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Alors que les Français très âgés sont de plus en plus nombreux, ils vivent aussi plus longtemps. Un phénomène qui oblige la France à s'interroger sur les futurs coûts de la dépendance.
Une augmentation des personnes âgées dépendantes
La France s'apprête à vivre un choc démographique. Déjà près d'un million et demi, les personnes âgées de plus de 85 ans se multiplient. La part de personnes âgées au sein de la population croît également. Et elle vit plus longtemps qu'avant. Dès lors, comment financer ce que l'on appelle communément la dépendance ? Un phénomène à anticiper.
S'il semble nécessaire de réorganiser le système des retraites dans l’Hexagone, il est également essentiel d'organiser les situations de dépendance de ces personnes âgées. Selon nos confrères chez Le Parisien, plus de deux millions de Français seront directement concernés en 2050. Autre illustration : en 2030, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans. C’est ce qu’on appelle prendre un sacré coup de vieux !
Les pistes à l’étude par le gouvernement
Un vieillissement de la population qu’il faut, bien entendu, financer. À l’heure actuelle, la dépendance des personnes âgées coûte déjà, en plus des retraites, 24 milliards d'euros par an à l'État français. Le gouvernement cherche actuellement dix milliards d'euros supplémentaires pour assurer le niveau de prise en charge de la dépendance (soins, placement en EHPAD, aide au maintien à domicile).
Aujourd’hui, plusieurs pistes d’études sont sur la table, comme le démontre le rapport de Dominique Libault, le président du Haut Conseil du financement de la protection sociale. Les pouvoirs publics étudient notamment un éventuel report de l’âge de la retraite à 63 ans, mais également un allongement de la durée de cotisation. Reste à savoir quelle option sera retenue par l’exécutif qui a, cependant, été prévenu par Bercy : il n’y aura pas d’impôt supplémentaire pour financer la dépendance de nos aînés.
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