L’appel a visiblement été entendu. Emmanuel Lepine, secrétaire général de la fédération CGT de la Chimie a annoncé ce mardi 7 janvier sur le site de Franceinfo un important blocage des raffineries : « Sept [installations] sur huit sont en grève. Il y a une consultation en cours dans la huitième, celle de Gravenchon, dans le 76 (Seine-Maritime). Les sites portuaires du Havre sont aussi en grève. Il n’y a pas d’hydrocarbures qui sortent de ces sites et ceci pendant 96 heures ».
Jusqu’à présent, seules deux raffineries étaient bloquées : celle de Total de GrandPuits (Seine-et-Marne) et la bioraffinerie de la Mède.
Le délégué central de la CGT chez Total, Thierry Defresne, a précisé qu’il s’agissait de bloquer la sortie des produits pétroliers et non d’arrêter la production. Le secrétaire général de la fédération CGT de la Chimie a également annoncé le blocage des terminaux et des dépôts pétroliers jusqu’au 10 janvier.
Le gouvernement se veut rassurant
Face à ces blocages, y a-t-il un risque de pénurie aux stations-service ? Le Premier ministre a assuré sur RTL que le gouvernement veillera « à ce qu’il n’y ait pas de difficultés d’approvisionnement ».
Edouard Philippe a ajouté qu’il avait demandé aux préfets de mobiliser les forces de l’ordre « pour faire en sorte qu’il n’y ait pas de blocages de dépôts » de carburants ou de raffineries, au 34e jour de mobilisation contre la réforme des retraites.
Déjà la semaine dernière, l’exécutif avait exprimé sa vive opposition face au mouvement de blocage des raffineries qu’il considère comme « illégal ».
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