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Au nom de l'équité, davantage d'inégalités - MOINS de BIENS PLUS de LIENS
Évoquer un mouvement encore en cours dans une revue est difficile. L'histoire s'écrit en direct dans les rues et ces quelques lignes seront peut-être périmées quand vous les lirez. Nous donnon...
http://www.brujitafr.fr/2019/11/au-nom-de-l-equite-davantage-d-inegalites.html
"Je crois qu'ils n’ont pas mesuré l’impact que ça pouvait avoir pour des gens sous notre statut"
""Quand on travaille et qu'on a des petits creux, on avait Pôle emploi. Maintenant, on n'aura plus rien...", soupire celui qui explique ne travailler qu'avec des contrats d'"une, deux, trois journées ou une semaine maximum", avec des mois où il intervient "15-20 jours" et d'autres "pas du tout". Selon ses calculs, la réforme pourrait représenter pour lui un manque à gagner de "500 à 1000 euros selon les mois"'.
Désormais en effet pour ouvrir des droits au chômage, il faudra avoir travaillé au moins six mois sur les 24 derniers (contre quatre mois sur les 28 derniers jusqu'ici). Et le seuil permettant un rechargement des droits lorsqu'on travaille pendant sa période de chômage sera également fortement durci : avant la réforme, un mois de travail suffisait pour prolonger son indemnisation d'autant. Dorénavant, ce sera six mois sur l'ensemble de la période d'indemnisation. Les syndicats, qui ne se sont aucunement mobilisés, sont par ailleurs particulièrement inquiets de la deuxième salve de mesures en préparation pour le 1er avril, sur le calcul de l'indemnisation cette fois-ci. Elles concerneront 4 allocataires sur 10, jeunes et plus vieux, en fin de CDD, intérim et saisonniers. Avec elles, moins de demandeurs d'emplois pourront bénéficier du "cumul emploi chômage", qui permet de cumuler un petit revenu et une allocation, et de survivre entre les rares périodes d'emplois encore disponibles.
Autre exemple pris par les équipes de TF1 dans le sujet du JT de 20 heures en tête de cet article : celui d'une jeune femme qui, après un an d'inactivité, a presque épuisé ses droits au chômage. Cet été, elle a signé un CDD de 3 mois, qui s’achève le 8 novembre. "Je me dis qu’après je n’ai plus rien, je me retrouve sans revenu", elle s'inquiéte de se retrouver à la rue.
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