Quelques dizaines, voire quelques centaines de personnes pourraient être concernées, a indiqué dimanche la ministre de la santé, Agnès Buzyn.
Arrivés en France, les personnes rapatriées resteront quatorze jours dans un « lieu d’accueil » pour éviter toute propagation du coronavirus dans le pays.
Cet article vous a intéressé ? Moins de Biens Plus de Liens ! a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son travail, faites un don.
Un rapatriement va être organisé par les autorités françaises pour les Français qui résident à Wuhan, épicentre de l’épidémie du coronavirus chinois. C’est ce qu’a annoncé dimanche 26 janvier au soir Agnès Buzyn, la ministre de la Santé, lors d’un rapide point presse.
Ce rapatriement aura lieu en milieu de semaine, directement depuis Wuhan. Une équipe médicale dédiée accompagnera ce retour
, qui pourrait concerner de quelques dizaines à quelques centaines de personnes
, selon la ministre.
Pour éviter la propagation du virus, les personnes feront l’objet d’un suivi médical et demeureront dans un lieu d''accueil pendant quatorze jours
, période d’incubation estimée du virus. Le consulat est actuellement en train de faire le recensement des Français intéressés par ce rapatriement.
Suivez la propagation du nouveau coronavirus grâce à cette carte - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Mais la carte lancée mercredi par les chercheurs du Center for Systems Science and Engineering de l'université Johns Hopkins suggère que ces chiffres pourraient augmenter plus rapidement que ce que
Trois personnes infectées, six sous surveillance
Par ailleurs, la ministre a donné des nouvelles de six personnes actuellement sous surveillance. Les résultats des tests devraient être disponibles cette nuit
ou demain matin
pour déterminer si elles sont porteuses du coronavirus chinois. Agnès Buzyn a précisé qu’il s’agissait de « nouveaux cas »
et pas de cas contacts
. Rappelons que trois personnes en France sont actuellement infectées par le virus et que des cas contacts
, c’est à dire des personnes qui ont pu être en proximité avec elles, sont aussi sous surveillance.
Commenter cet article