’ai vu que je n’étais pas la seule, et c’était terrible de voir qu’il y avait tant d’autres femmes, après moi, qu’il a fournies à Epstein ! J’étais très en colère, tout le monde savait, comme mon agence à Bruxelles. Tout le monde a regardé ailleurs !"

 

Une douzaine de femmes entendues, un site créé

En France, selon Le Parisienune douzaine de femmes ont été entendues par les policiers de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) dans le cadre de l’enquête ouverte en France par le parquet de Paris. "J’espère que l’enquête va bouger, parce qu’ils disent qu’ils font des investigations, mais ils n’ont même pas encore entendu Brunel", regrette Thysia Huisman, alors que les faits pour ces personnes entendues sont prescrits. Pour l'heure, l'agent de mannequins n'a pas été convoqué par la justice.

"Maintenant, on essaye de motiver d’autres victimes à parler, peut-être des victimes plus récentes, pour que la police soit obligée de faire quelque chose et l’entendre", souligne-t-elle. Le site GetBrunel.com ("Attraper Brunel") a d'ailleurs été créé pour inciter d’autres victimes, dont les faits ne seraient pas prescrits, à parler.

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