Emmanuel Macron, le président de la République, a promis d'annuler la hausse de la CSG pour les retraités qui disposent de revenus inférieurs à 2.000 €.
Il leur faudra néanmoins attendre juillet 2019. Explications.
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Une promesse à 1,5 milliard d'euros
L'annulation de la hausse de la CSG pour les retraités les plus modestes est retardée. Difficile en effet de déterminer quels sont les retraités qui perçoivent moins de 2.000€ par mois, sans le revenu fiscal de référence pour l'année 2018. Or, ce dernier ne sera disponible qu'au printemps prochain.
Malgré la promesse d'Emmanuel Macron, le président de la République, il faudra encore attendre. L'ensemble des retraités devront donc s'acquitter de la CSG déjà en vigueur, jusqu'à ce que les bénéficiaires de l'annulation de sa hausse soient identifiés. Une fois en place, cette mesure destinée à apaiser le mouvement des « gilets jaunes », coûtera chaque année 1,5 milliard d'euros à l'État.
70% des retraités ne seront plus soumis à la hausse de la CSG
Dans une interview sur RTL le 17 décembre 2018, Murielle Pénicaud, la ministre du Travail, a tenté de rassurer les retraités en déclarant que la mesure entrerait bien en vigueur le 1er janvier 2019. Elle sera donc rétroactive. Dès lors, 70% des retraités ne seront plus impactés par la hausse de la CSG.
La ministre du Travail détaille ainsi : « Les gens vont continuer à la payer au plus tard jusqu'au 1er juillet 2019 et, ensuite, ils seront remboursés. Il y aura un très gros chèque ou un virement, au plus tard au 1er juillet 2019 ». Rien ne change pour les 40% de retraités déjà exemptés de la hausse de la CSG car disposant de moins de 1.200 € par mois.
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