Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

MOINS de BIENS PLUS de LIENS

L'esprit est comme un parapluie = il ne sert que s'il est ouvert ....Faire face à la désinformation


#Municipales : Macron tape du poing sur la table

Publié par Brujitafr sur 1 Février 2020, 07:59am

Catégories : #ACTUALITES, #POLITIQUE

#Municipales : Macron tape du poing sur la table

Défié dimanche par Cédric Villani, le président entend remettre de l’ordre dans son parti.

Il a notamment forcé ses deux ministres rivaux

à Biarritz à retirer leur candidature.

Le dissident parisien, lui, est exclu de LREM.

Le Conseil d’Etat suspend

la « circulaire Castaner » avant les municipales

Le seuil de 9 000 habitants en dessous duquel les candidats ne se voyaient pas attribuer de nuance politique a notamment été rejeté.

La décision, inattendue par sa brutalité, est à la hauteur de l'exaspération d'Emmanuel Macron. Défié de la pire des façons ce dimanche par Cédric Villani, qui a maintenu sa candidature dissidente à Paris après avoir été reçu en grande pompe à l'Elysée, le président a décidé d'opérer à vif dans ce qui s'apparente à un acte d'autorité sur le cas Biarritz, qui empoisonne l'exécutif depuis des semaines. Alors que deux de ses ministres, Didier Guillaume (Agriculture) et Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères), étaient en passe de s'affronter aux municipales dans cette ville de 25 000 habitants, le Palais a annoncé mercredi soir qu'aucun ne serait finalement candidat! Les deux se retirent et demeurent membres du gouvernement, « à la demande du président », tonne son entourage.

Reçu longuement - une heure et demie - mardi soir par le chef de l'Etat en personne, Didier Guillaume, issu des rangs du PS, aurait été sommé de rentrer prestement dans le rang et de renoncer à son projet de candidature dissidente. LREM s'apprête en effet à apporter son soutien au maire MoDem sortant de Biarritz, Michel Veunac. « C'était ça ou Guillaume sortait du gouvernement ! » cingle un très proche du président, menaçant. « On ne va pas changer pour la quatrième fois de ministre, alors qu'on est à quelques semaines du Salon de l'agriculture », vitupère une autre source dans l'exécutif, qui rappelle que la fonction a déjà été occupée par les macronistes Jacques Mézard et Stéphane Travert.

Guillaume, qui était totalement disposé à renoncer à son maroquin, a-t-il obtenu un lot de consolation ? Pourrait-il hériter d'une candidature aux régionales ? À l'heure où nous bouclions ces lignes, le ministre de l'Agriculture n'avait pas pris acte publiquement de la décision présidentielle. Une hypothèse, baroque - et a priori enterrée - a circulé qu'il figure sur la liste de Michel Veunac… Celui-là même contre lequel il avait très officiellement fait acte de candidature et qu'il s'apprêtait à affronter.

Villani ne marchera plus avec LREM

Toute la journée mercredi, cette situation ubuesque n'avait cessé d'évoluer, virant au quasi vaudeville dans les coulisses du pouvoir. Alors que LREM devait trancher le dossier Biarritz lors de son bureau exécutif du soir, le parti a été prié en milieu de journée de patienter. Du côté des successeurs potentiels du ministre de l'Agriculture, donné sortant, on se demandait s'il fallait préparer ou non les cartons. Les noms des ministres Marc Fesneau (Parlement), Sébastien Lecornu (Collectivités) ou Amélie de Montchalin (Affaires européennes) avaient circulé, comme celui, favori, du député LREM de la Creuse et agriculteur de son état, Jean-Baptiste Moreau. « Honnêtement, à la place du président, vous gardez Didier Guillaume au gouvernement ! Il a été patron des sénateurs socialistes, il vient de la gauche, il peut être utile politiquement », décrypte un haut cadre de la macronie.

Quant à Cédric Villani, que l'Elysée avait choisi d'épargner au sortir de l'été pour ne pas en faire une victime - et éviter qu'il n'emmène avec lui d'autres députés LREM -, il a été banni mercredi soir de La République en marche. Et ce, à l'unanimité du bureau exécutif. Comme le souligne un fidèle du chef de l'Etat, en allusion au camouflet infligé à François Hollande par une jeune Rom en direct à la télévision, on ne lui fait pas impunément « une Leonarda ».

source

Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents

weblogs